Le marketing du migrant se porte (très) bien

Une simple mise en relation avec un avocat spécialisé fait présager un bénéfice intéressant.
Capture écran Titres Français sur TikTok

Le marché de l’immigrationnisme est florissant, très bien organisé et segmenté par spécialités. Il a ses commissaires politiques : SOS Racisme, LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), Ligue des droits de l’homme, MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Amnesty International… Il a aussi ses organisations médicales spécialisées dans l’utilisation des fonds publics via l’AME (aide médicale de l’État, réservée aux clandestins) : Médecins du monde, MSF (Médecins sans frontières), COMEDE (comité médical pour les exilés), la PAJOL (collectifs de soutien aux personnes sans papiers)… On y trouve encore des associations dédiées aux réfugiés (les vrais et les un-peu-moins-vrais) ainsi que des structures ayant beaucoup « évolué » par rapport à leur vocation initiale, comme le Secours catholique, dont une des principales activités est, désormais, d’agir « auprès des personnes migrantes pour défendre leurs droits et favoriser leur insertion dans la société française ». Toutes ces organisations ont en commun de vivre de dons de particuliers et d'entreprises (déductibles des impôts) ainsi que de fonds publics, subventions de l’État ou des collectivités.

Marchandisation des corps (migrants)

Tout cela est très juteux, et les bonnes affaires attirant les affairistes, un secteur marchand s’est développé lui aussi. Passons rapidement sur les circuits non déclarés des passeurs pour nous intéresser à un commerce à la vitrine parfaitement légale. Un vrai centre commercial s’est construit en ligne : titre de séjour, obtention de la nationalité française, regroupement familial, demande de visa et même recours en cas d’OQTF (obligation de quitter le territoire). Tout est dédié au bonheur du migrant dans ses démarches administratives et judiciaires. Les concurrents s’y livrent une lutte sans merci pour happer le Sénégalais de Seine-Saint-Denis, le taliban repenti tapi dans une cité de la banlieue lilloise ou le Marocain en galère dans les quartiers nord de Marseille. Sur papiers-étrangers.com, on vous pose d’emblée LA question qui va bien : « Vous souhaitez vivre ou travailler légalement en France ? », suivie de la promesse : « Obtenez la nationalité française, un visa, le droit d’asile ou un titre de séjour grâce à un avocat. » Et ne vous reste plus qu’à cliquer sur le bouton « Je veux mes papiers. » Ce site se propose de vous aider au moyen d’un assistant virtuel en ligne (un robot fonctionnant avec l’intelligence artificielle). Histoire d’humaniser la chose, on a mis sa photo, celle d’un sémillant jeune homme, et comme tous les conseillers du site, il porte un prénom bien-de-chez-nous. Ou plutôt deux, car selon le moment où on l’active, la photo reste la même mais Thomas est devenu Alexandre. Le site donne quelques gages de son efficacité autoproclamée : « 52.000 entretiens téléphoniques gratuits, 4.500 dossiers traités chaque année par nos avocats partenaires, 99 % de nos clients ont obtenu un rendez-vous en préfecture. » Un rendez-vous, mais on ne s’avance guère sur son résultat…

Mise en relation ou vente directe

Autre acteur du secteur, titresfrançais.fr ne s’embarrasse pas avec les joies de la valeur travail, se contentant d’un simple « Facilitez vos démarches pour vivre en France ». Pas moins modeste que son concurrent, le site annonce disposer de dix experts spécialisés en droit qui traitent 1.000 dossiers par an. C’est beaucoup moins que le voisin, mais ici, on fait dans le qualitatif : 88 % de réussite auprès des administrations et un traitement en 48 heures dont nous sommes assurés qu’il est trois fois plus rapide que chez les autres. Et comme le prouve Titres français, le marketing du business immigrationniste se sophistique. Afin de toucher les candidats les plus jeunes, un compte a été créé sur TikTok où de courtes vidéos vantent les services proposés. La plus étonnante est sans doute celle d’une cliente enrubannée qui nous parle depuis sa voiture mais ne se présente pas (nous l’appellerons donc Marie-Sophie). Et nous montrant, tout sourire, une carte des plus officielles, elle nous dit : « Les étrangers, vous allez sûrement reconnaître ce petit papier. J’ai enfin renouvelé ma carte de séjour, et en fait, ça a été beaucoup plus simple que ce que je pensais. C’est Titres français qui m’ont clairement simplifié toutes les démarches. Si t’as besoin d’un titre de séjour, franchement, fais appel à eux, ils sont super efficaces, et en plus, la première consultation est gratuite… » Les sites que nous avons visités n’affichent pas leurs tarifs, mais une simple mise en relation avec un avocat spécialisé fait présager un bénéfice intéressant.

Spécialisés, pour certains de longue date, dans le business de la misère, des avocats ont bien compris l’intérêt que représente, pour eux, le marché de la clandestinité. Et si certains d’entre eux préfèrent se concentrer sur leur cœur de métier et laisser des rabatteurs leur amener du client, d’autres font de la vente directe. Un circuit court qu’a, par exemple, choisi le cabinet parisien Saint-Georges Avocats qui propose, entre autres spécialités, un accompagnement juridique en droit des étrangers. Maître Xavier-Philippe Gruwez, avocat associé-gérant du cabinet, est interviewé dans le cadre d’un sujet du journal de 20 Heures de France 2 intitulé « Lutte contre l'immigration : la méthode Retailleau est-elle la bonne ? » (cela ne s’invente pas). Il nous y explique très sérieusement que si un préfet prend « une mesure d’obligation de quitter le territoire [OQTF] contre ces personnes-là qui sont ici depuis 4, 5, 6 voire 10 ans, on vient heurter de plein fouet leur droit au respect de la vie privée familiale tel qu’il est protégé par la loi. Et dans ces conditions-là, quand on fait un recours devant le tribunal administratif, on obtient l’annulation des décisions d’OQTF qui ne respectent pas assez le droit à la vie privée des gens. » La start-up nation est décidément très inventive…

Vos commentaires

14 commentaires

  1. Il est urgent de supprimer le droit du sol , et remettre le délit d’aide aux clandestins .
    Accessoirement supprimer le droit d’asile.
    La terre est vaste

  2. « Toutes ces organisations ont en commun de vivre de dons de particuliers et d’entreprises (déductibles des impôts) ainsi que de fonds publics, subventions de l’État ou des collectivités. » En résumé : pris directement ou indirectement dans notre poche, sans notre avis.

  3. Budget financé par nos impôts : Immigration: 1.003.823.817 €, 1.472 associations .
    Source: Rapport sénatorial de Philippe BONNECARRÈRE et Muriel JOURDA .

  4. Tout se fait à la vue de tous et le gouvernement feint de l’ignorer. La première des missions d’un dirigeant est de sécurisé sa nation. Nous, c’est opération porte ouverte.

  5. De toute évidenceil est urgent de supprimer les subventions (payées par nous, citoyens français imposables) à ces organisations qui oeuvrent à la destruction du pays grâce à la submersion migratoire… Qu’attendent nos responsables du Budget de la FRANCE malade de ses finances ????

  6. Que voilà de bonnes associations, bien nourries au biberon de l’état et des contribuables (pléonasme) pour notre plus grand désarroi ! À la LICRA il faut enlever le « A » (antisémitisme), Au MRAP enlever « AP » (amitié entre le peuples) parce que pour ce qui est de l’amitié entre les peuples, faudra repasser. Pour Amnesty international c’est la couleur rouge qui prime. Curieusement le CRAN n’est pas cité, pourtant plus raciste et racisé, il n’y a pas pour « le conseil représentatif des associations noires » !! Pour le reste, MSF, COMEDE, PAJOL et autres parasites, comme la CIMADE (oubliée), même combat.

  7. Suppression non seulement des subventions publiques, mais aussi suppression de l’aide juridictionnelle dont bénéficient tous ces migrants dont on ne parle jamais !

  8. Et y en a qui cherchent désespérément à faire des économies. Là maire de Poitiers a supprimé les subventions à l’aéroclub. On continue ?

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