Le Mexique n’est pas épargné par les woke
2 minutes de lecture
Cela faisait 200 ans qu'elle trônait fièrement sur le rond-point de l’avenue Paseo de la Reforma, voie centrale de la capitale mexicaine. La statue de Christophe Colomb faisait partie du paysage et la majorité des habitants de Mexico s’y étaient habitués. Pourtant, les assauts répétés des woke sur les réseaux sociaux ont fini par avoir raison de cette dernière…
Le maire de Mexico l’a annoncé le 6 septembre : la statue de l’explorateur italien sera démontée et remplacée par celle d’une femme indigène sculptée par l’artiste contemporain Pedro Reyes. Selon le maire, cette décision relève de la « justice sociale » et permettra de mettre en valeur la « résistance indigène ». Ce dernier a également déclaré que « ce sont précisément les femmes indigènes qui ont peut-être eu le plus grand poids dans l’histoire du Mexique et qui ont été le moins reconnues », justifiant ainsi sa volonté de déboulonner la statue de celui qui découvrit le continent américain.
Au Mexique, un vif débat socio-historique oppose, comme aux États-Unis ou en Europe, les « décoloniaux » aux défenseurs de l’histoire traditionnelle du pays. Les premiers cherchent à faire disparaître les grandes figures européennes au profit de la culture indigène tandis que les seconds défendent l’aspect multiculturel propre au Mexique contemporain.
L'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) a précisé que la statue de Christophe Colomb « sera[it] déplacée vers un lieu sûr, digne et adéquat ».
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :