Le Monde, arbitre suprême pour ficher les confrères ?
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L’un de mes proches qui a quitté ce monde avant de voir dans quelle folie nous sombrons – ce qui l’aurait tué d’indignation – employait à l’occasion l’expression de « con glorieux ». C’était pour désigner ces belles âmes qui entendent faire le tri entre camp du Bien camp du Mal, certains qu’ils sont, eux, d’être du bon côté du gourdin.
Les voilà aujourd’hui gagnés par une unique obsession : l’extrême droite. C’est LE péril qui plane sur la France, le seul, l’unique et le vrai. Et gare à qui voudrait apporter la moindre nuance à cette vérité révélée !
Ainsi, de con glorieux en con glorieux, voilà l’équipe de Reporters sans frontières qui réclame la censure contre une chaîne privée, CNews, et le Conseil d’État qui obtempère.
Cette revendication ahurissante repose sur un rapport signé François Jost, « sémiologue français, professeur émérite en science de l'information et de la communication à l'université Sorbonne-Nouvelle ».
Surréaliste. Donc si on comprend bien ce monsieur, qui a fait le rapport Cnews pour RSF, Le Monde (pas du tout de gauche, comme chacun sait !) serait un excellent candidat pour ficher ses collègues et leur coller des étiquettes. Tout va bien. https://t.co/qni8XufI8z
— Gabrielle Cluzel (@gabriellecluzel) February 15, 2024
Interrogé, jeudi, par Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio, ce monsieur explique glorieusement sa démarche : il a regardé CNews pendant deux semaines voilà deux ans. On rappellera que l’Arcom a, depuis, déjà était saisie par RSF et a rendu un avis positif sur CNews, attestant que la chaîne respectait strictement la réglementation sur le pluralisme. Qu’importe.
BFM TV et Le Monde comme étalons de l'information
Dans son enquête dont l’indigence le dispute à l’à peu près (les erreurs abondent), François Jost donne ses références : l’étalon de la bonne information, c’est BFM TV (sic) dont « les choix éditoriaux » sont synonymes d’objectivité. Mais au fait, « pourquoi CNews ? », lui demande-t-on alors. C’est « à la demande de RSF qui a voulu les cibler et se plaindre que l’Arcom ne prenait pas de décision ». Courageux : « Moi, j’ai fait ce qu’on m’a demandé. »
Ce qu’il veulent, François Jost et ses commanditaires, c’est fliquer sur les médias du groupe Bolloré « les courants de pensée et des opinions quels que soient les intervenants » ; non seulement pour les invités mais aussi tous ceux qui apparaissent à l’antenne : « Il faut qu’on sache simplement qui parle. »
Simplement… Et comment fait-on, pour sonder les cœurs ? Qui décide ? « Il y a trois pistes, dit Jost : une qui dit c’est déclaratif, on va demander aux gens "où est-ce que vous vous situez ?" » Réaction indignée de Valérie Expert, alors il bafouille : « Euh… ben… c'est une solution qui est proposée, mais pour moi, elle n'est pas bonne. On peut aussi regarder le passé des gens. » Et puis, aussi, ce qu’il y a sous leurs semelles : « Vous avez les politiques, donc, pour eux, c'est simple. Et puis vous avez les gens qui ne sont rien (sic). Pour ceux-là, on ne doit pas savoir d'où ils parlent ? » Et de citer les bouseux, forcément d’extrême droite eux aussi : « Les agriculteurs, quand ils disent un certain nombre de choses, c’est une parole orientée, contrairement au ministre qui dit autre chose. »
La deuxième solution pour un bon fliquage consiste à « regarder si la personne appartient à un think tank, si elle a été dans un meeting électoral avec Machin ou Machin », et la troisième, « c’est de dire "je regarde comment dans la société cette personne se classe" ». Par exemple, « Valeurs actuelles, tout le monde dit que c’est quelque chose d’extrême droite, alors bon… Il y a une sorte de consensus là-dessus. »
Et François Jost d’ajouter, glorieusement royal : « De même, quand je vois des journalistes qui viennent du média Omerta… Le quotidien Le Monde les classe comme d'extrême droite, donc voilà, ils seront comptabilisés comme ça. »
Le Monde, arbitre suprême pour ficher les confrères… en toute objectivité, bien sûr.
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste
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52 commentaires
Sa référence à la bible des gauchos, LE MONDE, montre à quel point est tombé le niveau argumentaire universitaire français !
Fidèle téléspectateur de CNews je m’insurge du manque de pluralité de cette chaîne… « Ben oui, quoi », on y voit régulièrement parmi les chroniqueurs récurrents, Julien Dray (fondateur de SOS Racisme avec Mélenchon), Olivier Dartigolles (ancien porte parole du PCF). Laurent Joffrin ( ancien directeur de la rédaction de Liberation), le regretté Gérard Leclerc… et même Georges Fennec ancien député LR… Bref, que des gens d’extrême droite… j’attends de voir sur BFM, un plateau constitué de participants tels que Zemmour, Marion Maréchal. Bruno Retailleau, Geoffroy Lejeune… je n’y voit, hélas que des copains qui pensent la même chose. AUCUN CONTRADICTEURS ! Pour les paraphraser : « la pluralité y est parfaitement respectée, on y trouve toutes les nuances de la gÔche… Ouh lala, Si l’ARCOM leur tombe dessus… Mais le Conseil d’État veille… Enfin, tout ça fait de la pub à CNews et grace à eux la chaine va éclater le millions de téléspectateurs. Merci les gars.
Fidèle téléspectateur de CNews je m’insurge du manque de pluralité de cette chaîne… « Ben oui, quoi », on y voit régulièrement parmi les chroniqueurs récurrents, Julien Dray (fondateur de SOS Racisme avec Mélenchon), Olivier Dartigolles (ancien porte parole du PCF). Laurent Joffrin ( ancien directeur de la rédaction de Liberation), le regretté Gérard Leclerc… et même Georges Fennec ancien député LR… Bref, que des gens d’extrême droite… j’attends de voir sur BFM, un plateau constitué de participants tels que Zemmour, Marion Maréchal. Bruno Retailleau, Geoffroy Lejeune… je n’y voit, hélas que des copains qui retour pensent la même chose. AUCUN CONTRADICTEURS ! Pour les paraphraser : « la pluralité y est parfaitement respectée, on y trouve toutes les nuances de la gÔche… Ouh lala, Si l’ARCOM leur tombe dessus… Mais le Conseil d’État veille…
A l’image de Sophie Binet qui refuse de parler à CNEWS , les débats contradictoires ,ce n’est pas pour demain .
J’aime infiniment cette expression de « con glorieux ». Il faudrait leur créer un Club de gentlemen, un peu comme les Clubs Londoniens.
Quand à ce soi-disant spécialiste, j’ai vue toute l’émission, Mr Jost ; qui sans aucun doute serait membre éminent de ce Club ; même s’il est extrêmement incorrect de porter un jugement en ne s’arrêtant que sur le physique d’une personne, il faut pourtant lui reconnaître quelque chose d’un Léniniste de la première heure.
Plus éloquent qu’un Deloire étrillé par l’équipe CNEWS, Jost avait lui tout d’un Professeur Tournesol complètement tourneboulé par les deux intervenants de Sud Radio.
Ah quel bonheur de voir, d’assister en live, à la déconfiture de tous ces hurluberlus pris la main dans le sac à balivernes gauchistes !
Il y avait le Dîner de con. Il faut croire que d’immenses progrès ont été fait par le macronisme. Jusqu’aux sommets de l’Etat.
Tout ce pataquès pour faire monter l’audience de Cnews et la droite aux élections….
Tout le contraire de ce qu’espère la censure présidentielle ! C’est savoureux !
Sans oublier Wikipedia. Wikipedia dit que Pascal Praud et Charlotte d’Ornellas sont des journalistes d’extrême droite. Alors qu’elle ne dit pas qu’Edwy Plénel est un journaliste d’extrême gauche. Même si le mot « trotskyste » apparait à la seconde ou troisième ligne de sa fiche. Donc, Wikipedia devient une excellente grille de référence puisque l’extrême gauche n’y existe pas. Il n’y aura donc aucun ménage à faire sur les médias publics…
Tout cela, comme l’a très bien dit G. Bensoussan, révèle la panique d’un système qui tient tout depuis 40 ans et qui va perdre cet acquis. La tentation totalitaire sera donc à son paroxysme d’ici 2027 et elle le sera d’autant que le RN et reconquête auront des bons sondages. L’Europe laissera faire. Les associations laisseront faire. Le drame c’est que notre pays est très bien armé contre une tentation totalitaire de la droite. Mais il est complètement désarmé quand cela vient de l’autre côté. Alors que paradoxalement, nous l’avons déjà vécue avec la collaboration. Mais l’histoire de la collaboration a été réécrite par la gauche pour en masquer les origines. Et quand on efface l’histoire, on lui permet de se répéter.
Donc en France, paradis de la liberté d’expression comme chacun sait, deux individus tels que Deloire et Jost sidérants de nullité et de sectarisme bien-pensant, peuvent museler une chaine de télévision avec la complicité du conseil d’Etat et l’approbation tacite du gouvernement.
Comme un célèbre personnage qui a déclaré: « Dites du bien ou dites du mal, mais surtout parlez de moi. »
De toutes façons M. Bolloré ni le directeur de C News ne modifieront en quoi que ce soit leur ligne rédactionnelle° Et cerise sur le gâteau cette polémique n’aura qu’un effet, c’est celui d’augmenter encore l’audience de la chaine. Merci les cons
Ca a déjà commencé puisque CNews a pulvérisé ses records cette semaine…
On appelle çà le totalitarisme. et le niveau de ce monsieur??
Madre de Dios ! je ne lui confierais pas l’éducation de mon chien !
Et même pas la moindre desaprobation de l’Elysee, tout occupé à dilapider des milliards que nous n’avons pas avec le pantin ukrainien. Cela montre bien que sa notion de probité et de liberté d’expression n’est pas la notre.
L’Elysée est derrière cette situation.
Merci, j’allais dire exactement comme vous. Sauf que le commanditaire c’est Macron lui même.
Certes, il est devenu urgent de terrasser la « dite » extrême droite, d’autant qu’elle est Française et nationaliste !
Les idiots utiles, débarrassés de leurs pires ennemis, pourront alors s’épanouir dans un « vivre ensemble » harmonieux..!
Toute cette cabale foireuse contre c.news était prévisible ,la démocratie Macronienne ne peut subir de contestation , l’acceuil agressif de la question de Laurence Ferrari lors du barnum présidentiel en est le coup d’envoi,dans cette combine la gauche médiatique n’est que l’instrument ,même êbréché et rouillé il peut faire de vilaines blessures.
Toute cette affaire est à rapprocher de la réunion il y a quelques mois des ministres de l’intérieur européens.
Tellement ridicule que l’on a du mal à croire que ce soit vrai…
La bêtise de ces gens donne le vertige. Que font-ils à leurs places ? Quel pervers les y a-t-il placés ? Charles de Gaulle, au secours, où es-tu ?
Indirectement ils sont le fruit des choix d’une majorité des électeurs, c’est-à-dire des citoyens qui votent aux présidentielles et aux législatives… et qui remettront très probablement le couvert aux européennes et à la prochaine présidentielle tout en se lamentant que ceux qu’ils mettent en place les trahissent !