Le mouvement Black Lives Matter, entre affaires de gros sous et hypocrisie
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Black Lives Matter vit peut-être la fin de son histoire, tant il déçoit et, ces dernières semaines, a mauvaise presse. Début avril, le New York Magazine publiait une enquête révélant que l’une des trois fondatrices du mouvement, Patrisse Cullors, avait acheté une villa dans le quartier chic de Malibu, à Los Angeles, pour la modique somme de 6 millions de dollars.
Cela aurait pu rester un fait divers. Or, les découvertes ne s’arrêtent pas là. De façon surprenante, la luxueuse maison a initialement été achetée en octobre 2020 pour un montant de 3,1 millions de dollars. Quelques jours plus tard, Patrisse Cullors rachetait ladite propriété – en liquide - pour 5,8 millions de dollars, utilisant les fonds de la fondation Black Lives Matter Global Network, qu’elle dirige à titre bénévole. En quelques jours, le vendeur – qui reste inconnu à ce jour du public – a donc fait une plus-value de 2,7 millions de dollars.
Si l’on distingue en filigrane des affaires de gros sous et de potentiels détournements, l’affaire a grandement choqué le peuple américain. Car, alors qu’on découvre une acheteuse compulsive de propriétés immobilières de luxe, Patrisse Cullors affiche sans complexe son marxisme.
Aussi, pour justifier la demeure de 6 millions de dollars, dont personne n’avait connaissance au sein du mouvement, elle explique qu’il s’agissait là d’un refuge contre les menaces de mort reçues et d’un lieu utilisé pour développer la créativité de Black Lives Matter. Quand Madame Cullors affirme avoir une peur bleue des Blancs, pourquoi donc acheter dans un quartier si peu « racisé » et le plus huppé de l’État ?
L’affaire, très controversée, semble toutefois être l’arbre qui cache la forêt. Le scandale aura quand même eu le mérite de réveiller les interrogations. Car où est donc bien parti l’argent de Black Lives Matter, qui se targue d’avoir levé plusieurs centaines de millions de dollars auprès, notamment, de grosses entreprises (Nike, Apple, Facebook…) ? 25 millions auraient, par exemple, été investis dans « la construction du mouvement noir ». Dans les faits, personne n’en sait vraiment plus.
Pour les travailleurs de terrain, c’est vraiment la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Black Lives Matter, qui prend toute l’attention des médias depuis bientôt deux ans, n’aide pas les Afro-Américains dans le besoin et les associations sociales de proximité. Une preuve : le taux de criminalité explose depuis 2020 chez cette population (+32 % en 2020 seulement) et personne n’en parle. Où sont donc passés les milliers de manifestants qui défilaient à la suite de la mort de George Floyd ?
L’avocat républicain afro-américain Leo Terrell, habitué des passages médias, s’est récemment scandalisé à la télévision. « Pourquoi ces grandes entreprises ont versé tous ces millions à Black Lives Matter ? Uniquement pour acheter la paix sociale et éviter d’être harcelés par ces idéologistes. Leur objectif n’était en rien de résoudre les vrais problèmes. Et c’est bien ce qui est problématique. Les personnes noires tuées par meurtre sont, en proportion, bien plus nombreuses que les blanches. Mais Black Lives Matter n’en parle pas car aucun policier blanc n’est impliqué et que ça ne rapporte pas d’argent. Black Lives Matter n’a pas été conçu pour aider les nécessiteux mais conçu comme un système de levée de fond jouant uniquement sur la carte raciste. »
En parallèle, la situation est explosive du côté de la police. Christopher Wray, le directeur du FBI, avance une hausse des meurtres de policiers de 59 % en 2021. De ce fait, les forces de l’ordre n’osent plus faire leur travail correctement. Ils ne veulent pas être qualifiés de racistes, prendre des risques pour leur famille ou encore leur réputation. Il est donc plus sûr de jouer la carte de la sécurité et mettre son zèle de côté.
Le procureur général des États-Unis, Merrick Garland, et le président Joe Biden appliquent quant à eux la politique de l’autruche, avançant que la criminalité supposée des suprémacistes blancs est la plus grande menace interne à laquelle est confronté le pays.
Gaëlle Baudry
Chroniqueuse à BV, spécialiste des Etats-Unis, consultante indépendante
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26 commentaires
BLM serait-il une vaste entreprise de blanchiment d’argent plus ou moins sale (plutôt plus que moins) ?
Une petite enquête sur nos propres associations subventionnées de « vigilance antiraciste » montrerait probablement des dérives du même genre…
c’est, à grande échelle, de la même nature que le racket exercé par les voyous qui « protégeaient » les commerçants de leur quartier….
Non.. rien n’éclaire les naifs et ceux qui ne veulent pas voir…..
Chez nous le grand remplacement est un complot, la multiplication des signes islamiques, un leurre..
les autruches la tête dans le sable ont toutes voté Macron… laissant leur fondement disponible
cela rappelle, utilisant un autre sujet, l’affaire de l’ARC.
Utiliser une cause pour s’enrichir.
Méthode qu’utilise la macronie
Vivement que ce mouvement s’éteigne définitivement. Il ne sert qu’à faire du pognon et attiser la haine contre les Blancs, à l’origine de tous les malheurs du monde évidemment.
Ce mouvement nous donne une idée de la valeur d’une personne noire aux USA avec les 27 millions de dollars perçus par la famille Flloyd pour « respirer » comme l’a dit un média, (et je crois qu’il n’a pas fait le rapport avec son arrestation musclée).
Ces grandes entreprises recyclent la lutte antiraciste comme elles ont recyclé la contestation libertaire, le wokisme et tout le reste. Faisons leur confiance. La force du libéralisme, c’est de savoir capter l’air du temps pour faire de nous des enfants consommateurs.
Ces précisions nécessaires devraient éclairer les naïfs .
voila où passe l’argent versé à certaines associations. De cette association « Black lives matter » rien ne m’étonne.
comme chez nous sos racisme, merci qui!!!!
Tout ça s’appelle le « rêve américain » Une horreur ! Comme certains intellectuels l’ont dit « les USA sont le seul pays qui sera passé de la barbarie à la décadence sans avoir jamais connu la civilisation », à la différence près qu’ils sont toujours dans une forme de barbarie.
Les détournements, les spoliations, les raquettes, au détriment des plus vulnérable et du développement de leurs pays semble être une culture. Cette personne a du étudier l’histoire de ces origines et prendre exemple auprès de bon nombre de dirigeants Africain spécialistes du genre enfin tant qu’il y aura des neuneus et des entreprises a la recherche de bonne conscience et de publicité pour payer
Toujours des rideaux de fumée et de la manipulation médiatique…E Mélenchon le Roi de la République s’est engouffré là-dedans! Le ridicule devrait tuer…!
Un mouvement qui n’aurait jamais dû voir le jour, et qui en plus, a à sa tête toutes sortes d’escrocs qui se partagent l’argent extorqué aux grosses entreprises sous peine de subir une campagne de « smear » par tous les moutons wokists.
Chez nous, nous avons eu aussi l’affaire Theo, la famille Traoré qui engrange pas mal d’argent etc..
Aucune association n’est contrôlée véritablement ! Ces maires appliquent la politique de l’autruche pour préserver la »paix sociale » or ce sont nos impôts !
Article excellent et instructif ; la conclusion vaut à elle toute seule son pesant d ‘ or ;
l ‘ aveuglement et la mauvaise foi de Biden n ‘est plus à démontrer alors que ce mouvement dont on nous rebat sans cesse les oreilles s ‘ avère être une véritable escroquerie .
déjà rien que sa dénomination est une escroquerie comme si seul les vies des noirs avaient de l’importance, il eut mieux valut dire » all live matter » – tout çà pue la médiocrité et l’arnaque !
et silence complet de nos médias français, comme pour le week end Pascal en Suède ou les manifestations d’immigrés ont fait beaucoup de dégâts et plusieurs dizaines de policiers attaqués. avez vous entendu la gauche ou le gouvernement en parler??