Le naufrage de Pap Ndiaye, vigoureusement crossé à l’Assemblée nationale
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C’est la période des bulletins scolaires, et s’il y en a un à qui personne ne donnera la moyenne, c’est bien Pap Ndiaye, nommé voilà un an, en juin 2022, et déjà menacé. Le crime ne paie plus.
Ce 11 juillet, le député LR Philippe Gosselin a enfoncé le clou dans le cercueil du ministère Pap Ndiaye sur les bancs de l’Assemblée nationale. Le député remarque comme nous ses étranges silences sur les pillages et les incendies, notamment ceux de « plus de 250 établissements d’enseignement », précise-t-il. Philippe Gosselin note aussi l’inclination du ministre pour « l’idéologie woke et la culture cancel », rappelle les efforts de cet homme dont les enfants sont scolarisés à la très select École alsacienne en faveur de la « mixité sociale dans les établissements privés » et remarque que les fondamentaux de l’école (la lecture, le calcul) restent en souffrance.
La destruction de l’école, volontaire, systématique, appliquée, méthodique, n’aura pas suffi à favoriser la carrière gouvernementale de Pap Ndiaye, qui signera l’un des bilans les plus catastrophiques parmi les locataires de l’hôtel de Rochechouart, le siège du ministère de l’Éducation nationale, rue de Grenelle, à Paris. Déstabilisé, inaudible, décrédibilisé, emmêlé dans ses certitudes wokistes, ses priorités folles et ses incroyables contradictions, Pap Ndiaye se sera ligoté lui-même à une vitesse rare. Les attaques viennent aujourd'hui de toutes parts. Il pensait se refaire la cerise sans risques en attaquant deux médias, CNews et Europe 1, qui font, selon lui, « du mal à la démocratie », et un propriétaire de médias, Vincent Bolloré, « personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale ». Il franchit encore un cap dans l'indignité. Gabrielle Cluzel l’évoquait hier. « Plutôt que de vous immiscer dans le fonctionnement des médias, quand allez-vous vraiment prendre la mesure de vos fonctions, de votre tâche, pour notre Éducation nationale, notre jeunesse ?, a interrogé le député Gosselin. Quid des abayas, de la laïcité, du harcèlement scolaire ? Là, M. le ministre, on voudrait vraiment vous entendre. » Sur son banc, le gouvernement n'écoute même plus la réponse du ministre. Son propos était « banal », répondra Pap Ndiaye qui n'a que ce pauvre argument : « Il y a la liberté de la presse, il y a aussi la liberté d'expression. » A-t-il pris la mesure, après un an, de sa qualité de ministre ?
Pap Ndiaye s'est trompé d'époque
Pap Ndiaye s’est trompé d’époque. Le ministre en bout de course vit toujours dans la France des années 1980, quand les chaînes de télévision se comptaient sur les doigts d’une main et que l’ensemble du spectre médiatique s’unissait contre un fascisme sans cesse réanimé pour permettre à la gauche de respirer. Peut-être rêve-t-il de l’époque de l’ORTF, quand les médias étaient aux ordres. Depuis, la liberté d’opinion a fait un pas, grâce aux réseaux sociaux, au Web, à Cnews, à Europe 1, à d’autres médias non alignés sur la doxa France Inter. Et c’est tant mieux pour la démocratie. Pour nos maîtres censeurs - selon l'heureuse formulation d'Élisabeth Lévy - et leur élève appliqué, comme pour le public de ces médias, il sera difficile de revenir en arrière.
Ainsi, la désorganisation de l’Éducation nationale est à son comble, le niveau des élèves plonge dans tous les classements internationaux, tout est fait dans un système informatique infernal et déresponsabilisant pour masquer les différences de niveaux abyssales (nées de l’immigration folle) entre les villes, les établissements et les élèves, au nom de la sacro-sainte « égalité des chances ». Quitte à démolir, démonétiser, dévaloriser et désarmer un système éducatif pourtant indispensable à la nation.
Mais, on ne le souligne pas assez, derrière le fiasco Pap Ndiaye, un homme porte une responsabilité écrasante. Cet homme, c’est celui qui a écouté les conseils mal inspirés des promoteurs de Pap Ndiaye, celui qui a choisi Pap Ndiaye entre mille profils pour devenir le ministre de l’avenir de la France. Cet homme, c’est Emmanuel Macron, un homme prévenu, dont l’épouse fait profession d’enseigner... Dès lors, compter sur Macron pour reconstruire, c’est miser sur Tchernobyl pour protéger la nature. Que cherche Macron, quelles sont ses ambitions pour l’école ? Le président de la République ferait bien de lire ces mots adressés aux professeurs, avant de choisir le successeur du désastreux Pap Ndiaye : « Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire, son corps et son âme. » Nous voilà loin de Pap Ndiaye. L’auteur ? Jean Jaurès, dans La Dépêche, le 15 janvier 1888.
60 commentaires
L’origine des problèmes, c’est que le Macron, prend bien soin de choisir ses ministre, non pas en fonctions de leurs compétences, mais surtout pour leur inaptitude à lui faire de l’ombre…Il ne lui faut surtout pas des gens trop charismatiques et trop performants…
Avons nous encore une hésitation pour comprendre pourquoi la France régresse de plus en plus vite dans l’ensemble des pays au monde. Un bateau qui s’échoue la principale en cause est le commandant et son équipage ce qui est comparable à un pays. Le Commandant de ses signatures de documents inacceptables et son attitude déplacé avec un équipage hétéroclite et incapable nommé à leur poste de façons ésotérique sont totalement incapable voir même volontairement d’éviter les écueils qui se dressent sur sa route.
Oui mais il va toucher sa solde de ministre. Il a l’air d’une intelligence rare , encore une provocation de l’autre minable.
Macron exécute ce que lui dicte ses conseillers qui ont été choisis par l’état profond américain, il en est ainsi de ses ministres.
Ce ministre est une catastrophe mais à qui la faute? qui l’a recruté, qui le conserve contre vents et marées ? Notre président adore les sociétés de conseils et de sondages , peut-être devrait-il, au point ou l’on en est des finances publiques, investir dans un coach spécialisé en management d’équipe.
Ne blâmons pas trop macron. N’a-t-il pas décrété que le 9-3 était la petite Californie ? En matière « d’incendies » ce département a même dépassé de loin l’état américain. Pour le reste on a, en effet, pap ndiaye ……
Inutile de se poser la question. Le seul responsable est macron qui pour l’un des principaux ministères de cette pauvre République nomme une nullité doublée d’un idéologue d’extrême gauche. Anesthésies comme à leur habitude les français refusent d’y croire. Ce pantin fait partie des armes de macron pour une fois de plus semer le chaos indistinctif dans ce pays à la dérive. Ce n’est pas seulement cet incapable qu’il faut virer mais son chef et toute son équipe de nullités.
Le principal fautif est bien Macron pour avoir placer ce sinistre à la tête de l’éducation nationale en France lequel joue du wok au lieu de faire son travail . Encore une fois Macron démontré sa volonté de détruire tout ce que représente la France et non sa République mondialisée. Espérons que le grand remplacement de Zemmour soit en fait tout ce gouvernement de Pantins aux ordres de ceux qui tirent les ficelles de la mondialisation.
Pourquoi Macron s’entoure t’il de personnes aussi nulles, voire nocives pour notre Pays ? Son but est-il vraiment de détruire la France ? Est-ce la trace qu’il veut laisser dans l’Histoire ?
Macron provoque les Français car il ne les aime pas, en nommant à l’Eduction nationale et à la culture des gens qui
n’ont pas les profils de l’emploi. Cela depuis qu’il est à l’Elysée. C’est un désastre. La France serait différente si un
complot des grands capitaines de l’industrie n’avait pas éliminé Fillon.
N’Diaye porte malheur! Après Sibeth et sa vulgarité voici un douteux pontife!
Cette république n’a qu’une chose en tête, ruiner le pays par tous les moyens, et dans tous les domaines.
Est-ce que cette « république » n’obéit pas à des ordres » venus d’ailleurs ?
Si, malheureusement, et ces petits serviteurs accomplissent leurs triste tâche avec conscience. A mettre dehors et vite.
Macron ne cherche rien, il applique la « feuille de route » de ses maîtres de la city et de wallstreet, détruire les pays et les peuples européens et il s’y prend trés bien avec toute une équipe de bons à rien, l’UE et l’OTAN
Comme le souligne Marc Baudriller, le véritable responsable du naufrage est le capitaine du navire, le déconstructeur en chef Macron, qui en choisissant le timonier NDiaye savait fort bien vu les références de cet individu vers quel abîme il allait conduire l’Education Nationale.
Le responsable d’un naufrage c’est forcément le commandant du navire, donc Macron qui a lui même choisi ce ministre pitoyable et désastreux pour nos enfants. Ce ministre de l’éducation est très certainement le pire qu’on ait connu. Un scandale dont l’éducation nationale mettra plusieurs années à se remettre, à condition que son successeur soit à la hauteur. Mais ça, ça dépend du choix de Macron et on peut craindre le pire, une fois de plus
Totalement d’accord avec vous. Macron fait tout pour détruire notre pays. A force de jouer avec le feu on se brûle. Peut être qu’il ne l’a jamais appris au lycée…
Ce président a dit lui-même qu’il voulait « emm…les Français ! Étant un médiocre , il ne peut donc nommer que des plus médiocres que lui !