Le Novavax pour l’instant réservé à l’outre-mer : pour acheter la paix sociale ?

banlieue

Arrêtez ça, ça ne sert à rien ! Sauf à creuser le gouffre abyssal de la Sécurité sociale…
Voilà la petite musique qui commence à tourner en boucle sur les ondes comme un tube des années yéyé.

Arrêtez les tests massifs car ça n’a aucun sens, disent les épidémiologistes « responsables » : primo, ils ne sont pas fiables, surtout les antigéniques ; deuxio, on ne peut pas tracer les cas positifs. Alors, siouplaît, M. Véran, réservons-les aux personnes qui présentent des symptômes et des fragilités.

On continue de réaliser entre 1 million et 1,5 million de tests chaque jour, avec des gens apeurés qui se font curer le nez dix fois par semaine aux frais de la collectivité. Mais ceux-là sont de bons citoyens vaccinés qui ne perturbent pas M. Hirsch : après avoir été abreuvés à la trouille pendant deux ans, ils sont juste devenus accros aux tests.

Le 17 janvier, sur Sud Radio, le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, expliquait : « Nous avons dépensé plus d’un milliard d’euros pour les tests au mois de décembre dernier, avec 28 millions de tests, et je pense que nous dépenserons un peu plus d’un milliard et demi d’euros au mois de janvier. » Des milliards auxquels les emmerdés auront largement contribué… Alors, il serait peut-être temps de mettre un coup de frein ?

Dans Le Télégramme du 20 janvier, le Pr Yves Buisson, épidémiologiste et membre de l’Académie de médecine, est catégorique : « On teste beaucoup trop, en particulier les enfants », dit-il. « Quand on teste, il faut se demander pourquoi on teste. Faut-il dépenser tous ces efforts, tous ces millions d’euros ? Et pour quoi ? Si c’était pour bloquer la circulation du virus, soit. Mais on voit bien que c’est voué à l’échec. » Oui, on le voit bien, mais on voit aussi qu’importe peu ce « pognon de dingue » dépensé en pure perte, puisque là n’est pas l’essentiel. L’affaire est devenue ouvertement politique, et l’essentiel, c’est de maintenir la pression sur des populations apeurées et d’imposer le vaccin à 100 % de la population, du berceau à la tombe.

C’est dans ce sens – politique et non sanitaire – qu’il faut entendre l’annonce d’Emmanuel Macron, faite ce jeudi : le Novavax n’ira pas aux métropolitains mais aux territoires d’outre-mer. C’est décidé : « L'ARN messager étant en partie responsable de la résistance à la vaccination et ces territoires étant peu vaccinés par rapport à la métropole, l'exécutif a décidé de prioriser la distribution des doses de cette manière. » À l’approche des élections, il faut bien se résoudre à acheter la paix sociale.

Aujourd’hui, ce sont sept départements et collectivités qui sont placés en urgence sanitaire : La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Alors, dans sa grande mansuétude, « le Président a voulu assurer aux élus que les territoires ultramarins seraient priorisés pour les livraisons du Novavax, qui est un vaccin sans ARN messager et qui peut apporter des réponses dans des départements où la vaccination a pu progresser plus lentement qu'ailleurs ». Pourquoi ? Parce que les habitants de nos îles lointaines sont moins manipulables que les métros ? D’ailleurs, on va leur faire une petite faveur supplémentaire, à nos concitoyens du bout du monde : on retarde pour eux l’obligation du passe vaccinal. « C'est notre approche pragmatique de différenciation d'adaptation qui est là mise en œuvre et les préfets, dans les prochains jours, à l'issue des concertations qui sont menées, indiqueront le calendrier dans lequel le passe vaccinal va être appliqué dans ces départements et collectivités. »

Faudrait pas les froisser, ces braves gens, ça risquerait de mal tourner. Et des émeutes, quand on donne des leçons à l’Europe entière, ça fait mauvais genre.

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

31 commentaires

  1. C’est vrai que si ces 7 Territoires s’enflammaient en même temps, ça ferait tache pour le « Président de l’UE ». D’autant plus que cela pourrait se propager dans nombre de « Territoires perdus de la République ».

  2. Il serait bon aussi de rappeler que l’on ne doit pas vacciner lors d’une épidémie en cours.

    « En même temps », il n’y a plus d’épidémie et cette mixture en seringue n’est pas un vaccin…

  3. Je ne sais pas si ils gagneront au change : Novavax (protéine recombinante) injection de la protéine dans une nanoparticule, une spike modifiée avec un adjuvant Matrix qui s’est révélé dans le vaccin antipaludique, encore plus réactogène que le soi disant placebo qui était non placebo puisque c’était le vaccin antirabbique déjà très réactogène conséquence 28 enfants /300 retirés de l’essai, 2 décès

  4. Encore une façon toute macaronienne de mettre les Français dos à dos ? C’est incroyable, à moins qu’il ne s’agisse, mais ces serait un commentaire un peu complotiste, que de se servir des populations de ces départements et territoires ultra-marins comme cobayes, comme j’ai pu le lire dans certains commentaires sur d’autres sites.

  5. Il n’y a donc plus d EGALITE devant la République, ni de DEMOCRATIE, et il suffit donc de se rebeller, s’opposer, fortement dans les Iles pour obtenir gain de cause, être écouté…..Ce Quinquennat est bien une entourloupe qui restera gravée dans l’HISTOIRE, comme la pire période pour moi depuis 1940….Macron veut emmerd….les non « vaccinés » mais s’ils sont en Métropole. Il faudra s’en souvenir. Le Diable ré incarné au Palais de l’Elysée…

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