Le passe sanitaire obligatoire : une usine à gaz coercitive
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Les autorités médicales ont, ces dernières années, fait la guerre à l’homéopathie qui, nous dit-on, n’aurait au mieux qu’un effet placebo. En revanche, « la dose homéopathique », elle, est vantée par les autorités médicales.
Ainsi l’OMS, qui veut vacciner tous les citoyens de cette planète, juge qu'« une telle obligation ne pourra être instaurée que de façon progressive ». À dose homéopathique, donc. Trois gouttes de persuasion tous les matins à jeun.
L’Académie de médecine est pour. Il faut piquer tout le monde, vu que « Les mesures individuelles (gestes barrières) et collectives (couvre-feu, confinement) sont incapables de contrôler dans la durée » l'épidémie de Covid-19.
On va commencer par « les professions essentielles : enseignants, professions de santé, police et fonction publique en général, services d'approvisionnement en alimentation, eau, énergie, argent liquide et matériel informatique ». Cela, en préalable, aux « activités professionnelles comportant un contact avec le public », à savoir commerces, restauration, hôtellerie, établissements culturels et sportifs, avant « toutes les activités comportant déplacements ou rassemblements » tels voyages internationaux, cures thermales, événements associatifs, enfin les étudiants « avant la rentrée universitaire 2021 » et les donneurs de sang.
On en oublie ? Non, liste Le Figaro, puisque les adolescents et les petits enfants sont aussi dans le viseur. Et de rappeler que « les vaccins protégeant contre 11 maladies sont obligatoires chez les nourrissons », alors pourquoi pas 12, hein ? C’est vrai, quoi, balancer un peu plus ou un peu moins de charge virale dans un organisme immature, quelle importance ?
O-BLI-GA-TOI-RE, et pis c’est tout ! Allez hop, on ne discute pas !
Malgré tout cela, notre Président jure que non : personne ne sera obligé d’y passer. C’est un choix individuel : soit on se confine à vie, soit on se fait piquer. C’est simple comme la citoyenneté : consommation + vaccination.
Pour nous aider dans la prise de décision, les vingt-sept États membres de l’Union européenne ont décidé, mardi, de la mise en place urgente d’un « "certificat numérique" permettant une réouverture large et coordonnée des frontières pour les citoyens vaccinés, testés ou immunisés ». Comme titre l’édito de Libération : « Pass sanitaire : il était temps ! »
Sur le papier, ou plutôt sur le smartphone, c’est simple. Dans la réalité, c’est un vrai casse-tête. L’Élysée l’admet : « Impossible de faire du pass sanitaire une condition pour voyager. Il sera au mieux un outil de fluidification », chaque État demeurant maître de ce qu’il exige ou accepte (quels tests, quels vaccins, quarantaine ou no, etc.). De plus, « même les personnes complètement vaccinées ne seront pas tout à fait à l’abri d’un durcissement des mesures », car « si la situation du pays d’origine se détériore, le pays d’arrivée reste libre d’introduire de nouvelles restrictions. Il devra simplement en informer la Commission et les États membres 48 heures à l’avance. »
Vous pensez pouvoir être tranquille en renonçant aux vacances à l’étranger ? Erreur. À partir du 9 juin prochain, si vous voulez aller au restaurant,vous devrez non seulement respecter la distanciation sociale et le port du masque, mais présenter votre « carnet de rappel numérique » dont l’utilisation sera rendue obligatoire par un décret dans les jours prochains. La CNIL est pour.
Avis aux récalcitrants : « Une personne qui refuse de scanner le code ou de laisser ses coordonnées de manière manifeste – ou emploie un pseudonyme volontairement farfelu – peut se voir interdire l'accès du lieu concerné. Et les gérants de ces mêmes lieux qui refuseraient d'appliquer ces mesures seront, eux, passibles d'une amende, voire risqueront la fermeture administrative de leur établissement. »
Question de ma voisine : ils croient vraiment que je vais embaucher quelqu’un pour faire la police à l’entrée ?
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