[Le point du haut fonctionnaire] Un logement HLM sur 2 occupé par un immigré !
« On ne va pas expulser du jour au lendemain des gens qui occupent des HLM », a lancé le député RN Jean-Philippe Tanguy, ce 17 juin au micro d'Europe 1.
"On ne va pas expulser du jour au lendemain des gens qui occupent des HLM" déclare @JphTanguy #Europe1Soir #Europe1 pic.twitter.com/E1DuOpjdGn
— Europe 1 (@Europe1) June 17, 2024
L’enjeu du logement social et du secteur HLM domine la question du logement en France. Il s’agit d’un secteur considérable économiquement et socialement : 5.4 millions de logements occupés par 11 millions de personnes, 16 % des résidences principales et bien plus si on exclut les pavillons et les maisons individuelles, 22 milliards de loyers perçus et 7 milliards d’APL versés…
La note Fondapol d’avril 2024 de Michel Auboin a eu le mérite d’aborder directement le tabou du lien entre logement social et immigration, en analysant la situation logement des immigrés (personne née étrangère à l’étranger et résidant en France) et des descendants d’immigrés de deuxième génération (une personne née en France et ayant au moins un parent immigré).
Plus d’une personne sur deux immigrée d’Afrique subsaharienne, d’Afrique sahélienne et d’Algérie est logée dans le logement social, contre une personne non immigrée sur dix.
On constate la surreprésentation de personnes nées en Afrique sahélienne, en Afrique subsaharienne et dans le Maghreb, mais également de leur descendants. Par contre le comportement d’autres immigrés est très différent, d’abord les personnes provenant de Turquie et du Moyen-Orient et encore davantage des personnes venant d’Asie du Sud Est qui ont un statut d’occupation extrêmement proche de la population non immigrée.
Au total 35 % des 7 millions d’immigrés sont locataires du parc social en 2021, avant tout les personnes venant d’Afrique, et cette proportion n’a fait que croitre puisqu’elle était de 29 % en 2001.
Près d’un logement HLM sur deux est occupé par un immigré ou un descendant d’immigré de deuxième génération
En reprenant les mêmes données INSEE et INED que la note Fondapol, particulièrement l’édition 2023 de l’étude INSEE Immigrés et descendants d'immigrés en France, il est possible d’analyser la composition du parc social au regard de l’immigration. Il en ressort que 4,4 millions des 10,8 millions des locataires HLM sont soit immigrés (2,4 millions) soit descendants d’immigrés de deuxième génération (2 millions), dont près des deux tiers issus d’Afrique.
Ce taux de 41 % d’occupation du parc social (qui augmenterait encore si on ajoutait les descendants de troisième génération) est encore plus fort pour les quartiers de la politique de la ville (QPV) et leurs 4,7 millions d’habitants, puisque la proportion d’immigrés et de descendants d’immigrés dans ces territoires monte à 57 %.
Comment expliquer cette spécialisation des logements HLM ?
Telles sont les données INSEE pour 2021. Cette situation est liée aux critères d’attribution des logements sociaux qui, tout chose égale par ailleurs, favorisent fortement les personnes immigrées (niveau des revenus, structure familiale favorisant les familles monoparentales, nombre d’enfants, droit au logement opposable…).
Mais cette situation à l’entrée se poursuit dans le temps du fait d’un très fort niveau de maintien dans le logement social : le locataire HLM combine le fait de bénéficier d’un loyer réduit, particulièrement fort dans les métropoles et les zones tendues du fait de multiples aides publiques (loyer qui peut être encore abaissé après perception de l’APL) sans aucune limitation dans le temps du fait du droit au maintien dans les lieux. Ce faible niveau de mobilité résidentielle correspond à des populations qui accèdent peu à la propriété sur le territoire national.
Avec le maintien d’une orientation normative toujours plus favorable de fait aux publics immigrés, l’hypothèse la plus probable est le renforcement de la spécialisation de ce parc. De fait, un gouvernement ne règlera pas la question du logement social « du jour au lendemain », mais elle s'impose.
Georges Le Breton
Haut fonctionnaire en activité, spécialiste des politiques publiques.
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31 commentaires
A part çà tout va bien , le grand remplacement n’existe pas , c’est une impression .
C’est notre France désormais …honte à ceux qui la détruisent.
Et c’est bien dans ces zones que la gauche trouve ses électeurs .
Incroyable mais vrai.
C’est un réel constatable dans toutes les grandes villes qui explique, notamment, le vote LFI dans ces secteurs. Le 30, tous derrière Bardella et les candidats RN.
L’observation de cette population résidant dans les cités HLM ne donne pas cette réalité. La police qui a grand mal à y rentrer la quantité d’émeutiers munis de mortiers de bombes et autres phénomènes tels les contrôles aux entrées, ce n’est pas une preuve mais reste un bel indice.
Quand ces infâmes immeubles ont été construits, ils constituaient, pour leurs occupants, un progrès gigantesque dans le confort. Petit à petit leur situation a évolué. Certains se sont rapprochés de la capitale, d’autres se sont pavillonisés. Ils ont été grand remplacés par des saccageurs revendicateurs qui cassent les ascenseurs tagguent les parties communes, arrachent les portes et les digicodes. C’est devenu un marché florissant pour les entreprises d’entretien. Comparez les budgets d’entretien à Meulun de bâtiments identiques. A gauche de la rn6 des hlm et à droite les mêmes logements de la gendarmerie. Moquette dans les parties communes, usée mais sans urine, interrupteurs d’origine, traces d’usure mais fonctionnels. Tout est là.
Invivable pour un français de souche, inaccessible de toute façon pour lui, il vaut mieux qu’il,dorme dans sa voiture
Pour avoir travaillé dans les logements sociaux, les syndics d’immeubles et la Ville au sein du service du logement, je vois tout de suite, en me promenant dans un quartier social inconnu de moi, si celui-ci est habité par des FDS ou non.
Et avec la préférence nationale, cela changerait sans doute les données. La préférence devrait aller à ceux qui retraités ont travaillé ou qui travaillent, qu’ils soient étrangers ou français. Les droits cela s’acquière par le service qu’on a rendu ou que l’on rend au pays, cela s’appelle la solidarité, l’inverse s’appelle le laxisme.
Ils réclament le « droit » d’avoir un garage pour la voiture, et sont en difficulté de paiement du loyer. J’ai vu cela dans mon travail…
Cela se nomme le » grand remplacement « . Je l’ai vécu. Après 8 ans de tranquillité, dès qu’une personne âgée mourrait ou/et qu’un blanc partait, immédiatement ils étaient remplacés par des nord-africains.
Donc je suis parti aussi ! Je préfère payer plus cher et être tranquille car je vous jure que le mode de vie et de relations ne sont plus du tout les mêmes avec « ces gens » d’une autre culture.
J ai vécu cette situation.
D’où le fait qu’une maison occupée par une seule personne FDS qui avait famille pour occuper toute la maison reste en place, car le loyer est payé, la maison est entretenue, pas de problème de voisinage, etc…C’est du vécu dans les logements sociaux.
Lesn français, en particulier les jeunes savent ce qui leur reste à faire aux législatives, aller voter et bien voter !
Puisse Dieu vous entendre.
C’est proprement scandaleux. quand on pense qu’il y a beaucoup de français de souche démunis qui attendent un logement social depuis des années.
Très bon article ! Et dire que certains pensent que l’immigration ça ne coûte Rien !
Pas grand chose, 50 milliards par an.
Dans les pays du Golfe ou en Asie Singapour.
Les employeurs payent les impôts et le logement des employés étrangers.
But favoriser l’emploi de locaux moins cher au final
Intéressant..il serait bien,si cela était permis de savoir combien sont de confession musulmane…sans doute plus de 80%!