Le Premier ministre Michel Barnier favorable à un ministère de l’Immigration

Brève breve

Michel Barnier souhaiterait le retour d'un ministère de l'Immigration, selon des informations de France Info. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, ce ministère a existé de 2007 à 2010.

Matignon indique que « les discussions se poursuivent » pour la formation du futur gouvernement et que, « pour l'instant, rien n'est acté ». Michel Barnier a promis des mesures concrètes en matière d'immigration, lors de son intervention télévisée, vendredi soir, sur TF1 : « Je veux qu'on trouve les bonnes solutions aux problèmes qui préoccupent les Français, et cela en fait partie. » Certaines associations s'inquiètent de cette idée.

Vos commentaires

52 commentaires

  1. Je suis très favorable à la reprise du contrôle de nos frontières pour contenir cette submersion migratoire, mais j’aimerais que Boulevard Voltaire m’explique comment faire pour y parvenir vu que c’est contraire à plusieurs dispositions impératives du Traité de Lisbonne (TFUE), et notamment aux articles 67 et 77 qui disent que l’UE « développe une politique visant…à assurer l’absence de tout contrôle des personnes, quelle que soit leur nationalité, lorsqu’elles franchissent les frontières intérieures ».
    Du fait de cette législation de Bruxelles, dès qu’un étranger a franchi une frontière extérieure (par exemple en débarquant sur le port de Lampedusa-Italie en venant par la mer de Libye), il est libre de circuler partout où il veut en Europe, avec interdiction formelle pour les forces de l’ordre de les interpeller. Par exemple, la police nationale, la gendarmerie nationale et les douaniers français n’ont pas le droit de contrôler un étranger entrant en France par la frontière italienne entre Vintimille et Menton ou allemande entre Kehl et Strasbourg.
    Et en cas de recours au visa de la Directive n° 5 sur le retour que déposerait un immigré clandestin suite à son interpellation ou son refoulement par exemple à la frontière franco-belge ou franco-espagnole, le Conseil d’Etat cassera automatiquement l’arrêté d’expulsion ou celui d’OQTF au motif que le droit communautaire est supérieur au droit interne français. La grande difficulté est là, et interroge sur la réelle utilité du ministère de l’immigration projeté par Michel Barnier et qui a toutes les chances d’être réduit à l’état d’impuissance en application du droit européen. Qu’on veuille bien me dire comment le nouveau premier ministre compte-t-il s’y prendre pour surmonter ces obstacles imposés par l’UE ?

  2. On connaît les positions pro immigration de la CEDH.Si on ignore pour l instant la position du RN eu égard à la création d un ministère de l immigration, on connaît lle refus catégorique de voir se créer un ministère de lla REMIGRATION.Ca en dit long sur ce parti que certains prétendent être de droite souverainiste.

  3. Vu qu’il s’agit d’immigration,je rappelle que dans sa jeunesse,l’avocate Le Pen, qu’elle était, défendait les sans papiers.On ne sait pas ce qu’elle pense de la création d’un ministère de l’immigration.En revanche on sait qu’elle réprouve vigoureusement la création d’un ministère de la remigration.Conclusion,on peut déduire que Le Pen est immigationniste,même si les prises de positions très timorées, et très récentes ,de son parti tendent à prétendre le contraire.On connait les combats pro immigrés de la CEDH.Or,la même Le Pen n’entend pas prendre ses distances avec les décisions de cette CEDH.Ce qui tend a conforter le constat qu’au fond,le Pen considère l’immigration sous un angle favorable.

  4. Rien de surprenant à ce que Barnier soit favorable à un ministère de l’immigration. En effet, il connaît ce poste qui était tenu par Brice Hortefeux à l’époque ou lui-même était ministre de l’agriculture et de la pêche de 2007 à 2009 sous Sarkozy dans le gouvernement Fillon II. Ce ministère, où Eric Besson a succédé à Hortefeux en janvier 2009, s’est révélé tellement utile et efficace qu’il a été supprimé en novembre 2010, ce qui a permis d’économiser près de 600 à 650 millions d’euros par an. Le fait est que Barnier ressuscite un mort pour montrer qu’il s’intéresse à cette question et donner des gages au RN.
    En attendant, ses fortes prises de position de 2021 sur son moratoire sur l’immigration et la reprise du contrôle de nos frontières nationales sont bidons car elles se heurtent frontalement au traité d’Amsterdam, au Traité de Lisbonne-TFUE (art. 67, 77 et suivants sur les compétences de l’UE en matière immigration), à la jurisprudence constante de la Cour de justice de l’UE-CJUE et de la Cour européenne des droits de l’homme-CEDH.
    Barnier a donc fait des promesses irréalisables lors de la primaire présidentielle 2021 où il a été balayé au profit de Valérie Pécresse. Tout au plus, le nouveau PM peut-il réduire par voie de décret le nombre annuel de travailleurs immigrés admis (et en conséquence le nombre des regroupements familiaux qui en sont le corollaire) et celui des étudiants étrangers, mais sous la menace d’une contre-réaction de l’UE, la CJUE et la CEDH. Son ultra-mince marge de manœuvres s’arrête là.
    N’oublions pas qu’en matière d’immigration, le droit communautaire supranational prévaut sur notre droit français interne. Conséquence, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat ne sont pas libres, mais au contraire tenus par ce principe juridique supérieur.

  5. Pourquoi un « ministère de l’immigration » ? C’est déjà le gros bazar , pas la peine de payer des « gens » pour faire ce qui se fait déjà , alors qu’il faut faire des économies ! Il est bien parti Barnier ….ça promet . Comme je l’ai dit ; Rien ne changera , une seule chose changera ,c’est la façon qu’il va utiliser pour nous enfumer .

  6. voila une source d’économie a exploitée un certain nombre de ministres n’ont aucune utilité pour le bon fonctionnement de nôtre petit pays , le nombre de fonctionnaire au états unis et bien en dessous mais apparemment la France en veux encore un peu plus , rien de gênant la classe moyenne et toujours là pour alimenter les caisse de l’état .

  7. Alors, ça commence comme ça ? On lance l’hameçon et on attend de voir si on attrape du poisson ! Bien sûr qu’il faut un ministère unique au lieu de dix petits qui éparpillent dossiers et compétences. L’idéal serait qu’il réponde à cette définition : « […] élabore la réglementation relative à l’entrée et au séjour des ressortissants étrangers et aux autorisations de travail. […] est également compétente en matière de contrôle aux frontières, d’éloignement des personnes en situation irrégulière et de lutte contre le travail illégal et les fraudes à l’identité ». Tout y est : entrée et séjour, permis de travail, frontières, éloignement, travail au noir, fraudes à l’identité. De cette manière, on évite de passer par la case Justice, qui va forcément le prier gentiment de rester chez nous.

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