Le profil très inquiétant du violeur présumé de Claire

« L’instruction est enfin terminée… Mon agresseur va être jugé devant la cour criminelle. » Ce 20 mars, Claire Geronimi est mitigée. D’un côté, la jeune femme se dit « soulagée de voir que son dossier avance ». Seize mois après le terrible viol qu’elle a subi, dans le hall de son immeuble, elle vient d’apprendre que son agresseur présumé, un clandestin sous OQTF, allait être renvoyé devant une cour criminelle pour viols commis sous la menace d’une arme et viols en concours avec un ou plusieurs autres viols commis sur d’autres victimes. De l’autre, explique-t-elle, « c’est frustrant de voir qu’il faut autant de temps pour boucler une instruction alors que le suspect avait avoué les faits ». Si aucune date de procès n’a, pour l’heure, été fixée - au grand dam de Claire -, l’enquête a déjà permis d’éclairer le profil très inquiétant du suspect.
11 mentions sur son casier judiciaire
Les éléments révélés par Le Figaro dressent le portrait d’un homme dont la violence était malheureusement connue de tous. Né à Bangui (Centrafrique), Jordy G. arrive en France en 2009. D’abord logé chez un oncle, il est rapidement confié à l’aide sociale à l’enfance (ASE) et placé dans une famille d’accueil après une violente dispute. Déjà, ses proches le décrivent comme agressif. À 13 ans, il est accusé d'avoir agressé sexuellement et violé une jeune fille du même âge. Entre octobre 2011 et octobre 2012, il se serait introduit plusieurs fois dans la chambre de l’adolescente et lui aurait imposé des attouchements et des pénétrations. Entendue dans le cadre de l’instruction du viol de Claire, la jeune fille a récemment déposé plainte contre son agresseur. Fin 2012, Jordy G. est ensuite envoyé dans un foyer. Là, il aurait agressé sexuellement une autre adolescente. La victime décide de porter plainte, mais l’affaire est classée sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée ».
Son oncle, une mère de famille d’accueil, des experts psychologiques… tous confirment la dangerosité du ressortissant centrafricain. « Un expert souligne même que son cas relève du pénal et non de l’éducatif », rappelle Claire, indignée. Et par onze fois, Jordy G. comparaît devant les juges pour des affaires de violences, menaces, ports d’armes et stupéfiants. Pour autant, l’homme, visé par trois OQTF, se promène libre en France dans les rues de Paris, en novembre 2023.
Et le 11 novembre 2023, Jordy G., alors sans domicile fixe et sans profession, suit Claire dans le hall de son immeuble, dans un quartier cossu de la capitale, et la viole en la menaçant d'une lame artisanale. Un peu plus tôt dans la journée, l’individu avait déjà violé une autre jeune femme. Interpellé quelques heures plus tard, il finit par reconnaître le viol de Claire et explique avoir été « en manque » sur le plan sexuel. Placé en détention provisoire, il continue de faire parler de lui. En décembre 2023, le Centrafricain est ainsi condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis, pour violence et agression sexuelle sur une surveillante pénitentiaire. Au cours de l’année 2024, il se fait remarquer pour des faits de violences, menaces, crachat contre des gardiens, début d’incendie dans sa cellule, exhibition sexuelle, propos à connotation sexuelle…
« Un traumatisme de plus »
« Apprendre tous ces éléments, forcément, ça remue…, confie Claire, contactée par BV. Il y a plein de signes qui montrent sa dangerosité, il a été condamné par le passé. La Justice n’a pas du tout surveillé ce profil violent. » « Pour une victime, c’est forcément très compliqué d’accueillir tous ces éléments », poursuit la jeune femme, qui dénonce « une Justice totalement laxiste ». D’autant plus qu’avec son association « Éclats de femmes », qui vient en aide aux victimes, Claire est toujours confrontée à des agresseurs aux « profils similaires ». Que fait la Justice ?
La jeune femme dénonce, également, l’inaction de l’État sur les OQTF et les dysfonctionnements dans l’instruction. « Ces seize mois ont été extrêmement éprouvants. J’ai parfois eu l’impression d’être sur le banc des accusés. Je comprends qu’il y ait des procédures à respecter, mais il faudrait sûrement un peu plus d’humanité dans le traitement de ces dossiers », souligne la nouvelle vice-présidence du parti d’Éric Ciotti (UDR), qui regrette les expertises intrusives et le manque de tact des autorités. « Ça peut être un traumatisme de plus pour les victimes », ajoute celle qui, depuis son agression, est passée par le burn out, la perte d'un emploi et les difficultés avec l'administration pour faire reconnaître son statut de victime.
Aujourd’hui, Claire redoute et attend le procès de son agresseur. « J’espère qu’il écopera de la peine maximale », conclut-elle.
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78 commentaires
Encore un bon point pour la justice française qui se délite jours après jours
Pourquoi ce type se promène t’il librement dans Paris avec les antécédents qu’il a ?
Et pourquoi ça s’arrêterait puisque rien de vraiment sérieux, une décision définitive n’est fait. Un OQTF quant m^me ça fait beaucoup a présent.
Qu’il me soit permis de faire observer que nulle part il n’est fait mention de l’acquisition des codes ; c’est pourtant une formation d’ accueil essentielle et ce jeune homme ne paraît pas en avoir bénéficier. Ah le pauvre garçon, peut-être condamné alors qu’il n’avait pas « les codes ». Il ne pouvait pas imaginer que dans nos sociétés forcer quelqu’un à un acte sexuel et/ou le battre n’est pas trop bien vu. On ne sait d’ailleurs pas s’il a l’ habitude du monde équin alors qu’il risque d’ être condamné à un stage-poney de cinq jours entiers.
« Que fait la justice ? » Eh bien, elle est très occupée par des problèmes essentiels comme ceux dont se charge la 17 éme chambre du tribunal de Paris. En effet, pour un mot ou une malheureuse petite phrase prononcés par une personnalité qui n’a pas le totem d’immunité que confère l’appartenance à la gauche, l’intéressé, forcément d’extrême-droite, donc, se retrouve immédiatement traîné devant cette juridiction par une ou plusieurs associations généreusement subventionnées dont c’est là la raison d’être. Et là, ça réagit au quart de tour avec de sévères sanctions vite infligées. Donc, la justice ne peut pas être partout.
Arrêtez de le taxer de « présumé » alors qu’il est pris sur le fait. Ca m’énerve !!!!! qu’on réserve le mot présumé lorsqu’on n’est pas sûr, autrement ce n’est pas « présumé » !!! tout ça à cause d’Elisabeth Guigou !!!!!
Oui, mais ça, c’est l’injonction que subissent certainement les chroniqueurs média, forcés de prononcer inévitablement « présumé innocent » à chaque description d’acte criminel et/ou terroriste « présumé »! On nous fait la morale, quoi!
Scandaleux, une fois de plus l’état et la justice affichent leur incompétence et leur laxisme.
Voilà qui prouve, pour la millième fois, qu’il y a urgence à suspendre immédiatement toute immigration tant que nous ne serons pas capables d’en gérer les retombées négatives. Ne serait-ce qu’en vertu du principe de précaution qui est « gravé dans le marbre de notre Constitution ». Tu parles, Charles !
Que dire de plus. Ce multirécidiviste a bénéficié à l’évidence d’une mansuétude suspecte. Dans un État qui se prétend de droit, ce laxisme est à l’évidence contraire aux dispositions de la constitution dont on nous rebat les oreilles à tout propos par ailleurs. Ou la loi est mal faite ou la justice est défaillante, mais cet individu devrait être sous les verrous ou expulsé depuis bien longtemps. Si son pays n’en veut pas, ce qui peut se comprendre vu le pedigree de l’individu, sa place est dans un camp de rétention le temps nécessaire pour que son pays accepte de le reprendre. Dans l’intervalle ses frais d’entretien doivent être déduit de toute aide accordée à ce pays. La France n’est pas une poubelle au service d’états étrangers.
Voilà la France de Macron. Il encourage l’immigration, freine les évolutions de la lois qui pourraient protéger les français. C’est lui et son aile gauche qui nous pourrissent la vie.
Hollande et Macron auront fait un mal irréversible à la FRANCE avec leur politique d’immigration.
La question de la remise en place de la peine de mort se pose dans de tels cas
La déliquescence de la France se sent à tous les niveaux. Le laxisme de la justice, l’insécurité galopante et l’immigration massive non contrôlée n’ont pas l’air d’inquiéter Macron qui se pavane en voyage pour se poser en grand chef européen qui va terrasser le dragon Russe. Les français contribuables payent des impôts pour avoir la sécurité et la tranquillité ce qui n’est plus le cas.
Pour cette affaire là peine de mort serait méritée au lieu de ça ce violeur patenté sera nourri et logé aux frais de nos concitoyens. Vive la France de Macron où tout est permis pour la racaille.
Tout à fait . Sans la peine de mort, on renverse l’ordre des choses : les coupables sont des victimes et leurs victimes des bourreaux, rien moins. Un sujet de référendum dont l’issue ne fait aucun doute. Tant pis pour Badinter et sa clique restante.
Le sujet est tabou dans l’espace politique et pourtant… Le cas de cet individu, incompatible avec la vie de nos concitoyens, dangereux ô combien, devrait ramener ce sujet de la peine de mort.
Cet ignoble individu en liberté, c’est la peine de mort pour nous qui le croiserions. Pauvre Claire, pauvre jeune femme confrontée en outre à une justice à l’agonie…
Cet exemple montre de façon criante la faillite TOTALE de l’état. Mais Macron dira que c’est à cause de la Russie, car il préfère détourner le regard plutôt que d’affronter d’abord les problèmes sur son propre pays.
il ne doit pas tourner le regard, il est toujours parti se montrer à l’étranger.
Vous avez raison
Et c’est quoi la peine maximale? 10 ans? Avec préventive et remises de peine,sas 4 ans il est dehors si pas avant. Le premier rôle de l’état, à part nus piquer des sous c’est notre sécurité en échange d’avoir déposé les armes pour pouvoir vivre en paix.
La peine maximum dans un tel cas ? Un « rappel à la loi » et encore, avec sursis !
On attend la suite tout mon soutien à Claire que j’admire.
Totalement aberrant !