Le sectarisme thermique d’Anne Hidalgo se poursuit
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Dans la majorité municipale parisienne, on n’a pas de pétrole mais on a des idées… de taxation. Anne Hidalgo refait parler d’elle, non pas à propos d’un vigoureux plan contre la saleté, la voirie défoncée, l’accumulation de chantiers et le pullulement de rongeurs en tout genre, mais en faveur de la mise en place du stationnement payant pour les deux-roues motorisés. Les motos et les scooters à essence devront, à partir de 2022, payer 50 % du tarif des voitures pour stationner dans la capitale.
Notre retraitée de l’Inspection du travail à 52 ans, mi-maire de la première ville de France, mi-candidate à l’élection présidentielle, aura donc rendu inclusif le stationnement pour tous ! Élu par près de 65 % d’abstentionnistes, ça donne des ailes de piloter 11 milliards de budget, plombé par 7 milliards de dettes, en hausse de 97 % depuis 2012… Il en faut, des ressources, pour nourrir le gargantuesque effectif de 52.000 fonctionnaires et contractuels, dont pas moins de 420 préposés à la communication !
Pour notre édile impôt-maniaque, pasionaria de la majorité écolo-communo-socialiste, la recette miracle ne réside pas dans la réduction du train de vie de la mairie et dans l’arrêt de la gabegie généralisée avec subventions open bar mais plutôt dans le racket légal de tous les utilisateurs d’engins motorisés dont les études montrent qu’ils viennent principalement de banlieue.
Ce sectarisme thermique ripoliné à la sauce écolo aura pour conséquence d’entraver encore plus l’accès à Paris, repoussant dans les limites périphériques l’affreux pollueur hédoniste qui refuse les moments de grâce du métro décrit par Nathalie Kosciusko-Morizet en son temps. Les automobilistes ne seront pas en reste puisque, non contents de voir leur diesel bientôt interdit dans le Grand Paris, que la puissance publique les a incités à acheter, pourront se consoler en voyant leurs tarifs de stationnement augmenter en parallèle.
Peut-on penser, au regard de ces affreuses mal nommées « coronapistes » cyclables encadrées de plots en béton barbouillés de peinture jaune, que l’ambition de notre grande timonière municipale est de transformer Paris en Cité interdite ? Présageons que l’aspiration municipale réside dans sa capacité à créer des embouteillages monstres de vélo pour les faire rentrer, in fine, dans le club de moins en moins sélect des engins taxés.
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