Le « trumpisme », nouveau tropisme d’Anne Hidalgo et cause de tous ses maux !

©Jacques Paquier-Wikimedia
©Jacques Paquier-Wikimedia

Victime d’une ingratitude sans fondement, Anne Hidalgo n’est pas aimée, elle qui fait tant et tant pour les Parisiens. Que voulez-vous, les gens sont ingrats. Plus grave, ils sont manipulés par des affreux attachés à lui nuire : c’est « la droite trumpiste de Rachida Dati », rien que des envieux, comme l’a déclaré la maire de Paris à l’AFP.

La polémique est partie d’un écho du Canard enchaîné, pourtant pas un fleuron d’extrême droite. Dans sa livraison du 29 octobre dernier, le volatile cancanait : Anne Hidalgo ne souhaiterait pas briguer un troisième mandat mais serait en route pour Bruxelles, afin d’y rejoindre un poste taillé pour elle par l’ex-maire de New-York, Michael Bloomberg. Elle y prendrait la direction de sa fondation Bloomberg Philanthropies.

Selon les informations recueillies par Le Canard, Anne Hidalgo aurait même signé son contrat d’engagement lors de sa récente visite à New-York, du 18 au 21 septembre, moment où elle aurait tout à la fois rencontré le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et son grand ami Bloomberg.

Les JO, c’est elle et rien qu’elle !

Pas question pour Madame 1.75 % (son score aux dernières présidentielles) d’admettre qu’elle ne souhaite pas se représenter. Deux indices pourtant le laisseraient penser : la confirmation par son entourage qu’elle n’en a « pas envie », et sa grande précipitation à finir de transformer Paris en paradis pour bobos à deux roues.

Dans l’entretien qu’elle a accordé à l’AFP, repris par Le Figaro, elle tacle sa rivale, la ministre de la Culture, maire du 7e arrondissement et opposante au Conseil de Paris. Le triomphe des Jeux olympiques, cet été, a « confirmé aux yeux de tous que Paris est la plus belle ville du monde, qu'elle était capable de se transformer, d'être plus apaisée, d'avoir moins de pollution tout en préservant son patrimoine », assure Anne Hidalgo. Une « réussite » qui lui revient en propre bien sûr, couronnement de « neuf ans de travail ». Une réussite si triomphale qu’elle a « fait s'écrouler comme un château de cartes toutes ces polémiques stériles que nous avions subies ». Eh oui ! Rappelez-vous : la prolifération des surmulots, la crasse, les migrants baladés d’un arrondissements à l’autre, les camés, les chantiers titanesques, la circulation impossible. Rien que des « mensonges portés principalement par la droite trumpiste de Rachida Dati », assène Anne Hidalgo.

La maire de Paris est une femme qui a depuis longtemps remplacé la réflexion par les réflexes. Sa démarche est simple : tout ce qui n’est pas avec elle est contre elle et tout ce qui est contre elle est d’extrême droite. C’est pratique sert à tout, y compris et surtout à nier la réalité.

Tout ce qui est contre elle est d’extrême droite. Les crackeux aussi ?

La réalité de Paris, c’est une ville qui a certes été ripolinée pour les JO – manifestation dont on ne connaît toujours pas le coût exact – mais qui est bien vite retombée dans ses travers. En  témoigne la situation révélée la semaine passée par Europe 1 et reprise dans les médias : des salariés du nouveau quartier du Millénaire, à la jonction d’Aubervilliers et du 19e arrondissement, dans le nord de Paris, « croisent matin et soir des consommateurs de crack, mais aussi des migrants, parfois violents. Une épreuve quotidienne, la peur au ventre, à tel point qu'une vingtaine d'agents de sécurité ont été mobilisés sur place de 7 heures du matin à 22 heures ».

Sur les 700 m qui séparent la sortie du RER de leurs bureaux « au-dessus du périphérique, des seringues, des gants et des vêtements souillés jonchent le sol », confirme RTL. Comble de l’ironie, c’est là le quotidien des trois mille agents qui travaillent au nouveau siège du ministère de la Justice. Et que fait la mairie de Paris ? Elle s’est contentée de fermer le parc squatté par les toxicos…

Elle n’a pas les moyens de faire plus, paraît-il. Il est vrai que la Cour des Comptes nous disait récemment que sa dette « atteindrait 7.9 milliards d’euros (scénario 2) ou 8.9 Md€ (scénario 1) en 2026, contre 6,62 Md€ à la fin 2020 ». Une bagatelle, et l’on comprend qu’Anne Hidalgo préfère refiler le bébé aux suivants.

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

43 commentaires

  1. Il y a surtout ces parisiens qui ont voté pour cette personne et qui en constatants les méfaits se sauvent du bourbier dans lequel ils se sont mis en venant empoisonner nos campagnes de leur présence hautaine du clown je sais tout je connais tout taisez-vous les ploucs les culs terreux je suis une lumière parisienne , ils me donnent envie de vomir ces personnages.

  2. si elle veut aller chez Bloomberg, bon debarras, et grand bien nous fasse : elle arrêtera de creuser le trou vertigineux qu’elle a déjà creusé ! Mais elle devrait se méfier, je ne pense pas que Bloomberg acceptera de payer sa gestion hasardeuse, surtout si c’est lui qui doit boucher les trous ! ….. un siège éjectable est si vite installé!

    • Oui, peut-être, mais ce ne sont les parisiens eux-mêmes qui en pâtissent le plus mais tous qui doivent venir à Paris quotidiennement ou non pour faire vivre et travailler Paris capitale de la France. Et de ceux-là, elle n’en tient aucun compte, pas plus que les soit-disants gouvernements éphémères d’ailleurs !

  3. Hidalgo, comme beaucoup d’autres ne raisonne qu’au travers du filtre « extrême droite » . C’est dire son ouverture d’esprit. Mais nous savons tous que la gauche qu’elle représente est la marche sur laquelle Mélenchon s’essuie les pieds. Là aussi, nous apprécions tout le respect dont elle est affectée.

  4. Quelle était la dette de la ville de Paris quand Chirac a quitté l’Hotel de Ville ? La dette était estimée à 1/2 milliards d’euros. Aujourd’hui, après des mandats socialistes, elle a été multipliée par 20 !
    Hidalgo devrait être. virée, jugée, ruinée.

  5. Quel est ce système où on peut pendant des années faire des erreurs, endetter à mort les habitants, détruire petit à petit une ville en laissant y proliférer l’insécurité et n’avoir aucune responsabilité et de partir dans un poste doré et surpayé.
    Il faut que les politiques paient leurs erreurs et leur idéologie délétère.
    Cette personne, incompétente devrait être jugée.

  6. Hidalgo a déglingué Paris comme Macron a déglingué la France. Une fois leurs méfais commis, l’une va se planquer à Bruxelles et l’autre se planque à l’international. Ce n’est plus leur problème mais ça va rester le notre.

  7. Prenons garde que ce ne soit ses adjoints directs plus fayots, stupides et encore plus écolo-extrémistes qu’elle ( si , c’est possible ) qui la remplacent. A mon avis, R. Dati n’est absolument pas la candidate sur lequel il faut miser pour 2026. On ne remplace pas un cheval borgne par un aveugle

  8. On devrait conseiller à la maire de Paris un appareil respiratoire mobile car elle finira de s’étouffer tant son égoïsme est démesuré. Peut-être à déjà t’elle prévu une statue à son effigie et s’est réservée une avenue à son nom.

    • Il y a dans ce pays 40 millions d’électeurs, 50 % d’abstention, Macron fut élu par environ 11 millions de personnes. Nous sommes loin d’une majorité. Pour Hidalgo et d’autres écolo-gauchistes, c’est un peu la même chose, élu par dépit et surtout par paresse des électeurs qui ne se sont pas déplacés : Vote obligatoire, comptabilisation des bulletins blancs serait, me semble-t-il, un bon début afin d’éviter d’avoir à supporter pendant des années ces égocentriques adeptes de la déconstruction de notre pays qui pillent les caisses pour assouvir leurs utopies délétères et qui, celles-ci vides, repartent sous d’autres cieux afin de poursuivre leurs œuvres.

    • Exactement,les parisiens si intelligents et cultivés, plein de non sens comme et de solidarité l’ont élue, alors qu’ils arrêtent donc tous de geindre des méfaits de leur choix stupide. En plus,je suis certain qu’ils vont en redemander une couche supplémentaire.

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