Le tueur de Southport inculpé pour terrorisme : que savait Downing Street ?

Les trois victimes de Southport. © Channel 4 News
Les trois victimes de Southport. © Channel 4 News

Au mois de juillet dernier, il y avait un cours de danse dans une école de Southport, au Royaume-Uni. Un cours consacré à la pop-star Taylor Swift, un cours banal et sans doute assez mignon auquel participaient plusieurs fillettes, sous la surveillance d’adultes. Axel Rudakubana, ressortissant britannique issu de l’immigration (mais qui ne l’est pas, puisque « nous sommes tous des enfants d’immigrés »…), âgé de 18 ans, est entré dans la salle de danse et a poignardé les enfants, comme un boucher, s’en prenant par ailleurs aux adultes qui s’interposaient. Trois petites demoiselles de six, sept et neuf ans ont succombé à leurs blessures, tandis que huit autres enfants et deux adultes ont survécu à ses coups de couteau.

Les journaux et la classe politique britanniques ont soupiré de dépit et d’impuissance : ah, si on avait pu prévoir, si on avait su, malheureusement, avec tous ces couteaux qui traînent, etc. La population du Royaume-Uni, elle, était descendue dans la rue : les Britanniques de souche, pour dénoncer l’invasion de leur pays ; les extra-Européens, aux cris d’« Allah akbar », pour agresser les premiers, qui avaient le tort d’en avoir assez de se faire agresser. Toutes les images sont encore sur Internet. La Justice de Sa Majesté avait libéré des prisonniers pour pouvoir incarcérer les méchants Blancs jugés en comparution immédiate. Business as usual.

Un manuel d'Al-Qaïda et de la ricine

On apprend, ces jours-ci, que M. Rudakubana a été mis en examen pour acte terroriste, après que la police a retrouvé chez lui un manuel d’Al-Qaïda et de la ricine, un poison utilisé dans un certain nombre d’attaques terroristes. Comment se fait-il qu’on n’apprenne cela que maintenant ? La maison du suspect n’a-t-elle pas été fouillée immédiatement après son arrestation ? N’aurait-on pas pu dire plus tôt que c’était un terroriste ? Autant de questions de simple bon sens que posent les deux candidats à la présidence du parti Tory (conservateur), Robert Jenrick et Kemi Badenoch. Le quotidien de droite The Times, dans son édition du 30 octobre, cite les deux hommes politiques : tandis que Jenrick se demande « pourquoi des faits ont été dissimulés à l’opinion publique », Badenoch conclut qu’il « est clair qu’il y a de sérieuses questions qui doivent être posées ».

Face à ces propos, qui ne relèvent pourtant pas de la fièvre complotiste, le gouvernement Starmer se drape dans une dignité de plus en plus hypothétique : une source du ministère de l’Intérieur confie au Times que les tories se dirigent vers « un avenir fait de théories du complot et de travail de sape de la confiance en nos institutions ». Un peu léger, mais ça évite d’avoir à répondre sur le fond. Le Telegraph relaie les dénégations de Downing Street, tandis que, dans le Guardian, la police locale demande qu’on ne spécule pas sur les chefs d’accusation.

Bref, on peut dire que ça se passe un peu comme chez nous. Tandis que la population et certains hommes politiques se posent les bonnes questions, les institutions (police, justice, gouvernement) et la gauche morale critiquent, non pas le fond, mais le ton. Il n’y a pourtant guère de complotisme à se demander pourquoi un lecteur des productions d’Al-Qaïda, qui fabriquait de la ricine dans son appartement, n’a pas été assez rapidement considéré comme un terroriste. Le rideau de fumée narcotique marche de moins en moins bien. L’heure des comptes approche et le pouvoir, paniqué comme une CPE de collège sensible un jour de minute de silence, ne sait plus que crier. Ce serait presque drôle à regarder, si la vie de trois petites filles innocentes ne nous rappelait pas à notre devoir de lucidité.

Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

12 commentaires

  1. Pas étonnant quand on se souvient du « traitement » par le déni et le silence des viols de centaines de jeunes Anglaises (Telford, Roterham) par des gangs pakistanais. Surtout ne pas « stigmatiser », la gauche adore ce mot…

  2. Ignoble racisme de ce monstre qui s’en prend à des enfants blancs de préférence
    Et misogyne de surcroît

    • Vous me dites pas que vous êtes étonné!. Durant des décennies les dirigeants politiques occidentaux de culture chrétiene ont voulu pactiser avec les musulmans présents dans leur pays. Rien n’était trop beau pour leur plaire en leur accordant une multitude de privilèges, de derogations legislatives ( engorgement rituel des animaux…) et une assistance juridique d’Etat (sos racisme, la licra…). En lisant le coran vous comprendriez la stratégie de conquête écrite très clairement et pêchée en toute liberté par des imams. La takiya permet à tout musulman de mentir et de duper les infidèles pour mieux les envahir puis les éliminer. Tuer des blancs va s’accentuer dans tout le monde occidental.

  3. Malgré les soumissions à l’islam des institutions britanniques qui valident la disparition prochaines des blancs dans ce pays, en France ce meurtrier ne serait pas juger puisque déclaré déséquilibré

  4. Les assassins britanniques devraient suivre les recommandations de Dame Hidalgo : « Les couteaux ça reste à la cuisine » !!

  5. C’est tout simplement de la haute trahison et je souhaite assez longtemps pour voir tous ces gens en France comme ailleurs traduis devant des vrais tribunaux populaires pour leur faire rendre compte sans leur trouver d’excuses.Par leur idéologie mortifère et leur laxisme orienté ils ont armé le bras de cet ignoble individu et condamné à la prison ceux qui tentaient simplement de dénoncer les faits.Ils sont tout simplement à vomir

  6. Typique de la gauche anglaise et de toutes les gauches, il n’est qu’à voir en France la pudeur des média devant certains crimes.

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