Le wokisme déploie ses ailes chez United Airlines

C’est une grande entreprise comme il en existe des milliers dans le monde. United Airlines compte plus de 80.000 employés, soumis à des process très inclusifs. Ainsi, les salariés reçoivent depuis peu de drôles d’emails des cadres maison. A côté du nom de l’envoyeur, la signature s’accompagne de deux mots anglais entre parenthèse : her/she. C’est en cliquant sur ces deux pronoms que les salariés maison tombent sur le pot aux roses : un long et roboratif lavage de cerveau.
Sous le titre « Parler des pronoms en milieu de travail », United Airlines explique ici à ses salariés tentés de penser qu’un homme n’est pas une femme et vice versa que ce n’est pas si simple : « De plus en plus d'employés entrent sur le lieu de travail avec des identités et des expressions de genre qui peuvent être différentes de ce à quoi nous pensons le plus souvent lorsque l'on parle de genre », entame le groupe en anglais. Vous vous méfiez ? Vous n’avez pas tort. « Alors que de nombreuses personnes transgenres s'identifient sur une échelle binaire - en tant qu'homme ou femme - certains ne le font pas et peuvent plutôt se désigner comme "genderqueer", "fluide de genre", "non binaire" ou d'autres termes », explique cette compagnie très très fluide.
« Ces identités de genre très larges (gender expansive identities) sont généralement considérées comme faisant partie de la grande communauté transgenre ». C’était donc bien cela. C’est parti : United Airlines a quitté le sol, accrochez vos ceintures ! Car « les employés ouverts au genre – ceux qui ne s'identifient pas comme homme ou femme – (…) peuvent choisir d'utiliser des pronoms à genre expansif tels que "ils, eux et les leurs" au lieu du genre "lui, lui et son" ou "elle, elle et le sien" ». Vous suivez toujours ? « De plus, des titres honorifiques genrés tels que "Ms" ou "M." peut être remplacé par le "Mx" plus inclusif ». Saccageons tout, réinventons, que diable ! « Rien n'est plus personnel que la façon dont les gens se réfèrent à nous à travers notre nom et nos pronoms, poursuit la Compagnie aérienne. Utiliser le nom choisi par une personne et les pronoms souhaités est une forme de respect mutuel et de courtoisie de base ».
On vous le disait : c’est le moment d’avoir de l’imagination ! Si vous voulez vous faire appeler New York ou Péritonite, lâchez-vous, on vous doit cette « courtoisie de base ». United Airlines entre pleins gaz dans une zone de perturbation intense des réalités éternelles. Le wokisme déploie ses ailes. « Tout le monde mérite que son nom et ses pronoms auto-attribués soient respectés sur le lieu de travail », sermonne toujours United Airlines. Si c’est simple, c’est que vous n’avez sans doute pas été au bout du sujet. Poursuivons ! « Sur le lieu de travail, les employés doivent avoir la possibilité d'articuler leur nom préféré. Et la façon dont cela est exprimé peut varier selon les paramètres - formel contre informel, e-mail contre réunions physiques, badges nominatifs, cartes de visite, etc. » En clair, vous pouvez être n’importe qui et faire surtout n’importe quoi ! Youpi !
A condition d'avoir choisi le bon genre. Car « l'expérience d'être classé dans un mauvais genre (misgendering) peut être blessante, énervante et même distrayante (sic !) », expliquent les apprentis sorciers de United Airlines. Du reste, « l'expérience d'une erreur de genre accidentelle peut être embarrassante pour les deux parties, créant des tensions et conduisant à des ruptures de communication entre les équipes et avec les clients ». Ouille ! Ca sent le blâme et le remontage de bretelles, voire la carrière brisée net. Question : pour un United Airlines flashé par la patrouille de Boulevard Voltaire, combien d’autres entreprises sont soumises humblement, sans tambours ni trompettes, par les militants de la folie woke ? Pendant qu’en France, on débat sur les plateaux ou à l’Assemblée nationale, les grands groupes internationaux sont mis au pas, un par un, en silence et sans la moindre contradiction, par des idéologues aveugles et sourds. Quel salarié mettra son poste en jeu pour protester contre les aberrations de l’entreprise qui fait vivre sa famille ? La ficelle est énorme, mais elle serre. Si vous avez constaté les ravages du wokisme dans votre entreprise, n’hésitez pas à nous le signaler, nous y prêterons toute l’attention que mérite la sauvegarde du bon sens et de la civilisation.
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20 commentaires
ils » raisonnent » comme les talibans, ça simplifie la vie, on a une grille, et on applique ….
Où est le problème?
L’Homme est une femme comme les autres. Un Long-métrage de Jean-Jacques Zilbermann. Produit par Les Films Balenciaga. Sortie en France : 11/03/1998 …
A boycotter bien évidemment . Et surtout bien imprégné les jeunes générations de nos valeurs , de nos traditions , de notre culture , de la famille avec père et mère ,ces abrutis s’essouffleront vite et seront vite oubliés .
Je n’en suis pas certain, la grande majorité des enfants sont imprégnés par ce qu’il y a sur leur smartphone, hélas. Les parents, l’école et la société en général ont démissionné. Cordialement.
Deux observations ,bien pointilleuses, je sais.
« Process ». Pourquoi ce mot anglais?
« email » Pourquoi pas courriel?
Merci à BV pour cette information. Il m’arrive d’aller aux USA de temps en temps. Je me ferai désormais obligation de boycotter cette compagnie. Quand on a le cerveau aussi délabré et qu’on dirige une compagnie aérienne, on ne peut raisonnablement garantir la sécurité des vols. Principe de précaution.
A l’instar de Zemmour, il faut rester simple : Il y a les hommes, animaux bipèdes qui ont un zizi, et les femmes, autres animaux bipèdes pourvus d’un vagin et d’un utérus. Le reste, ce qu’on dénomme le « genre », c’est à dire les orientations sexuelles, concerne la vie privée de tout un chacun et n’a pas à complexifier inutilement nos modes de communication entre bipèdes. La vie est déjà bien assez compliquée comme ça, que diable!
« Une maladie des boyaux de la tête » disait Coluche.
Y a t-il encore besoin d’expliquer à qui que ce soit, que l’apparence peut être trompeuse, en effet de plus en plus de personnes maintenant, selon la formule ancienne marchent à « voile et à vapeur » et ceci concernant les deux « genres », si à priori on leur dit monsieur ou madame, c’est aussi incertain que lorsque avant, on disait mademoiselle. Donc pour ne froisser personne il convient de rester évasif et ne rien dire, même pas bonjour, ni bonsoir, cela pourrait être mal interprété par les c.ns!
« Tout le monde mérite que son nom et ses pronoms auto-attribués soient respectés sur le lieu de travail » En ce cas je vais me faire appeler Macron-Taubira-Rousseau-Diallo.
C’est étonnant qu’un constat simple qui n’a jamais posé de problème depuis des millénaires soit remis en question un peu partout. Un homme est un homme et une femme est une femme.
Et un escargot, n’est pas une escargotte…. (lol)
Pour le coup, l’escargot serait queer, car hermaphrodite :) !
A noter que beaucoup d’entreprises qui croyaient se mettre dans le vent en s’agenouillant devant les dictats de cette minorité, se sont dépêchées de faire machine arrière lorsqu’elles ont vu que cette attitude leur faisait perdre des clients… car les clients « normaux » sont plus nombreux de ces enragés, et ce sont eux qui font vivre ces entreprises…
Ils n’ont pas essayé le genre « taré.e »?
Le vice wokiste est en train de gangréner notre culture : pub, séries tv, films, entreprises d’envergure…
Regardez bien les logos de chez nous : Total, Banque Populaire et bien d’autres (Décathlon a franchi le pas mais pas encore dans son visuel). Ne parlons pas des société étrangères qui ne sont pas étrangères à notre destruction.
Boycottons ce petit monde qui veut nous détruire et noublions pas certains de nos politiques grandiloquents…
Évacuer, à titre personnel, de notre vie toutes personnes, services, produits etc…couplés d’une façon ou d’une autre avec cet environnement indéfini est une obligation sanitaire.
Chez United Airlines, il n’y a pas que les avions qui planent et sont complètement hors sol !
La vraie question est de savoir si on peut perdre son job parce que l’on refuse d’absorber ce salmigondis nauseabond.