L’entreprise, nouveau terrain de la montée de l’intégrisme islamique
Voile, séparation des sexes, refus de serrer la main : ces exigences ne semblent plus choquer nombre de jeunes salariés.
Après les universités et le monde du sport, c’est désormais en entreprise que la tolérance envers le « fait religieux » s’impose comme une tendance grandissante. Port de signes distinctifs, demandes d’aménagements pour les fêtes religieuses, exigences alimentaires spécifiques : ces pratiques trouvent de plus en plus d’approbation et de soutien dans le monde du travail, selon un sondage publié ce 24 mars par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et l’Institut supérieur du travail (IST). Un phénomène particulièrement marqué chez les jeunes, notamment les 18-24 ans, alors que les pratiques religieuses en entreprise connaissent une très légère progression depuis 2021.
La jeunesse plus réceptive aux revendications religieuses
L’étude s’appuie sur les réponses de 1.155 salariés du secteur public ou d’entreprises privées de 100 employés et plus, dont l’âge varie entre 18 et 65 ans, soit environ 70 % des salariés français. Un chiffre édifiant, mais qui n’a pas de quoi surprendre en soi, juge Joseph Thouvenel, ancien syndicaliste à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). « Notre société occidentale a toujours pris en compte le "fait religieux" », explique-t-il auprès de BV, rappelant que la plupart des Bourses internationales demeurent fermées le Vendredi saint. Des réminiscences d’une société qui n’a pas toujours honni les démonstrations de foi sur le lieu de travail. Pour lui, cette tolérance accrue démontre avant tout « l’échec de la société matérialiste et consumériste ». Les jeunes expriment ainsi un respect grandissant pour les valeurs transcendantes de la religion, ce qu’il considère comme un « excellent signe de santé de notre jeunesse, en soi... » Si, toutefois, la variété des pratiques tolérées n’entrait pas en contradiction totale avec notre société et nos valeurs occidentales.
Plus l’intégrisme monte, plus on le tolère...
En effet, le phénomène auquel font face aujourd’hui les entreprises est tout autre que la tolérance qu’ont pu connaître les années 80. Si aucune religion n’est particulièrement mentionnée dans l’enquête, la réalité apparaît assez claire. Ainsi, chez les jeunes salariés de 18-24 ans, 46 % jugent acceptable qu’une personne refuse de s’asseoir là où une personne de l’autre sexe s’est précédemment assise. Ce taux redescend à 21 % toutes générations confondues, mais grimpe à 28 % lorsqu’il s’agit de refuser de serrer la main d’une personne du sexe opposé. Une pratique, encore une fois, bien plus tolérée chez les 18-24 ans, qui l’acceptent à 58 %, tout comme le fait qu’un prestataire de service refuse d’entrer en contact avec certains clients selon leur sexe, ce que 42 % approuvent, contre 20 % tous salariés confondus. Quant au port du voile au travail, il est plébiscité par 70 % des 18-24 ans et 36 % sur l’ensemble des participants. Autant de signes plutôt évidents qu’il s’agit, ici, d’une tolérance grandissante envers un extrémisme islamique, lui aussi croissant, alors que l’Institut Montaigne signalait déjà, en novembre dernier, une hausse historique du fait religieux en entreprise depuis ses premiers baromètres en 2012, avec une surreprésentation de l’islam dans ces revendications.
Un échec collectif face à l’islamisme
Si le phénomène est inquiétant à cause de l’intégrisme qui transparaît dans ces actes tolérés, il révèle surtout un manque de connaissance des jeunes générations sur l’islamisme, juge Joseph Thouvenel. « Ni l’Éducation nationale ni les grands médias ne font leur travail d’information sur la réalité des religions et de l’Histoire, empêchant ainsi une réflexion éclairée », déplore-t-il. Il cite l’exemple de l’Iran : « Sans connaissance de notre Histoire, on ne peut rien comprendre et on finit par tout tolérer, même l’intolérable. » Pour lui, cette situation résulte d’« une lâcheté face à la montée de l’islamisme ». Un phénomène qui, selon lui, ne relève pas du hasard mais d’« un agenda politique qui instrumentalise le fait religieux », rappelant que « l’islamisme est indissociable d’une démarche politique ».
Alienor de Pompignan
Journaliste
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34 commentaires
» L’étude s’appuie sur les réponses de 1.155 salariés du secteur public ou d’entreprises privées de 100 employés et plus, dont l’âge varie entre 18 et 65 ans, soit environ 70 % des salariés français. Un chiffre édifiant, mais qui n’a pas de quoi surprendre en soi, juge Joseph Thouvenel, ancien syndicaliste à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). « Notre société occidentale a toujours pris en compte le « fait religieux » », explique-t-il auprès de BV, rappelant que la plupart des Bourses internationales demeurent fermées le Vendredi saint. Des réminiscences d’une société qui n’a pas toujours honni les démonstrations de foi sur le lieu de travail. Pour lui, cette tolérance accrue démontre avant tout « l’échec de la société matérialiste et consumériste ».
Ce monsieur feint de voir, dans cette montée en puissance des revendications religieuses islamistes, une réaction contre le matérialisme ambiant de l’occident.
Cet irénisme, propre aux chrétiens » progressistes » qui veulent croire qu’ils adorent le même dieu qu’ Allah, est le résultat d’une profonde méconnaissance de l’ Islam .
Que M. Thouvenel lise le Coran et ouvre les yeux au sujet des multiples appels au meurtre des juifs et des chrétiens qui s’y trouvent.
Hélas, ces chrétiens aveuglés ne veulent pas voir la persécution généralisée des chrétiens pratiquée dans les pays musulmans et se réfugient dans un humanisme coupé de réalités qu’ils ne veulent pas voir, préférant jouer les idiots utiles …
Ayant vécu au Pakistan dans ma jeunesse je pourrais lui ouvrir les yeux mais la lumière lui fait vraisemblablement mal…
C’est normal les frères musulmans en profite et malheureusement ils ont raison devant la faiblesse et la peur de l’exécutif et le soutien des LFI
Anecdote : vers 2005, un mien collègue de travail auquel la direction avait imposé une collaboratrice voilée dans dans son bureau avait disposé dès le lendemain sur son bureau un crucifix ancien. La dame ayant eu le mauvais goût de s’en plaindre à la hiérarchie, cette dernière aurait dû trancher… savoureux débat sur fond de ” Qualité artistique de l’objet” versus/ “caractère non religieux du voile”. Elle a renvoyé les plaideurs dos à dos, qui ont fini par renoncer l’un et l’autre au voile et au crucifix… Version moderne de “la rose et le réséda”
Masque et gants aussi comme ça plus de transmission de maladies. Pour les mst on a la capote. Bref mieux vaut en rire.
» les 18-24 ans, qui l’acceptent à 58 %, » . Ces naïfs ne se rendent même pas compte qu’ils vont tôt où tard en faire les frais , on ne peut rien pour eux , les mettre en garde ne sert à rien , on aura toujours tord .
Le Coran n’exige pas le port du voile chez les femmes musulmanes !
Tout est dit!
Donc c’est bien de l’esclavage avec la religion comme prétexte puisque aucune femme ne le réclame!
Dans la zone de non droit, pompeusement appelée quartier prioritaire, où je réside de temps à autre, dès que j’entre dans un boulangerie, une pharmacie, un laboratoire d’analyses ou que je passe aux caisses d’une grande surface, je me trouve presque toujours face à une femme voilée.
Il s’agit effectivement d’un agenda politique qui instrumentalise le mal nommé « fait religieux » que l’on pourrait plutôt nommer entrisme, celui des frères musulmans en particulier, encouragé par l’UE pour déstabiliser les pays de civilisation chrétienne…On peut creuser plus profond sur les responsables, mais l’Arcom veille !!!
L’islam est un triptyque , une spiritualité , une loi supérieure à la loi démocratique (la charia) , un mode de gouvernement totalitaire (la théocratie).
Les résultats de ce sondage sur les salariés de 18-24 ans sont effrayants, par exemple 58% trouvent normal qu’on refuse de serrer la main d’une personne du sexe opposé ! Notre jeunesse est donc dans un état de dhimmitude avancé, fruit du lavage de cerveau par l’école, les médias et la publicité manipulés par l’entrisme islamique.
Rien de bien nouveau. On parle de tels problèmes à la Ratp depuis longtemps (refus de prendre le poste après une femme, salles de repos/prière). En parler c’est bien mais insuffisant. Depuis 20-30 ans, rien n’a été fait et ces populations de pays musulmans continuent de venir s’installer ici.
Philippe de Villiers, dans son dernier ouvrage : « Mémoricide » explique et dénonce parfaitement ce phénomène culturel. Il faudrait imposer sa lecture à tous ces imbéciles, idiots utiles à l’islamisme conquérant.
Quand vous entendez un Karl Olive bavasser ce matin sur Cnews c’est pitoyable.
Comment peut on encre donner la parole publique à ce genre d’individu indigeste.
Serait on déjà arrivé à une population française 50% musulmane ?
Il serait temps d’autoriser les statistiques , comme cela se fait dans bien d’autres pays européens .