L’épopée de l’équipe de France de football 98 : une fable antiraciste contée par les médias

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Je dois avouer que, lorsque je me suis installé devant mon téléviseur, mardi 5 juin sur France 2, pour regarder les deux documentaires sur la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde 1998 organisée par notre pays, je ne pensais pas assister à une fable politique de cette ampleur, à un "mythe" construit de toutes pièces pour nous inculquer que, le 12 juillet 1998, nous étions rentrés en l'an un d'une France sans racisme.

"Ce soir-là, le peuple de France est parti dans les rues crier sa joie de faire partie d’une nation qui avait vaincu ses haines et ses peurs" : dixit Mustapha Kessous (réalisateur, pour France 2, de "France 98 : nous nous sommes tant aimés").

Nous savions déjà tous, depuis le 10 mai 1981, avec l'ineffable Jack Lang, que nous étions passés de la nuit à la lumière. Et là, mardi 5 juin 2018, nous apprenons qu'une France raciste s'était éteinte ce mémorable 12 juillet 1998 pour ressusciter fusionnelle, dans son "black, blanc, beur", à l'image de l'équipe de France.

Et puis, patatras !

Nous découvrons, dans cette "magnifique fresque" télévisuelle, que des jeunes, invités par un couple de supporters de l'équipe de France à monter dans leur véhicule pour rejoindre la fête sur les Champs-Élysées, avaient déployé un drapeau algérien. Voici les explications du jeune Beur à la femme du conducteur interloquée : "Il a marqué deux buts, c'est un peu la victoire de l'Algérie. Il faut pas qu'ils [les Français de souche et de cœur, NDLA] oublient que Zidane est algérien."
Voilà une manière un peu particulière de dire merci à la France qui, depuis des décennies, fait de lourds sacrifices pour intégrer des millions d'immigrants.

Bref, au réalisateur du documentaire qui se demandait ce qu'il pouvait rester, aujourd'hui, de l'esprit de la victoire de 98, je réponds que, de fait, la France n'est pas un pays raciste. Et qu'il a fallu l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir et de SOS Racisme pour mettre dans la tête des "bons" Français qu'ils étaient des xénophobes. Et qu'après "ce crime contre l'humanité" que fut la colonisation, ils devaient accepter les nouveaux venus sans conditions.

Ils n'avaient pas à nous dire merci, nous devions leur demander pardon.

C'est donc sur cette escroquerie intellectuelle que s'est bâti le mythe de l'équipe de France "black, blanc, beur", beaucoup plus black que beur, d'ailleurs. En effet, sur les 22 sélectionnés (14 Blancs), il y avait sept Noirs et un seul Beur.

Et vingt ans plus tard, nous nous retrouvons avec une équipe "black, blanc, beur" avec un rapport Blancs-Noirs qui s'inverse. 14 Noirs pour 6 Blancs sur 22 joueurs (2 Beurs), oserai-je dire.

Cela ne ressemble-t-il pas à de la discrimination positive ?

Un sondage OpinionWay, paru dans Le Parisien du 7 juin 2018, indique que 53 % des Français n'ont pas une bonne image des "Bleus".

Il est vrai que les mauvaises "mœurs" de ce sport contribuent certainement à ce résultat. Mais une bonne partie de mes compatriotes, instinctivement, n'ont-ils pas le sentiment que cette équipe ne reflète pas leur identité ?

Or, dans ce même sondage, ces derniers trouvent que le brassage culturel est le premier argument en faveur de l'équipe de France. Sans doute oublient-ils, sous la pression médiatique du politiquement correct, que ce brassage vire au noir soutenu, teinté d'islam.

Un joueur de l'équipe de 1998 nous parle d'héritage de notre empire colonial pour expliquer cette particularité de notre sélection. Est-ce que cela explique tout ? Est-ce que les critères de sélection à l'entrée des centres de formation n'y contribuent pas aussi ? Et, enfin, est-ce que les joueurs concernés se font la même idée que notre Président Macron de la lourdeur de l'héritage ?

Parce qu'une majorité de Français veulent que la France reste la France, je comprends mieux la fable antiraciste qui veut nous faire avaler une immigration de masse.

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