Les aléas des énergies renouvelables : l’exemple de la Californie

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Dur été pour la Californie : nouveau record de chaleur dans la vallée de la Mort, incendies incontrôlables et, maintenant, coupures d'électricité régulières pendant plusieurs heures, privant les habitants d'une climatisation qui est loin d'être un luxe…

Comme le dit Libération, tout cela « pèse sur la santé des habitants, déjà affaiblis par l’épidémie de Covid-19 toujours forte sur la côte ouest ». Et le quotidien des bobos de préciser que « comme pour la pandémie de coronavirus, les populations les plus précaires sont les plus durement affectées ». Grande découverte : à part les ruptures d'approvisionnement en caviar ou les grèves de pilotes de jets privés, il y a effectivement peu de calamités qui n'affectent en priorité les plus défavorisés !

Et pourquoi ont-ils trop chaud, ces pauvres Californiens ? Eh bien Libération nous l'apprend : c'est parce que les « politiques immobilières passées, racistes ou basées sur la pauvreté », ont couvert les rues de bitume, matériau absorbant fortement la chaleur, « avec par endroits une différence allant jusqu’à 7 °C, par rapport aux quartiers non discriminés » (chez les Blancs, c'est connu, les rues sont réfrigérées…).

Pour les coupures d'électricité, le quotidien se fait moins disert parce que les faits mettraient en évidence les joies de la production intermittente d’électricité par éoliennes et panneaux photovoltaïques mise en place par les gauchistes au pouvoir là-bas, et très admirée par nos propres politiques.

Quand les centrales d'assistance au gaz, même tournant à plein régime, ne suffisent plus, la Californie comptait sur l'importation d'électricité des États voisins. Pas de chance : ceux-là aussi en ont à peine assez pour eux-mêmes. Et vu la latitude de la Californie, la production des panneaux photovoltaïques y baisse rapidement à partir de 16 heures solaires, alors que les besoins sont maximum entre 15 et 22 heures. Tous paramètres que n'importe quel individu au QI moyen aurait anticipés, mais Libération rassure les écolos, « sur le plan énergétique, l’État poursuit son développement massif des énergies renouvelables ». De défaite en défaite jusqu'à la victoire, en somme, avec une nouvelle idée géniale issue du syndrome trop-investi-pour-faire-marche-arrière, « l’installation de batteries géantes permettrait notamment d’éviter les pénuries ». Ben voyons !

Richard Hanlet
Richard Hanlet
Médecin en retraite, expert honoraire près la Cour d'appel de Versailles

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