Les démocraties mises à mal, selon le dernier rapport de Dominique Reynié
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La liberté et la démocratie mises à mal par les rencontres entre différentes cultures, telle est l’analyse non pas de quelque polémiste réactionnaire ou populiste mais de... la Fondation pour l’innovation politique, un think tank libéral, progressiste et européen, présidée par Dominique Reynié, politologue dont certaines prises de position illustrent bien une pensée progressiste : le mariage homosexuel, la PMA et la GPA, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ou encore la discrimination positive à Sciences Po Paris (il avait, en effet, appuyé cette suggestion à Richard Descoings, alors directeur de l’IEP, en lui faisant remarquer qu’il était déplorable qu’il n'y ait « aucun nom à consonance arabe dans la liste de la nouvelle promotion de l'ENA »).
C’est la Fondation pour l’innovation politique qui a publié l’étude « Libertés, l’épreuve du siècle », accessible sur le site https://www.fondapol.org/, qui dresse un état des lieux de la démocratie et des libertés dans le monde à travers les réponses de 47.408 personnes dans 55 pays.
Le chapitre intitulé « De quoi les démocraties ont peur » pointe des réalités rarement évoquées par les ardents défenseurs de l’européisme. Ainsi, il ressort que la confrontation entre différentes cultures sur un même sol provoque une remise en cause des fondements de la démocratie. Le chapitre est introduit en ces termes : « La liberté d’opinion est mise au défi dans des sociétés démocratiques de plus en plus multiculturelles. L’incompréhension réciproque, la défiance, voire l’hostilité, corrodent le lien social. Les rivalités interculturelles se transforment en conflits de valeurs lorsque le différend porte sur des libertés fondamentales, telles que la liberté d’opinion et la liberté de la presse. »
Les chiffres recensés par l’étude sont évocateurs : la France est l’un des pays au sein desquels la crainte de l’islamisme est la plus forte : 84 % des Français sondés craignent plutôt ou tout à fait l’islamisme. C’est bien plus que la moyenne mondiale, qui est de 59 %. Notons, toutefois, que l’étude a aussi été proposée dans des pays majoritairement musulmans. À titre d’exemple, et pour comparer avec d’autres pays européens, 82 % des Bulgares craignent plutôt ou tout à fait l’islamisme, 78 % des Belges, 76 % des Allemands, 76 % des Autrichiens.
Le rapport approfondit le problème en évoquant la faiblesse des institutions démocratiques face à ce fléau, en rappelant des réflexions d’un autre rapport publié en septembre 2021 : « Mais les démocraties sont aussi plus désemparées parce qu’elles représentent un ordre politique doux, fondé sur la liberté et les droits humains. Immanquablement les démocraties se sentent désarmées. Une envie de répression, de contrôle, de surveillance, d’expulsion, de fermeture des frontières s’exprime au grand jour » (Islamisme et populisme : une dialectique implacable », in Dominique Reynié, dir., Les Attentats islamistes dans le monde, 1979-2021, Fondation pour l’innovation politique, septembre 2021).
Une démocratie non violente, une population violente ?
Après avoir pointé le sujet de la démocratie face à l’islamisme, le rapport évoque la question du rapport entre la population et la violence. 44 % des sondés pensent que les citoyens n’arriveront plus à résoudre leurs désaccords de manière pacifique dans leurs pays et auront plus souvent recours à la violence. C'est la réponse, en particulier, de 71 % des Français interrogés. Notons qu'ils sont parmi les plus nombreux à partager cette affirmation, avec les Libanais (76 %).
En outre, une personne sur cinq (19 %) estime que le recours à la violence pour défendre ses opinions politiques peut être justifié. Et plus les personnes sont jeunes, plus elles partagent cette affirmation : 27 % des 18-34 ans contre 18 % des 35-59 ans et 9 % des plus de 60 ans. Face au délitement actuel des institutions, la violence serait donc, aux yeux des jeunes générations, l'unique porte de sortie ?
Renaud de Bourleuf
Journaliste
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25 commentaires
« Face au délitement actuel des institutions, la violence serait donc, aux yeux des jeunes générations, l’unique porte de sortie ? »
Il me semble que lorsqu’1 gouvernement bafoue sa constitution, lorsqu’il fait tirer sur 1 foule pacifique, voire sur des enfants (comme lors de la manif pour tous), tandis que des racailles sont vus comme victimes et que des mis en examens voire condamnés sont acceptés comme ministres, on peut se demander « si la violence est pas l’unique porte de sortie » pour tous
La raison de la violence : des démocraties en berne, où la justice n’est plus rendue, où les citoyens ne sont pas entendus, .. une démocratie gangrenée par la corruption, une démocratie qui est devenue une oligarchie.
……SUITE….. en sachant que la DEMOCRATIE EST LA DICTATURE DE L’IGNORANCE » restons Français vive la France et son drapeaux quant a la république un système qui permet de parler pour ne rien dire, a faire pour ne rien faire et mentir pour convaincre chacun appréciera
SI les citoyens disposent, comme le Président et les Parlementaires de l’initiative de la révision d’une Constitution ne pouvant être modifiée que par référendum, le recours à la violence est injustifié.
CLARA EGGER suivie par deux autres candidats-citoyens, A.LANGLOIS et C.MARCHANDISE prend l’engagement de lancer dés sa prise de fonction début mai, un référendum pour septembre, sur le RIC CONSTITUANT qui donnerait le pouvoir aux citoyens devenus législateurs en dernier ressort.
Bravo monsieur REYNIER vous tes un homme de bon sens , je vous écoute sur les plateforme d’information et je suis toujours séduite par vos argumentations. Il est évident que des personnes dont le nom est a consonnances Arabe peuvent entrer dans les grande école, a condition qu’ils ne soient pas déformés par leur religion, j’ai fréquenté les deux catégories ,étant d’Algérie , j’ai pu étudier et apprécier; les religieux ne seront jamais démocrates et pour la raison suivant c’est que la DEMOCRATIE
SI les citoyens disposent, comme le Président et les Parlementaires de l’initiative de la révision d’une Constitution ne pouvant être modifiée que par référendum, tout recours à la violence est injustifié.
CLARA EGGER suivie par deux autres candidats-citoyens, A.LANGLOIS et C.MARCHANDISE prend l’engagement de lancer dés sa prise de fonction début mai, un référendum pour septembre, sur le RIC CONSTITUANT qui donnerait le pouvoir aux citoyens devenus législateurs en dernier ressort.
« Contrôle, surveillance, répression », sont effectivement appliqués, mais aux autochtones, tandis que fermeture des frontières et expulsion ne sont pas réalisés pour la catégorie concernée.
Ce monsieur fait l’amalgame en oubliant de différencier.
Production étonnante de la part de ce monsieur qui dans ses participations aux émissions politiques ferait penser à une toute autre approche.
Nos démocraties sont dirigées par des représentents dogmatiques qui veulent par force imposer leur visions, mais comme dans un couplé il faut qu’il y ait une volonté des deux, sinon ça ne marche pas (jeu de mots)
M. Reynier fait du « en même temps ». Le début de l’article a confirmé mon opinion à son sujet. Un idiot utile et distingué du fédéralisme mondialiste acquis aux thèses mortifères de l’immigrationnisme. Pas étonnant d’ailleurs puisqu’il fut, il y a encore peu, si je ne me trompe, candidat LR malheureux à la députation quelque part en Occitanie. Comme un aveu de Pécressisme…
« La violence… serait donc l’unique porte de sortie » : n’est ce pas effrayant ? C’est ça la France rassemblée créée par l’emmerdeur public n° 1. Est-ce la violence de ce personnage qui déteint sur la société ?
Vivement qu’il nous libère de son despotisme, qu’il traverse la rue pour trouver un nouvel emploi et cesse de vivre aux crochets de ce peuple qu’il méprise …
C’est pas étonnant et c’est charmant ….
Les « outremers » ont-ils participé à cette étude, car eux aussi sont directement impactés par les décisions souvent brutales et ubuesques de la puissance de Bruxelles et Strasbourg.
Attention, il peut être dangereux de s’approcher de la frontière mouvante de la « bien pensance » ce nouveau fléau de notre société !
Imaginons que demain l’intelligence reigne de nouveau => de nombreux milliers d’inutiles vont devoir se volatilier ; ce sera mieux que de sacrifier des éléments utiles, et de bonsens
Dominique Reynier risque-t-il de finir au tribunal ? Ce serait original et d’un grand intérêt pour la liberté de parole !
Cette analyse devrait éclairer toutes ces personnes aveuglées par les tragiques pensées très minoritaires qui prétendent dicter notre avenir.
Les racialistes (l’idée de race, combattue, ayant presque disparue) ont réussi à ranimer la flamme de cette fracturation sociétale…
Très bon article merci, mais il serait intéressant d’avoir une granularité fine des sondages.
Combien de jeunes occidentaux sont prêt à recourir à la violence et combien de jeunes musulmans ?
Il se pourrait bien que 100% des jeunes musulmans répondent oui et 0% des occidentaux, le sondage ne reflétant que la différence de « poids » relatif dans le sondage.
Probablement pas, mais la remarque est intéressante.
bien vu …
Ces données de répartition des sondés doivent être un secret pour ne pas faire de vagues…
Il serait temps de s’apercevoir que tous les sondages sont « adaptés ». Le choix du panel interrogé en fonction du résultat à obtenir et demandé par le commanditaire est patent.
Du peuple qui a voté contre le système de Bruxelles, on dira de lui qu’il est « anti-européen, replié sur lui-même, fermé au monde, égoïste, raciste, gaulois, fermé au wokisme, illettré, fainéant qui ne traverse pas la rue pour trouver un boulot, des gens de rien, et qui tient à ses services publics, la totale quoi ! »
Mirabeau savait que ce mépris en cascade précédait les grands malheurs. « Ils », ceux d’en haut devraient l’écouter…