Les étudiants confrontés à une insécurité croissante
L’explosion de l’insécurité apparaît comme l’un des thèmes majeurs de la campagne présidentielle à droite. Si certains la considèrent comme un simple « sentiment » et ne jugent pas même bon d’évoquer ce problème essentiel dans leur programme, d’autres prennent la réalité de plein fouet.
C’est le cas pour bon nombre d’élèves des grandes écoles, qui font face à une croissance inédite de violences au sein ou aux abords de leurs établissements. Cette semaine, l’ESSEC, prestigieuse école de commerce située à Cergy, fait parler d’elle, plusieurs étudiants ayant témoigné de leur quotidien difficile dans cette commune du Val-d’Oise. « Nombre d'étudiants [sont] traumatisés et ne [veulent] plus prendre de cours terminant après le coucher du soleil par peur de rentrer seuls la nuit », explique ainsi un étudiant au Figaro, ajoutant que, ces derniers temps, la situation a « énormément empiré », pour devenir « invivable ». Dès 2017, le groupe Facebook « ESSAFE » a été fondé pour venir en aide aux étudiants confrontés à cette insécurité : « Nous l'avons ouvert après avoir constaté une recrudescence des agressions autour du campus, dans l'idée de pouvoir permettre aux étudiants de s'organiser entre eux au cas où ils devaient rentrer/venir seuls à l'école », explique Matthieu, cofondateur du groupe, toujours au Figaro. On pourrait imaginer qu’Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, se sente concerné par le sujet. Mais il est très occupé à donner des cours de musicologie sur les plateaux télé.
L’ESSEC n’est pas la seule école à pâtir de ce climat délétère. Sur le campus Mailly, près de Perpignan, les étudiants s’inquiètent également de l’insécurité montante aux abords de leur faculté. La tension est montée d’un cran, ces derniers mois, après l’agression d’une élève de troisième année : la police municipale a dû mettre en place des mesures de prévention « pour rassurer » les étudiants, qui avaient lancé une pétition. Ils dénonçaient les conditions de leurs études. À Lyon, des étudiants ont quant à eux lancé la pétition « #MonCheminSerein », demandant à l’administration de fixer la fin des cours plus tôt afin qu’ils n’aient pas à passer par le quartier de la Guillotière de nuit. On pourrait multiplier les exemples. De tous côtés, des voix s’élèvent pour dénoncer des conditions impossibles pour étudier.
Si la France veut conserver à l’international la réputation prestigieuse de ses écoles, elle devra garantir le droit à l’éducation inscrit dans sa Constitution et prendre des mesures fortes.
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40 commentaires
Peut on suggérer à ces étudiants de voter Zemmour, voire Marine dans quelques jours ?
Leur éducation fait, malheureusement, qu’il ne voit pas l’intérêt, pour eux ce serait une catastrophe.
Le problème n’est pas nouveau et les étudiants ont à maintes reprise fait par de leur inquiétude mais les gouvernements successifs n’ont pas daigné considérer la situation laissant aux collectivités locale le soin de le faire avec peu de moyens – mettre la pression en période électorale peut porter ses fruits mais tant que la justice restera aussi laxiste rien ne se règlera.
Ensauvagement de la société et laxisme de l’état .Au secours !
mais non voyons c’est juste un sentiment…………….
Et le gouvernement n’intervient pas comme d’habitude, ça doit être certainement parce qu’ils n’ont pas le temps de s’en occuper, entre la guerre contre le Covid, la guerre en Ukraine, la présidentielle; c’est trop pour un seul gouvernement.
Elle rêve la petite journaliste. Le ver est dans le fruit partout et pas seulement autour des grandes écoles.
Article malheureusement très (trop) succinct. De quoi et de qui parle-t-on ?
De vols avec violences ? De harcèlement de rue ?
Qui sont les auteurs ? Des colleurs d’affiches du RN ? Des curés en soutane ? Des scouts ?
Quelques précisions seraient nécessaires … et peut-être expliqueraient-elles la curieuse indifférence des politiques et de la justice sur le sujet.
encore une fois les « agresseurs » ne sont pas nommés, pas d’amalgame
Les auteurs ? Sûrement des amiraux néerlandais, des brasseurs belges, des horlogers suisses, des installateurs de saunas finlandais, bref tous de vilains étrangers hermétiques aux « valeurs républicaines » de la France. Mais comme ils disposent tous de hautes protections, on n’en parle pas…
D’où l’utilité de voter pour M. Zemmour pour remettre de l’ordre au sein des écoles et universités
Faut savoir ce que l’on veut ! L’insécurité avec le « mal fini » qui se prend pour l’instant pour un chef de guerre , ou un futur président qui mettra en place son programme pour ré-instaurer la paix dans nos villes et campagnes ! A vous de choisir ! Mon choix est fait !
Ils n’ont pas assez de vacance et de fric pour les loisirs. Qu’ils n’aient pas de fric pour les études pas de problème la République est là mais elle devraient au moins leur donner le smic pour profiter des loisirs .. Quant à ceux qui triment toute la journée pour leur offrir tout ces avantages ceux là n’ont pas besoin de loisirs ils ne sont né que pour travailler ce qui n’est pas le cas des pauvres étudiants diants diants parisiens.
Si les étudiants veulent que cela cesse, il faut pas voter pour Macron, Pecresse, Melenchon ou Jadot le 10 avril….
C.Q.F.D !
La France orange mécanique, ça vous dit quelque chose ?
Déjà dépassé !
Je ne peux pas plaindre des étudiants qui votent à gauche « pour être dans le bon camp, celui du Bien » (notamment les écolos ou LFI) et qui refusent d’admettre que cette même gauche est directement responsable de l’explosion de l’insécurité.
A Orléans, il y avait déjà ce genre de problèmes il y a 20ans. Des viols. Le campus est situé près d’une « cité »…
20ans, soit les années 2000, on avait déjà 20 ans d’aveuglement, de leur socialisme, derrière nous. Il reste encore des piliers de cette catastrophe dans ce monde et le plus triste c’est qu’ils se sont et se, reproduisent.
la République , qui se vante d’ être celle des Droits de l’ Homme , montre sa vraie nature:
la République des Droits de la Jungle.
il n’y a de l’ ordre que quand les kapos de la Licra donnent des coups de schlague.
Tant que la justice ne jugera pas sévèrement les délinquants et que le gouvernement fera preuve de laxisme il n’y aura pas de sécurité nulle part.
Et surtout, de bien nommer qui ils sont et d’arrêter enfin cette intolérable langue de bois. Zemmour nous montre le chemin, en cette matière.
Il suffit de commencer le redressement en mettant à la tête de l’état le candidat le plus à même de mettre en place une politique de réorganisation de la Nation.
Ah ben oui ! les bien-pensants ont eu l’idée géniale de déménager les grandes écoles dans les zônes « craignos » (sauf polytech /HEC, préservés), histoire de dégouter les bons élèves et d’inquiéter les parents ..Mais dans quel but ????
A l’époque ce n’était pas « craignos », c’est le laisser allé qui a suivi qui en est la cause.