Les étudiants de Sciences Po Strasbourg font annuler une conférence sur l’énergie : le wokisme, jusqu’où ?
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Ce jeudi 26 janvier, le directeur marketing de TotalEnergies, Thierry Pflimlin, a annulé sa conférence devant les étudiants de l’Institut politique de Strasbourg sur le sujet pourtant brûlant de l’énergie. Après une mobilisation intense, les étudiants si ouverts d'esprit ont échappé de justesse à l’éclairage d’un professionnel qui, il faut le reconnaître, cumule les fautes : non seulement Pflimlin accepte les émoluments d’une société capitaliste parmi ce qu’on fait de pire puisqu’elle est en bonne santé financière, mais Total est aussi classé parmi les méchants pollueurs, sans parler de sa propension à piller les pays pauvres pour alimenter les réservoirs des riches destructeurs de planète. Ca fait beaucoup ! Cerise sur le gâteau : « Thierry Pflimlin figure dans la liste des donateurs de Sciences Po Strasbourg », ajoute le site Rue89 qui relate les faits. Un comble pour les étudiants ! Si on ne peut même plus mordre la main qui vous nourrit, où va-t-on ? Débordée sur sa gauche, la direction de Sciences Po Strasbourg n’a plus qu’à déplorer « qu’un débat contradictoire avec un représentant d’une multinationale de l’énergie n’ait pu avoir lieu ». Un dé-quoi ? Débat ? Sur deux heures prévues en présence de ce Grand Satan énergétique, les étudiants avaient obtenu de la direction de réduire le temps de son exposé à trois quarts d’heure, le reste était dévolu aux échanges d'idées. C’était trop.
Les différents Sciences Po qui émaillent le territoire se surpassent, ces derniers temps, dans l’écologisme buté et le wokisme aveugle, à la stupéfaction des Français qui découvrent l’état d’une école et d’un diplôme qu’ils pensaient prestigieux. Révélée par BV, l’affaire de la professeur de danse de Sciences Po Paris a fait florès. Fini « homme » et « femme » ; désormais, place à une nouvelle classification : « leader » et « follower », racontions-nous. Parce qu’elle refuse cette aberration, la professeur de danse sera contrainte à la démission.
En juillet dernier, BV reprenait l’intitulé des cours de Sciences Po Toulouse : les étudiants ont le choix du roi entre « Genre, violences et prévention des violences sexistes et sexuelles/Lutte contre les LGBTQIA+phobies », les modules « Société inclusive/Prévention du racisme » ou « Égalité de genre et prévention des violences sexistes et sexuelles/Prévention du racisme ». Ils sont aussi chaudement invités par l'association féministe Les Sans-Culottes aux représentations de Viva la Vulva, un spectacle qui « lèvera le voile sur le sexe dit "féminin" en musique et avec humour ». Sympa.
Dans un tweet, le maire LR de Cannes David Lisnard avait alors dénoncé « le fléau du wokisme » qui « ne cesse d'infiltrer l'enseignement supérieur », ajoutant qu'« un réveil de l'esprit scientifique et de la liberté académique s'impose contre cette entreprise d'asservissement intellectuel ».
Se dresser contre la liberté d’expression à droite est devenu une habitude, à Sciences Po. En février 2022, Jordan Bardella, aujourd’hui président du RN, avait trouvé portes closes à Sciences Po Bordeaux, sa présence ayant déplu à quelques antifas.
À Sciences Po Grenoble, Klaus Kinzler, professeur de langue et civilisation allemandes, avait essuyé une campagne violente sur les réseaux sociaux, sa tête mise à prix pour « islamophobie ». La glissade a fini par arriver jusqu’à la presse « mainstream ». Ce 26 janvier, le quotidien Les Échos, peu suspect de militantisme débridé, titre : « Sciences Po Paris : à gauche toute ! ». Relativisation ou négation de la différence des sexes, attaques du système patriarcal, antilibéralisme, esprit de sérieux : on s’amuse bien entre militants d'extrême gauche.
« Bilan, écrivent Les Échos, alors que 57 % des étudiants [de Sciences Po Paris, NDLR] se disaient de gauche en 2022 dès le premier tour [de la présidentielle], ce chiffre atteint 71 % en 2022 », contre 41 % des jeunes du même âge en France. Et n’allez pas croire que les autres votent Zemmour ! Mélenchon capte 55 % des voix de nos étudiants dès le premier tour, suivi de Macron 21 % et de Jadot à 11 %, toujours selon Les Échos.
L’esprit Sciences Po qui favorisait les débats, l’échange des arguments et la culture contemporaine est aujourd’hui entre les mains de mini-ayatollas en Stan Smith qui excluent, bâillonnent et se bouchent les oreilles. Désormais, de plus en plus d’entreprises sont circonspectes, ce qui pousse la direction de l’école à réagir sur le terrain de la communication… sans qu’apparaisse clairement le moindre virage de fond. On peut gager sans grand risque que les grands anciens fondateurs de l’École libre des sciences politiques, Hippolyte Taine, Ernest Renan, Émile Boutmy ou Paul Leroy-Beaulieu, férus de culture française et de savoirs, rougiraient de honte.
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58 commentaires
Peut-on connaitre les noms de tous ces étudiants ?
Si tous ces étudiants sont convaincus de leurs idées, ils ne doivent pas rester dans l’hombre .Ils doivent assumer leur responsabilité .
Refuser le débat est avant tout symptomatique d’un manque d’arguments à opposer à un contradicteur.
Aujourd’hui il est de bon ton de taper sur Total Energie. L’émission de France2, Cash investigation, en a été un bon exemple la semaine dernière: Haro sur le pétrole. Il faut couper les financements à Total (le débat qui a suivi). Sauf que ceux qui veulent détruire Total aujourd’hui étaient les mêmes qui voulaient détruire le nucléaire hier, et même s’ils n’ont pas totalement réussi , on peut en voir les conséquences négatives aujourd’hui. Ceux qui ne veulent plus de pétrole mesurent-ils toutes les conséquences pour demain (il n’y a pas que les carburants, mais aussi tous les dérivés).
Alors, comme toujours la réflexion et la modération devraient être de mise. Les lieux d’apprentissage comme Sciences Po en semblent bien éloignés, privilégiant une idéologie néfaste et paresseuse.
de gros fainéants persuadés que la République pourra continuer à les entretenir jusqu’à la fin de leurs jours. S’ils savent un peu compter qu’ils prennent la dette officielle à laquelle ils rajoutent la dette hors bilan, celles des différentes couches locales et celles des entreprises publiques ou para publique et ils verront si cela peut encore durer longtemps et pas la peine de pointer du doigt les autres ou les anciens qui ont fait la gloire de la France ce sont eux les responsables.
Il faut fermer toutes les écoles de Sciences Po de France, renvoyer tous les enseignants et tous les étudiants à aller planter choux et carottes à la campagne, recréer d’autres écoles sous un autre nom et n’y admettre enseignants et étudiants que sur preuve de non-wokisme. Le wokisme doit être combattu au même titre que le djiadisme et l’islam radical, qui sont l’un et l’autre des agressions venant de pays étrangers hostiles.
Il ne faut pas faire de la discrimination à l’envers. Car il est fort possible que les actuels étudiants ont été sélectionnés sous le critère de wokisme. La pluralité des opinions permet le débat et l’ouverture d’esprit. Mais ne vous méprenez pas à la lecture de ce commentaire, le wokisme me fait vomir .
ces pseudos étudiants se complaisent dans l’entre-soi. Quand le pollueur vient pour débattre des conditions actuelles de l’énergie, ils refusent le débat, probablement qu’ils n’ont pas d’arguments à défendre, Science Po c’est la misère de la politique française. Il ne reste qu’à supprimer les subventions de ces nids de gauchistes qui ne sont pas là pour étudier mais pour imposer leur doctrine, et ces lieux ne sont pas fait pour çà. A quel moment les français se rendront-ils compte qu’ils sont les patrons, tous ces branquignols sont subventionnés par nos impôts, élus, syndicats, ONG, associations pro-migrants, la presse, et j’en oublie certainement.
Si toutes nos grandes écoles sont à cette image, le moins qu’on puisse dire c’est que nous sommes mal partis.
ceux qui sortent de sciences po ou l’ex Ena forment ce qu’on pourrait appeler l’Idiocratie .
Depuis quand des étudiants peuvent décider de l’enseignement et les connaissances qui doivent leur être dispensés ?
La Direction de Sciences Po serait débordée ? non mais c’est le monde à l’envers.
Pauvre France
Et ces étudiants seraient les futurs dirigeants de ce pays? Et bien, on a de belles années de dictature en perspective… quand on commence à trier, on sait tous comment cela finit. Il faut réagir vite…
Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’une bonne partie des chroniqueurs et des dirigeants de notre pays ont fréquenté ces écoles.
Plus tard dans une dizaine d’années…
Un employeur : « Dites-moi, à quelle époque hantiez-vous les locaux de SciencesPo ? »
L’hurluberlu : « 2022 à 2027 monsieur. »
L’employeur : « Désolé jeune homme, vous ne correspondez pas au poste. Vous devriez tenter la politique à gauche. »
Le drame, ce n’est pas la bêtise des étudiants, car il faut que jeunesse se passe. Le drame, c’est la lâcheté des dirigeants d’école censés les encadrer…
Ils feraient mieux d’annuler un conférence sur le wokisme, ça énergiserait leur niveau de connaissances intellectuelles !
j espere que total va couper ses dons a cette pseudo école , comme beaucoup de Science Po
Toutes les copines de ma fille qui ont fait des sciences po , ont toute des jobs minables ou au chomage.. Mais faut dire que beaucoup cherchent pas à bosser non plus, ça serait trop rentrer dans les rouages de l infame capitalisme. Même si elles sont bien contentes de manger et dormir au chaud grace à lui.
Mon fils, sorti en 2020 (déjà) de SPo Bordeaux a été écoeuré par le traitement réservé par une majorité de prof à qq exceptions, aux étudiants aux idées de droite tout comme bcp de ses amis, tous brillants étudiants. Résultat comme eux il a été embauché à de bons postes par des pays étrangers, généralement anglo saxon où ils sont partis. Vive la fuite des cerveaux et la Gauche nous a amené à l’invasion colonisation, la pollution résultant de l’accroissement de la population sans croissance des revenus du travail et nous conduit à la destruction de la nation et mise en minorité progressive des français de racines.
Cela augure ce que notre pays aura encore à subir, l’avenir de la France est sans cesse oblitéré par toute une populace qui s’érige en maître-penseur….
Si les Français ne réagissent pas, c’est toute une civilisation chèrement acquise qui disparaîtra.