Les Français de plus en plus hostiles aux logements sociaux : étonnant, non ?
4 minutes de lecture
Trop, c’est trop. La coupe est pleine. Selon une récente étude publiée par l’institut Hexagone, les Français tolèrent de moins en moins la création de nouveaux logements sociaux près de chez eux. « Les crispations augmentent », note Le Figaro. Ce sont désormais 44 % des personnes sondées qui se disent opposées à la création de nouveaux logements sociaux dans leur voisinage, contre 25 % en 2005. « Il y a une vraie évolution, avec un triplement en moins de 20 ans de ceux qui s’y opposent, relève François Pierrard, créateur d’Hexagone. Ce rejet est net, aussi, chez les propriétaires, 50 %, et il atteint même 53 % chez les 25-34 ans, ce qui pourrait attester en creux d’une droitisation des idées de cette jeunesse. »
Les Français acceptent de moins en moins bien la création de nouveaux logements sociaux.
→ https://t.co/fPKcpFX9i1 pic.twitter.com/ebFHhZS8dh— Le Figaro (@Le_Figaro) October 21, 2024
Comment expliquer cette évolution ? Peut-être les Français ont-ils pris conscience que le logement social leur coûte un bras. Avec un parc permettant d’héberger environ 10 millions de personnes, la France compte à elle seule un quart des logements sociaux de toute l’Europe. Elle y engloutit 38 milliards d’euros par an, soit presque quatre fois le budget de la Justice.
Un vecteur d’insécurité
Les Français se sont également aperçus que l’implantation de logements sociaux allait de pair avec une augmentation de la délinquance. En effet, un rapport commandé en 2002 par Marie-Noëlle Lienemann, secrétaire d’État au Logement, confirmait déjà que l’insécurité est plus forte dans les logements HLM qu’ailleurs. Quelque 28 % des occupants d’un logement social reconnaissent avoir souffert de plusieurs actes de délinquance, plus ou moins graves, au cours des douze derniers mois. Le pourcentage tombe à 22 % pour les habitants du privé.
Encore plus que l’insécurité physique, l’insécurité culturelle taraude les Français. Ces derniers ont bien compris que, si 70 % des ménages sont théoriquement éligibles au parc social, ce sont avant tout les immigrés et descendants d’immigrés qui en profitent. Publié en avril 2024 par la Fondapol, un rapport édifiant rédigé par le préfet Michel Aubouin, ancien inspecteur général de l’administration et directeur de l’accueil et de l’intégration des étrangers, confirme la surreprésentation des extra-Européens parmi les bénéficiaires de HLM. Ainsi, seuls 11 % des Français non immigrés bénéficieraient, aujourd’hui, d’un logement social, contre 35 % des immigrés. Certaines populations sont particulièrement privilégiées, à l’image des étrangers et descendants d’étrangers en provenance d’Afrique sahélienne (Cameroun, Mali, Nigeria, Sénégal…) : 57 % d’entre eux résident en logement social ! En clair, une famille qui vient d'arriver en France avec de nombreux enfants a plus de chances d'obtenir un logement qu'un foyer autochtone qui cotise et finance le système HLM depuis plusieurs générations. Un scandale rappelé, il y a quelques jours à peine, par Marion Maréchal. « Ce sont des logements qui ne bénéficient pas aux Français, a-t-elle dénoncé, lundi 21 octobre, pendant la matinale de Frontières. Voilà typiquement une politique qu’il faut remettre en cause. »
Le logement social coûte 35 milliards d’euros par an. C’est plus que le budget du ministère de l’Intérieur. Or, ils sont occupés à 57% par des immigrés ou descendants d’immigrés et seulement 11% des Francais non immigrés en bénéficient. pic.twitter.com/kR3BLIc0TE
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) October 21, 2024
Accusé de « parquer » les immigrés dans les banlieues malfamées, l’État s’évertue depuis plusieurs décennies à mélanger les différentes populations cohabitant sur le territoire national. Il s’y emploie à l’aide de sa loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, couramment appelée loi « SRU », qui impose un minimum de 20 % de logements sociaux aux communes urbaines. Si l’objectif affiché était de dynamiser la « mixité sociale », c’est plutôt la mixité ethnique que nos instances dirigeantes ont de fait instaurée… avec le risque de générer des tensions entre des citoyens aux modes de vie incompatibles, d'épandre la délinquance des quartiers « sensibles » sur le reste du territoire, de faire fuir les premiers arrivés et, ainsi, multiplier les quartiers communautarisés. Si on ajoute à cela que les bailleurs sociaux sont exemptés de taxe foncière (seule recette fiscale des communes depuis la suppression de la taxe d'habitation) pendant les 15 ou 20 ans qui suivent la construction de nouveaux logements sociaux...
Voilà pourquoi certains Français ne veulent plus entendre parler de nouveaux logements sociaux. Ils ne sont ni fous ni idiots.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
16 commentaires
Pour que cela change, tous les élus devraient être logés dans des logements sociaux. Ceci, avec un pointage obligatoire ainsi que la scolarisation de leur progéniture dans les écoles du quartier et des preuves d’achats dans les commerces environnants.
j’ai entendu une de ces pleureuses que France Info se plait à inviter. On les reconnait tout de suite au ton qu’elles ont, avant même de comprendre ce qu’elles disent. Donc, la dernière en date, veut que des terrains réservés pour une centrale électrique, soient utilisés pour des logements. Pourquoi pas 100 millions de logements pendant qu’on y est, et encore, ce ne sera pas suffisant. Peut-être 1 milliard. Déjà que les banlieues ressemblent à des dortoirs.
Le logement social est une affaire politique. Pour y avoir travaillé je puis dire que la place de directeur qui m’avait été proposée est passée à un copinage du maire. Une autre fois, suite examen et acceptée, ma candidature est repoussée par le maire local, car je suis trop vieux, mais lui a 30 ans de plus que moi. La troisième et dernière, je suis fichu à la porte sans raison et motif idiot, et lors du procès pour licenciement abusif, mon avocat a évoqué, sans que je lui en parle, l’aspect politique.
Maintenant, sur le terrain, pour voir l’occupation il suffit de lire les noms sur les sonnettes.
J’ai quitté le logement social il y a trop longtemps pour l’évoquer ici, mais la présence des étrangers était déjà très visible.
Pour passer de 25% de défavorables à 44%, ça fait une sacrée différence, mais après un rapide calcul la différence des 19% nouveaux « défavorables » à ces logements,on doit doit donc en déduire qu’ils étaient plus favorables avant,sans doute parce qu’ils sont maintenant touchés par ce fléau, mais tant que ça se produit chez les autres tout va bien pour soi, mais quand on est touché à son tour alors là,rien ne va plus. Il fallait y penser avant, voilà…..
Il y a trop de logements « sociaux » en France et il faut d’urgence abroger la loi SRU !!
Les gens qu’on y loge qui sont trop nombreux et qui n’étaient pas prévus d’être là.
Je pense qu’il faudrait d’abord réviser les conditions d’attribution aux logements sociaux. Fini les attributions « à vie ». Il est scandaleux que des personnes ayant un emploi (mal payé) puissent dormir dans leur voiture, ou que les logement soient réservés aux seules familles avec plusieurs enfants. Les jeunes français célibataires ou en couple sans enfant et qui travaillent peinent à se loger et n’ont pas droit aux HLM. Les personnes retraitées, qui ont cotisé toute leur vie et qui sont seules ou en couple pareil… On n’a pas trop de logements sociaux, ils sont juste mal distribué, mal répartis. L’accès au logement social devrait avoir un droit en priorité « national » sous conditions… trop de personnes sont mal logées chez nous et les loyers privés sont très lourds pour de nombreux salariés…
Au nom du respect des quotas de logements sociaux mis en place pour des raisons idéologique, il s’en construit tant dans certaines petites agglomérations, (dont celle où j’habite) qu’ils ne trouvent plus preneurs.
Cqfd
Les idiots utiles ont mis beaucoup de temps à comprendre et sur tous les sujets c’est la même chose.
Taxons l’idiotie et la dette sera vite remboursée. CQFD!
Il faut refuser de construire le moindre logement social tant qu’une enquête n’est pas menée pour savoir qui les occupe précisément et mettre à jour le grand marché de la sous-location qu’on y trouve.
Au conseil municipal de Nice, Philippe Vardon élu reconquête démontrerait – statistiques à l’appui – que le logement social serait très largement destiné à l’absorption de l’immigration massive.
Quand on est enfin propriétaire, après avoir remboursé son logement pendant 20 ans, il est légitime de s’inquiéter de la construction de logements sociaux dans les quartiers encore tranquilles. Personne n’a envie de voir son bien se déprécier à cause de la venue de populations « potentiellement problématiques », pour parler en langue de bois politicienne. L’état n’a pas parqué des populations ; elles se sont parquées elles même, entre communautés au fil du temps ! Et pour les français qui y vivaient au début, c’est vite devenu invivable ! Alors ils sont partis, pour eux mais surtout pour leurs enfants, et au prix de gros sacrifices financiers. Combien de nos politicards donneurs de leçons auraient le courage de vivre dans ces citées avec leurs familles ?
Déjà supprimer le droit d’asile et du sol.
Et faire payer les employeurs le prix du logement si ils veulent des employés étrangers.
Comme font les pays du golfe et d’Asie
Tous ces immigrés , toute cette richesse migratoire , il faudra bien loger tout ce monde .
Plus de deux millions d’immigrés sont entrés en France pendant la présidence Macron.
Histoire parisienne , un petit appartement acheté il y a plus de cinquante ans , le propriétaire s’enrichît en dormant jusqu’à aujourd’hui , la mairie de Paris décide de construire des logements sociaux en face , le prix de l’appartement est divisé par deux .