Les laïcards en Père fouettard, pas de St-Nicolas pour les enfants de Salbris !
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Après les âneries du “grand renoncement de Noël“ déjà évoquées ici – les Soleils d'hiver et autre Bon hiver en lieu et place du traditionnel Joyeux Noël –, on apprend maintenant que les laïcards s’en prennent au grand saint Nicolas.
C’est Alexandre Avril, le maire de Salbris, charmante cité solognote et « capitale française de la chasse », qui nous l’apprend sur son compte X : « Mon quotidien de maire : nous invitons les enfants de Salbris à un goûter vendredi après l’école, offert par la mairie pour la Saint-Nicolas. La directrice de l’école primaire s’indigne et fait un signalement à l’inspectrice pour “atteinte à la laïcité“. Tout va bien. »
Salbris… c’est le Raboliot de Maurice Genevoix, Le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier, la forêt de Sologne (qui a offert six chênes pour la flèche de Notre-Dame), la tarte des sœurs Tatin, les Sablais de Nançay… Bref, la France et ses traditions. Mais c’est aussi, hélas, ceux qui voudraient les voir disparaître, les laïcards teigneux qui, en cette Saint-Nicolas, se transforment en Père fouettard.
Une tradition trop européenne ?
Si le Petit Jésus a 2000 ans, le Père Noël – seule figure encore à peu près tolérée – est, comme disent les historiens, d’une grande modernité. Bénéficiant tout à la fois de la déchristianisation de notre société et de son engouement pour les mythes anglo-saxons, le bonhomme n’est apparu dans bien des régions de France qu’au début du XXe siècle, parfois même après les années 1940. Et s’il est un rival – dans la popularité – du Père Noël, c’est bien le grand saint Nicolas. C’est lui qui, dans le nord et l’est de la France, ainsi qu’en Belgique, Hollande, Allemagne et Suisse, est le grand saint protecteur des enfants. Pas le Père Noël.
À ce sujet — On vous souhaite un joyeux hiver !
Dans la nuit du 5 au 6 décembre, saint Nicolas dépose des cadeaux dans leurs souliers en passant par la cheminée tandis que sa mule l’attend, les paniers chargés de jouets, d’oranges et de friandises diverses. Mais saint Nicolas ne va pas seul. Il est aidé dans sa tâche par un valet à l’aspect effrayant appelé Pierre le Noir en Hollande, Ruprecht ou Hans Trapp en zone alémanique et Père Fouettard dans les pays de langue française.
Le grand effacement est en marche
Alors on se pose la question : qu’est-ce qui chatouille la directrice de l’école primaire de Salbris ? Peut-être est-ce parce que, comme à Romorantin, la sous-préfecture du Loir-et-Cher distante de 30 km, la communauté turque musulmane y est importante ? Avec ses moins de 5000 habitants au dernier recensement (2021), la ville de Salbris dispose en effet d’une mosquée. En septembre dernier, un match de foot a opposé l’AS Salbris à Romorantin Franco Turque au stade Roger Corrèze. Confidence d’une institutrice romorantinaise : dans les quartiers du Bourgeau et des Favignolles, nombre des enfants d’origine turque ne parlent français qu’à l’école.
Dans ces régions françaises où, dans les années 70 du siècle dernier, les Turcs sont arrivés pour remplacer ici les saisonniers agricoles (en Sologne pour la récolte des fraises et des asperges), là les bûcherons (dans le Morvan notamment), le grand effacement de nos traditions est en marche. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, il faut – quoi qu’il en coûte – éviter les heurts. On compte autant de femmes voilées sur les marchés de Romorantin ou Salbris que sur le Cours Lafayette à Toulon. Ces nouveaux Français là ne viennent pas de la très européenne Istambul mais des régions agricoles. Ce sont de fervents soutiens du président Erdogan, comme en ont témoigné les manifestations de liesse lors de sa réélection en 2023.
Le plus grave est que l’école française, par lâcheté, est devenue l’agent de ce grand effacement. En témoigne la honteuse note de l’inspecteur d’académie enjoignant les écoles de ne plus « confronter les élèves à un calendrier de l’Avent ». C’est assurément dans cette lignée que s’inscrit l’indignation de la directrice de Salbris. Et si demain les petites filles arrivent voilées à l’école, elle dira sans doute que c’est pour avoir plus chaud…
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Un vert manteau de mosquées
6 commentaires
Les seules choses raisonnables qu’aurait dû faire cette brave dame étaient d’apprendre l’histoire de Saint Nicolas à tous ses élèves, de leur apprendre la comptine (Saint Nicolas mon bon patron), de les emmener en sortie scolaire dans la cathédrale la plus proche pour leur faire admirer une crèche de Noël. Il faut éduquer les petits divers à notre sublime culture catholique. Les pisse-froid gauchistes font tout le contraire.
Je me souviens avoir fait ma scolarité de maternelle dans une école franco allemande hors contrat .
On fêtait la St Nicolas.
Il rentrait dans la classe, et on chantait mon beau sapin en Allemand
Et encore une petite lâcheté, un abandon, un accommodement raisonnable pour une partie de la population qui le plus souvent, n’en demande pas tant ! Mais si c’est cadeau… ils ne vont pas se plaindre de voir la dhimmitude gagner du terrain sans avoir à combattre. Comment susciter le respect des autres, si l’on ne se respecte même plus soi-même ?
Cette république laïcarde est de tous les maux et, à bien considérer le système républicain n’est qu’un système politique comme un autre, tout dépend de ce qu’en font les politiciens et en l’occurrence c’est une vrai pompe à fric… Le propre de la politique n’est pas de résoudre les problèmes mais de faire taire ceux qui demandent des comptes au nom de la démocratie, vaste leurre.
par chez moi au font de mon Alsace dans le jura ( extreme sud a la frontiere Suisse ) la tradition est encore bien encré, demain je cherche chez mon boulanger des ( Manalas c’est de la brioche ) et au soir du jeudi 5 mon épouse et moi mangerons ces manalas avec un bon chocolat chaud, miel ou autre confitures. Chez nous les traditions sont encore encrer dans notre adn. C’est comme Noël et la Pâque, je ne pourrais jamais m’en passer. Mager du poisson le vendredi saint c’est la tradition. Pour ce qui est du nouvel an, rien a f…..
ces gens sont amusants (enfin façon de parler). Je suis probablement plus laïc qu’eux, n’étant pas baptisé, (nous en sommes à 5 générations). Et pourtant, c’est moi qui dans ma commune grimpe dans le clocher pour faire des recherches sur l’origine de nos cloches.