Les militantes de NousToutes accusent les « féministes blanches » !
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Vous connaissez NousToutes, forcément. Ce n’est pas vous, ce n’est pas moi : c’est un collectif d’individu.e.s et d’associations fondé par Caroline De Haas et ses copines en 2017.
Toujours à la pointe des combats, du wokisme et de la repentance, elles font sur les réseaux sociaux un retentissant mea culpa. En titre et en gras : « L’appropriation des féministes blanches ». En sous-titre : « La responsabilité de dénoncer ».
Mais dénoncer quoi ? se demande la béotienne que je suis. Ben, l’appropriation, bien sûr : « Si nous, féministes blanches, avons cette place dans la société, c’est parce qu’historiquement, les féministes blanches ont volé les idées des féministes racisées des banlieues. »
Olympe de Gouges, née en 1747 ; « la suffragette française » Hubertine Auclert, née en 1848 ; l’ineffable Simone de Beauvoir, grande bourgeoise née en 1908, qui tapait volontiers dans le cheptel de ses étudiantes avant de les repasser à Sartre, son époux à l’existentialisme libidineux... toutes doivent se retourner dans leur tombe. Car si l’on comprend bien NousToutes, à condition qu’il y ait quelque chose à comprendre à leur saillie débile, le féminisme serait né il y a tout juste vingt ans, dans les cages d’escalier de Ni Putes Ni Soumises, sous Raffarin II. Un temps où les filles de banlieue espéraient encore pouvoir sortir tête nue, quand les militantes « féministes » de NousToutes ne défendaient pas encore le voile et l’abaya au nom de la liberté vestimentaire et de la lutte contre l’islamophobie.
La charité chrétienne voudrait que l’on plaigne ces pauvres égarées, au moins qu’on déplore le gloubi-boulga qui leur tient lieu de cervelle, mais la compassion est un bien trop précieux pour être dilapidé. Disons-le, celles qui ont pensé ce slogan débile, l’ont écrit, l’ont avalisé, l’ont publié, sont les victimes d’une société emportée par sa folie destructrice. NousToutes est en effet emblématique en son genre.
« Ouvert à toutes et tous », le collectif « est constitué d’activistes bénévoles dont l’objectif est d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles dont sont massivement victimes les femmes et les enfants en France », lit-on sur leur site. Du coup, comme on y rencontre essentiellement des femmes (disons des personnes avec utérus et menstrues), c’est-à-dire des êtres constitutivement fragiles et imbéciles, NousToutes organise des formations.
Si l’on veut lutter contre l’horrible patriarcat qui nous opprime, disent les sœurs, il importe de « connaître les chiffres, connaître les bases sur les violences sexistes et sexuelles » et « suivre les formations pour reconnaître les violences ». C’est vrai, une femme, c’est bête par nature, ça ne peut pas savoir que ça subit des violences quand ça prend une baffe ou quand ça se fait insulter. Alors, il faut la former. En toute sororité et loin des clichés.
Au menu : « Apprendre à repérer où et comment se manifeste la culture du viol (culture, médias, publicité, institution). » Vous noterez qu’il n’est pas question des cages d’escalier ou des caves où serait pourtant né le féminisme. Passons. Prochainement : « Éléments de base sur la question des violences de genre : définitions, chiffres clés, mécanismes des violences, que dire à une victime ? » puis « Révolution lesbienne : rompre avec le tabou de l’hétérosexualité ». Cette dernière formation sera assurée en mai prochain par Jules Falquet, chercheuse féministe et professeur au département de philosophie de l’université Paris 8. Etc.
On se demande ici qui est Jules Falquet. Sa biographie sur Wikipédia nous plonge dans une perplexité certaine : elle est « maîtresse » de conférence en sociologie, responsable de la spécialité « Genre et changement social et politique : perspectives transnationales », « habilité » à diriger des recherches en tant que « professeur ». Compliqué. On serait plutôt NousPasToutes...
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22 commentaires
« Révolution lesbienne : rompre avec le tabou de l’hétérosexualité ». Cette dernière formation sera assurée en mai prochain par Jules Falquet, chercheuse féministe et professeur au département de philosophie de l’université Paris 8. Etc. »
Ça ferait un excellent début de sketch.
Nos Universités ayant formé tant d’inutiles soit disant sociologues, qu’il faut bien qu’ils se trouvent une idéologie à défendre. Le pays a tant de vrais problèmes à résoudre qu’il est temps de renvoyer ces zozos à leurs chers études, ou au chômage.
En effet, l’égalité hommes femmes, sous toutes ses formes, est un principe louable. D’un autre côté évidement il faut réussir à qu’il n’y ai aucune différence entre ces deux sexes, et dire peu de différence, c’est pas qu’une vue d’esprit, mais a l’heure actuel, il ne faut pas se tromper de méthode car les inconvénients peuvent être pire que les avantages. Par galanterie qui ne favorise pas quelque chose à une femme, çà ce vois actuellement dans un exemple vécu, lors qu’une femme, dans le RER, visiblement ayant besoin d’être assise sollicitait la place d’une personne et s’est vue refusé sa demande parce qu’il n’y avait pas de raisons de faire une différence homme femme. Cette événement, visiblement anodin, ne peut, dans l’avenir que s’aggraver.
Preuve s’il en fallait encore que notre psychiatrie est dans un état lamentable, autant, voire plus encore, que la médecine en général ! Ce qui est plus grave, c’est que ces gens là ont entre leurs mains la formation de nos jeunes cerveaux. Je maintiens que tous les gouvernants, décideurs, enseignants, etc. devraient être soumis à un examen psychiatrique approfondi avec de leur laisser les rennes d’un quelconque pouvoir ou la possibilité de modeler les cerveaux de notre jeunesse ….
Des millions de morts d’innocents auraient pu être évitées au siècle dernier si cette prophylaxie avait été mise en place.
A force d’exagérations et de ridicule Il .y aura un revirement dans l’autre sens .
Élisabeth Badinter a dit-il y a plusieurs années que les féministes faisaient fausse route , ne gagnaient pas grand chose et perdaient beaucoup mais la mode n’est plus à la famille traditionnelle, les jeunes seront élevés par des robots et l’intelligence artificielle est en voie de remplacer nos élites. Ceux qui seront irremplaçables sont les travailleurs manuels.
Le changement de société est en marche et l’accouchement est difficile
De Haas et toutes ses acolytes diffusent le crétinisme et la bêtise sans vergogne A se demander si elles ont un cerveau dignement constitué
Aucun interêt .
Le drame de notre temps c’est que la bêtise se soit mise à penser .
Que ne faut t il pas faire pour exister un bref instant médiatique? C’est du délire intellectuel d’une classe bobo qui manipule les masses fragiles, les ados, les désabusés etc.
Excellent article, merci. C’est le propre des imbéciles de penser que le monde à commencé avec eux (ou elles en l’occurrence). Si les violences faites aux femmes ne datent malheureusement pas d’hier, on ne peut pas dire que le place des banlieues, des cages d’escaliers et des personnes « racisés » ait arrangé les choses.
Caroline de Haas : en voilà une qui a trouvé un sacré filon. Subventions diverses et variées, « formations » en entreprises et dans les administrations, tout est bon pour faire tourner le tiroir-caisse à plein régime !
Une femme ne serait jamais qu’un homme comme les autres si ce n’était la « joie de porter un enfant », comme chantait l’ami de « la Maladie d’Amour » .
« la Joie de porter un enfant » : tellement vrai.
Cela été les deux plus grands bonheur de ma vie (mes deux enfants).
Sentir cette vie en soi, sentir cette présence, fruit de l’amour entre la mère et le père, sentir cet enfant bouger au son des musiques préférées de la mère et du père, monter sous la main du père lorsque avec amour, il pose la main sur le ventre de la mère de son enfant (haptonomie).
Et là, j’avoue me dire que, bien que le père sente l’enfant se lover et se balancer sous ses mains et que ce soit merveilleux pour lui, eh bien, la mère a une chance encore plus merveilleuse, incomparable, et je me dis que oui, être une femme, une mère, c’est une aventure fantastique, la joie la plus pure et la plus grande qu’il nous a été donné de vivre..
Ce n’est pas un règlement de comptes à coups de sacs à main…
Mais c’est un règlement de comptes de gros godillots, dont les lacets sont des grosses ficelles !
Que de bêtises; Et peine perdue plus l*argent qui ferait le bonheur des familles qui ne mangent, que deux repas par jour! Et un Macron dont des gens vont encore lui serrer la main quand il ose sortir de sa tagnière. Que de faut culs! Pauvre Pays, si on peu encore appeller un Pays ou une île dans l*Europe
Très bon article ! On marche sur la tête !
J’en ai marre de ces féministes ! Je suis et je reste (je me répète et le répèterai à chaque fois !) femme blanche française hétérosexuelle, mère, grand-mère, catholique , fière de mon pays ! Ne leur en déplaise !
Et dire que des entreprises paient De Haas pour la former (formater…) leurs salariés. Toujours plus loin dans la bêtise.