Les parents de Thomas « bouleversés » après le livre sur Crépol

« Une plaidoirie avant l’heure. » Par la voix de leur avocat, Maître Alexandre Farelly, les parents de Thomas, tué le 18 novembre 2023, dénoncent la publication du livre-enquête Une nuit en France. Anatomie du fait divers qui a déchiré le pays (Grasset) qui revient sur le drame de Crépol. Selon leur conseil, les proches de Thomas « ont été bouleversés par la publication de ce livre ». Les parents du jeune rugbyman mortellement poignardé dénoncent notamment avec « colère » « de nombreux passages très gênants ». Selon eux, les auteurs de cet ouvrage tendraient « à banaliser le port d’armes, la violence meurtrière, l’omerta et la victimisation des mis en cause ». En effet, comme BV l’analysait au lendemain de la parution de ce livre, les trois auteurs finissent toujours par excuser - ou, du moins, minimiser - l’attitude des mis en cause. Ainsi, si les jeunes de la Monnaie prennent la fuite après la soirée de Crépol, c’est parce qu’ils « sont dépassés par la situation », nous expliquent les auteurs. S’ils refusent de collaborer avec les forces de l’ordre, c’est parce qu’ils « jou[ent] les idiots ». Et lors de leur promotion médiatique, l’un des auteurs ira jusqu’à sous-entendre que si ces jeunes étaient venus armés au bal, c’était « pour couper du shit »…
La famille de Thomas réfléchit « aux suites judiciaires qui pourraient être données ». « Mais gaspiller le peu d'énergie qu'ils ont dans des recours n'est sans doute pas la solution », ajoute leur avocat. Alors que l’instruction est toujours en cours, les proches de Thomas appellent à laisser le temps à la Justice de faire son travail. « Le temps n'est pas celui des livres, des romans, des interprétations des uns et des autres mais celui de la justice, qui doit être respectée par tous », explique leur conseil . « Ils s'efforcent, chaque jour, de choisir la vie au lieu de la haine, pour Thomas. […] Respecter le temps judiciaire, c'est respecter Thomas », conclut le communiqué.
Des avis très tranchés sur Amazon
Avant les parents de Thomas, l’association des victimes du bal de Crépol avait déjà dénoncé cet ouvrage. C’est un « ramassis de conneries », s’insurgeait l’association, sur sa page Facebook, un livre « honteux », « une enquête à charge contre les vraies victimes ». « Il n'y a aucune excuse à prendre la vie de quelqu'un ou même tenter de la prendre. […] Ne laissons pas une poignée de journalistes réécrire l'Histoire et laissons la Justice faire son travail », ajoutait le collectif. Et Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, contactée par BV, pointait du doigt « une tentative de manipulation de l’opinion ».
Sur Amazon, de nombreux internautes partagent, également, un avis très critique et sévère sur ce livre. Sur la plate-forme, le livre obtient la faible note de 1,4 sur 5. Certains dénoncent une cabale organisée contre le livre. Mais, parmi les lecteurs déçus, l’un d’eux, qui se présente comme un habitant de Crépol, semble avoir lu avec attention l'ouvrage et ne mâche pas ses mots. Outre une erreur factuelle - le livre situe Crépol en Isère -, l’homme dénonce un « brûlot ». Il regrette que les auteurs peignent un portrait « caricatural » de sa commune. Selon lui, si « le livre reconnaît le caractère violent des agresseurs », l’ouvrage donnerait une « présentation orientée ». « On peut se demander si les auteurs n’ont pas voulu dépeindre Crépol et tous ses habitants comme racistes », explique-t-il. Un autre lecteur s'agace contre « un plaidoyer biaisé visant à excuser les coupables d’un meurtre ».
Suite à la sortie de leur ouvrage et à leur tournée médiatique pour en assurer la promotion, les auteurs ont annoncé déposer plainte pour menaces de mort et injures.
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36 commentaires
Honte à ces deux journalistes ,et ce livre sur Crépol, verdict rendu avant le jugement
Ce ne sera une surprise pour personne si je dis que les auteurs de ce minable plaidoyer pour les « jeunes du quartier de la Monnaie » ont été les invités de France Inter pour célébrer la sortie de leur livre. J’ai écouté leurs arguments, qui allaient tous dans le même sens, celui de minimiser ce crime. Selon eux il s’agit d’une rixe entre garçons, comme il en existe depuis toujours à la sortie des bals, d’une bagarre entre mâles, bref d’une histoire de testostérone… Les criminels sont venus armés, certes, mais ils n’avaient pas l’intention de s’en servir. C’est le mauvais accueil ressenti qui est responsable de leurs actes. Il est évident que cet entretien sur une radio gauchiste visait à déculpabiliser les auteurs tout en jetant des soupçons de racisme sur les victimes. Comme toujours, l’inversion des valeurs et les mensonges à la place de la vérité ! Le comble c’est qu’ils osent encore porter plainte !
La censure de fait existe à l’encontre des ouvrages malpensants (libraires refusant de présenter les ouvrages notamment), mais dans un tel cas, c’est évidemment tout le contraire. Tout ce qui va dans le sens de l’excuse, de la « tolérance », etc. est bienvenu. On en vient à regretter le temps de nos rois qui n’hésitaient pas à mettre en oeuvre la censure, mais pour des raisons justifiées.
« Une nuit en France. Anatomie du fait divers qui a déchiré le pays », un livre très probablement rédigé pour être bien vendu en profitant du tapage médiatique fait autour d’un évènement qui n’a certainement rien d’un fait divers, n’en déplaise aux auteurs. Ils ont le droit d’avoir une opinion, on a encore le droit de ne pas la partager.
En l’occurrence dans cette affaire tragique , la justice est en mode tortillard , l’auteur court toujours , elle ne reconnait pas le racisme » antiblanc » pourtant témoigné par plusieurs , au final , nous risquons d’être une fois de plus très déçus par cette justice …
Trois auteurs, trois soutiens aux criminels et à ceux à venir. Un meurtre fait de sang-froid n’est pas un fait divers, rien que le titre n’aurait pas dû être accepté par l’éditeur.
Les médias officiels tentent de manipuler l’opinion et de faire passer allègrement tous les mensonges, comme de dire que si ces jeunes étaient venus armés au bal, c’était « pour couper du shit »…, comme de prétendre par exemple que les Nazis se sont inspirés, à Oradour sur Glane des horreurs commises par les Français en Algérie (un grand merci à Aphatie). À vouloir tordre la vérité ou le réel, les arguments en deviennent burlesques, grotesques. Nous sommes en plein théâtre de l’absurde, une parodie de la vérité qui atteint des sommets de la bouffonnerie abracadabrante.
Il faut dire que cela peut marcher avec une partie du bon peuple qui manque de bon sens, et plus encore d’esprit critique. Certains se réfugient dans la crédulité (comme de croire que les Russes vont envahir la France, une aberration de plus), condition moderne de gouverner un pays comme la France. Avec la complicité des dirigeants et l’aide perverse des moyens de communication modernes mis largement à la disposition du peuple.
C’est ainsi qu’on ne voit pas se créer et se développer une immigration massive, hostile et conquérante, une insécurité grandissante et un appauvrissement irrémédiable. Comme la grenouille dans l’eau chaude…
Essayons de redonnons du bon sens à nos enfants, aux médias et aux universités. S’il est encore temps
@Montvives: je ne sais pas si les nazis, à Oradour se sont inspirés de ce qui avait été fait en Algérie, ce qui est sur, c’est que notre si belle république avait montré l’exemple aux Lucs sur Boulogne.
j’aimerais que cette pauvre famille attaque les responsables de ce torchon
il faut que l’impunité cesse
Dans ce monde très macronien, aux antipodes de celui du Général Charles de Gaulle, honneur et patrie, plus rien ne nous étonne. Nous avons ce groupuscule LFI en soutien du Hamas, sans que cela provoque un quelconque éternuement de Macron. Nous avons cet assaut de délinquants au slogan « on va tuer du blanc », qui a conduit au décès de Thomas sans que cela émeuve une Justice dans le déni d’un racisme clairement affiché. Nous avons une condamnation de Zemmour pour avoir simplement évoqué cette réalité. Une France en décomposition avancée.
On sait, depuis Chamfort, qu’en France, hélas, « on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ».
Criminels et victimes sont en quelque sorte mises dos à dos suggérant peut-être que les rôles auraient pu être inversés.
C’est une rixe qui a mal tourné ;voilà, circulez.
la puissance médiatique est impressionnante et derrière cela fait des dégâts la preuve des journalistes arrivent à travestir la vérité ce qui veut dire que la bataille pour les prochaines présidentielles sera rude en face nos adversaires qui seront sont soudés et nous seront dispersés comme d’ habitude alors si nous voulons gagner la bataille des idées 1) combattre l’ espace médiatique 2) l’ union de toutes les droites 3) choisir le candidat qui aura le courage de tout changer
De tout coeur avec les parents .Honte à ces journalistes et j’espère que leurs « torchon » sera un flop
Ouvrage sorti trop hâtivement
Des injures, c’est tout ce que les auteurs méritent, avec un bon procès pour mensonges et diffamation.
D’autant plus que ce torchon a été publié avant que la Justice n’ait fini son travail.
Ce bouquin est sans intérêt comme leurs auteurs et un ramassis de mensonges