Les parents d’Émile parlent : honte aux médias qui se sont acharnés sur eux
L’entretien très touchant accordé par les parents d’Émile au magazine Famille chrétienne sonne comme une gifle pour certains médias - ceux qui, entre ignorance crasse, malveillance idéologique et recherche de scoops, ont malmené sans le moindre scrupule une famille dans le malheur - et comme une leçon pour tous les autres : un journaliste ne devrait pas faire ça.
L’objectif premier de Colomban et Marie, quand ils se sont livrés au journaliste Samuel Pruvot, n’était pas de régler des comptes : pour les besoins de l’enquête, on leur avait demandé au début de garder le silence mais ils voulaient à présent exprimer leur reconnaissance. Dire merci à tous ceux, en France comme à l’étranger, qui les avaient entourés de leur soutien, de leur aide, de leur affection, de leurs gentils mots, de leurs prières. Une immense vague de compassion qui les a touchés au cœur et émus aux larmes : « Parfois, nous sommes submergés par le chagrin et l’angoisse, confient-ils. On désespère un moment, et ensuite on est comme soulevés par l’espérance à cause d’une lettre ou d’un signe qui nous touche. »
S’ils ont choisi Famille chrétienne, ce n’est pas au hasard
S’ils ont choisi Famille chrétienne, ce n’est cependant pas au hasard. « Ils cherchaient un média à la fois grand public et susceptible de comprendre leur souffrance et leur espérance de catholiques », explique Samuel Pruvot à BV. « Nous étions conscients que la plupart des journalistes ne sont pas en mesure de comprendre le monde catholique », commente, de fait, tristement la jeune mère au cours de l'entretien : « Ils ne saisissent pas toujours le sens des mots : tout peut être déformé, compris de travers, voire volontairement caricaturé… » Colomban, son mari, renchérit : « Certains médias se sont permis de raconter n’importe quoi sous prétexte que nous étions cathos. » Un exemple ? La supposée découverte soudaine d’une « réunion de famille » pendant les faits, suggérant insidieusement « un sordide drame familial »… Il s’agissait des frères et sœurs de Marie habitant encore chez leurs parents : une famille nombreuse sous le même toit, c’est tout. Ils confient avoir été blessés par ces inepties proférées sur leur compte et sur celui de leurs parents avec lesquels ils restent soudés. « Il a fallu beaucoup d’inhumanité à certains pour se moquer de la disparition d’Émile, et pour d’autres s’en réjouir sur les réseaux sociaux à cause de nos opinions réelles ou supposées », déplore le jeune père. L'entretien est pour eux l’occasion de rétablir la vérité : ils ne vivent pas en autarcie. Ils ne sont ni fachos, ni intégristes, ni sectaires, ni illuminés. Quoi d'autre, encore ?
À l’ère des fact checkers pointilleux traquant chez leurs confrères le moindre mot de travers et le point-virgule mal placé, aucune leçon n’a été tirée du désastre de l’affaire Gregory. Les faits sont bien sûr différents, mais il y a beaucoup de similitudes, et notamment le comportement abject de certains journalistes. Dans Libération, en juillet 1985, Marguerite Duras, tout en prétendant justifier l'infanticide, pointait du doigt Christine Vuillemin : « Sublime, forcément sublime. » À cette époque, c’était l’aspect « lutte des classes » qui excitait la presse de gauche, et l’occasion de faire un monstre d’une mère, au centre, par nature, de la famille, l'institution qu’ils exècrent. Que la police et la gendarmerie s’intéressent à la piste des proches, et donc à la famille parce que, mécaniquement, celle-ci constitue le premier cercle en contact avec l’enfant, est logique et normal. Que des journalistes jettent en pâture sans la moindre preuve des jeunes parents accablés par le chagrin ne l'est pas du tout.
Déjà, en leur temps, les parents de Grégory s'étaient confiés à un média catholique
En 2006, c’est à un autre média catholique, La Croix, parce que celui-ci, estimaient-ils, avait traité leur drame avec respect, que les parents du petit Grégory - restés bien unis et désormais parents de trois autres enfants - avaient choisi de parler. Ils avaient eux aussi dénoncé les « dérapages de la presse » qui avait « tout sali ».
« Cet entretien avec les parents d’Émile restera le plus marquant de ma vie », confie à BV Samuel Pruvot. « Un vrai coup de poing dans le ventre. » « En comparaison, interroger Nicolas Sarkozy ou Emmanuel Macron [le journaliste de Famille chrétienne est notamment l’auteur de 2017, les candidats à confesse, aux Éditions du Rocher NDLR], n’est rien. » On veut bien le croire. Samuel Pruvot été frappé par l’extrême jeunesse des parents - « Porter une telle croix à cet âge… » - mais aussi par leur maturité et leur dignité : « Nous continuons à implorer le Seigneur. Nous ne tournons pas la page et nous continuons à espérer… Nous demandons à tous ceux qui veulent faire quelque chose pour nous de continuer à prier. » Une phrase de Colomban et Marie que certains journalistes jugeront sans doute « illuminée ». Mais quand on ne comprend pas et qu’on ne sait rien, mieux vaut se taire. Ce devrait être la sage ligne de conduite de toute notre profession.
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71 commentaires
Merci à Gabrielle Cluzel de dire enfin à voix haute ce que le public ose à peine murmurer. Honte à ces journalistes, qui d’ailleurs n’en sont plus dès lors qu’ils ont refusé la charte de déontologie de la profession. On a tout lu dans des titres racoleurs : Émile retrouvé mort ; la famille suspecte ; le père d’extrême-droite, soutien de Zemmour ; ils appartiennent à une secte, etc. Mesdames et messieurs qui avez osé écrire ces horreurs, vous n’êtes pas dignes du titre de journaliste, vous n’êtes que des vermines qui répandez les pires calomnies.
Honte sur tous ces journalistes (sans doute gauchistes). Ils nous ont fait le coup inverse avec MAHEL, ce « petit ange » responsable d’une révolte sans nom dont la location d’un véhicule polonais pour transporte de la drogue n’a soulevé aucune remarque. Je suis saturé de toutes ces rédactions qui nous pourrissent la vie.
La plupart des journalistes sont des mélanchonistes à peine déguisés : ainsi de l’indignation à la nomination de Geoffroy Lejeune au JDD, exemple type de procès d’intention. Dans le cas du drame de ce petit Émile, les fausses nouvelles, les commentaires tendancieux, les suppositions dénuées du moindre fondement, etc. ont fleuri dans les journaux et médias bienpensants. Pauvre France.
Quand je pense que nous sommes forcés, par nos impôts de subventionner ces charognards qui osent se prétendre journalistes.. Le choix de Famille Chrétienne est tout à fait cohérent, un journal bienveillant dans lequel d’ailleurs on retrouve régulièrement la plume alerte de Gabrielle
La mesure qui définissait assez bien le génie français a pratiquement disparu . Nous connaissons des journalistes indignes !
Soutien total à cette famille , dans la prière et nos pensées de chaque jour.
Puisse la Sainte Vierge veiller sur cet ange et sur ses parents qui en ont bien besoin.
Comment des journalistes dignes de ce nom et de leur déontologie peuvent être aussi immondes au point de vouloir faire croire que la disparition d’Emile ne serait que la suite logique de la façon d’être, de penser, de vivre leur foi chrétienne des parents.
Vraiment les dits journalistes sont d’une part d’une ignorance crasse sur la connaissance de la religion catholique, et, d’autre part qu’ils vont chercher leurs informations dans les égouts dans lesquels ils se complaisent.
C’est même à se demander si certains journalistes … n’attendent pas que les vrais coupables soient les parents , ils s’en délectent , triste société .
les médias poubelles ne reculent devant rien pour vendre leur torchons y compris a s’acharner sur des familles dans la peineet d’autant plus si elles sont chrétiennes et étiquetées extrême droite par la gaucho sphère
Mes prières vont chaque soir à ce tout petit bout’chou : Que la Vierge Marie Dde L a Salette et Benoite Rencurel , dans ces vallées alpines qui font un peu peur, l’aient pris sous leurs ailes bienveillantes protectrices..
je suis scandalisé du manque de professionnalisme de certains journalistes qui confondent idéologie et journalisme ,toujours les mêmes bien entendus ,comment peut faire souffrir une famille à ce point ? je me rappelle d’avoir entendu une speudo journaliste demander au préfet si on fouillait dans le passé d’extrême droite du papa ! C’est abbérant ! En déduction les pestiférés de »l’extrême droite » (qui commence à la droite du modem ,ceci dit en passant ) sont donc des criminels en puissance voire des sadiques qui brulent leur enfants pour l’adoration de je ne sais quel dieu….. je prie pour cette famille ,qu’elle soit certaine de mon soutien sans faille
les médias d’extrême gauche ne reculent devant aucune méthode dégoutante dès qu’ils peuvent salir des gens dans la peine suite a la perte d’un être cher