Les salariés de l’hôpital de Brive refusent l’arrivée du « cannibale »
Le héros du jour s’appelle Ahmed B. C’est, nous dit-on, « un colosse » de 54 ans qui pèse plus de 100 kg pour 1,90 m ; autrement dit; ce n’est pas un gars qu’on ceinture facilement.
Si Ahmed B. est célèbre, c’est parce qu’il a commis des crimes d’une particulière barbarie : il a, en 1997, éventré un passant en pleine rue puis, une fois incarcéré, en 2004, dévoré la cervelle d’un de ses codétenus. Ahmed B. est logiquement interné en « unité pour malades difficiles » à Eygurande, un établissement psychiatrique hautement sécurisé pour les malades dangereux, et son cas est examiné, ce vendredi, en vue d’un « assouplissement » de ses conditions de détention. Il est, ainsi, envisagé de le transférer dans le service psychiatrique Henri Laborit de l'hôpital de Brive. C’est, in fine, le préfet de Corrèze qui va trancher… contre l’avis du personnel.
Car les salariés ont d’ores et déjà adressé une lettre ouverte à la direction de l’établissement : « Notre expérience et notre expertise professionnelles […] nous amènent à penser que nous avons la légitimité pour nous opposer au transfert dans notre service hospitalier d’un tel patient à la dangerosité potentielle évidente et avérée », écrivent-ils. En effet, n’étant pas une unité de soins intensifs psychiatriques (USIP) mais bien un SSIP (service de soins intensifs), ils ne « ne disposent ainsi pas des mêmes moyens humains, matériels et thérapeutiques ».
Le lecteur nous pardonnera les détails sordides, mais il est utile, à ce stade, d’évoquer les faits tels que rapportés par l’avocate d’Ahmed B. au Figaro : le 19 novembre 1997, Ahmed B., 29 ans, a attaqué en pleine rue Philippe M. « Il lui a planté un couteau dans l'abdomen, a fait remonter la lame tout le long de son ventre et lui a arraché des côtes. Il est ensuite monté dans une voiture volée, a roulé à plusieurs reprises sur le cadavre et a pris la fuite. » Les psychiatres ne l’ayant pas trouvé assez délirant, Ahmed B. a été condamné à 30 ans de prison. C’est pendant son séjour à la prison de Saint-Maur, en juillet 2004, qu’il s’en est pris à son voisin de cellule : « Le colosse a attrapé le prisonnier d'à côté et lui a fracassé le crâne avec un cendrier. Le surveillant a couru chercher des renforts et quand ils sont arrivés, Ahmed était assis par terre, à côté du cadavre, et il mangeait sa cervelle. Il en avait plein les mains, plein la bouche. »
Voilà le personnage, éventreur et cannibale, dont on s’apprête à « assouplir » la détention en raison de l’amélioration supposée de son état, pour l’envoyer dans une unité de psychiatrie ordinaire. Décidera-t-il, là encore, d’arrêter son traitement pour mieux satisfaire ses pulsions barbares ? Les soignants le craignent.
En attendant, chaque semaine, un « fait divers » met en lumière ce qui est en réalité un fait de société : les fous les plus dangereux se baladent dans les rues et le pronostic vital de la psychiatrie française est engagé.
Il n’existe, en France, que dix unités psychiatriques pour les patients dangereux qu’on ne peut garder en prison. À Eygurande, on compte un infirmier pour quatre malades et, même si tout est géré depuis l'extérieur, « l’ouverture de la porte, la lumière, l’eau… », on ne parvient pas toujours à éviter les incidents : automutilations, agressions, etc. Or, à Brive, les malades peuvent « sortir librement de leur chambre ». « Depuis le mois de juin 2022, les patients sont également autorisés à conserver leurs effets personnels, même tranchants ou contondants, à la suite des recommandations de l'agence régionale de santé. »
Il y a juste deux semaines, un « fou » poignardait des petits enfants dans un parc d’Annecy. À cette occasion, le Dr Patrick Lemoine se confiait au Figaro : « La psychiatrie dont je rêve, disait-il, est une discipline où un minimum de médicaments serait prescrit, où l’approche psychothérapique utilisant des techniques éprouvées serait privilégiée et où les patients psychiatriques ne seraient plus stigmatisés. »
Et un système où les citoyens seraient protégés des fous dangereux, ça serait sympa aussi, non ?
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Un vert manteau de mosquées
35 commentaires
Rien à ajouter ..Régression …
On dit souvent que les décideurs ne sont pas les payeurs, cette affaire en est l’illustration.
Je trouve que cet Ahmed B. a tout à fait le profil pour remplacer Benalla à l’Elysée où il pourrait assurer la garde rapprochée du roitelet …
Aucun psychiatre honnête ne peut assurer de la stabilisation d’un malade psychiatrique, les dangereux qui sont ou redeviendront dangereux, doivent impérativement être enfermés.
Je ne suis pas sûr que les fous soient du côté qu’ On croit.
Heureusement que la France, dans son immense bonté, accueille tous les jours ce genre de monstre pour le plus grand bien des Français. Dormez bien Français, la république veille sur votre martyr à venir.
Effrayant !
Ces salariés ont bien raison de refuser son admission. Sinon, dans 6 mois, il sera de nouveau dans la rue avec un bracelet electronique. Vous dites que les fous les plus dangereux se baladent dans les rues, moi je pense qu’ils sont bardés de diplômes bidon dans une spécialité qui n’est pas une science exacte, jouent aux apprentis sorciers, et qu’ils portent une blouse blanche dans des établissements psychiatriques qui devraient être plus rigoureux dans leur politique d’embauches.
La peine de mort abolie par les gauchistes serait une solution appropriée face à de tels barbares qui n ont plus rien d humain et qui ont un pouvoir de nuisance hors du commun.
Ce mec est hyper dangereux et le restera toute sa vie, alors pourquoi assouplir ses conditions de détention ? Pour tenter une expérience ? est-ce qu’il va dézinguer des malades ou bien des infirmiers ? On croit rêver… de plus à Brive les malades sont « armés ». Vous imaginez le carnage ? Moi je dis, lobotomie. Que ça lui plaise ou non.
Ce préfet met le personnel de cette hôpital en danger , c’est inadmissible .
Une cartouche de 9mm para coûte environ 50 centimes….
le préfet de Corrèze doit avoir soit un lieu d’habitation « de fonction » ou tout du moins un lieu d’habitation individuel ! … Alors que le « Golgoth psychopathe » lui soit confié et qu’il soit en garde alternée à la semaine chez le professeur Patrick Lemoine ! …
Il est grand temps que ces responsables « déconstruits totalement en déconnection » avec la vraie vie prennent leur part des conséquences de leurs décisions et de leurs idéologies …
Est ce le le préfet de Corrèze qui aura en charge la garde et le suivi de ce personnage en son hôtel départemental? C’est ce que devraient proposer les personnels de l’établissement Brivois. Après tout, si cet individu n’est pas aussi dangereux que ce que les professionnels s’accordent à dénoncer, où serait le problème?
le préfet devrait prendre cet individu chez lui, cela éviterait d’autres massacres !
Ce serait à coup sûr intéressant de savoir combien de fous et de récidivistes arpenteraient nos rues.
bien dit !
Il y a à Blida en Algérie un superbe et très grand hôpital psychiatrique .En vertu de la coopération avec ce pays ,on pourrait peut-être y envoyer notre anthrpophage .
Excellente idée .