Les Soulèvements de la Terre officiellement dissous
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« Aucune cause ne justifie les agissements particulièrement nombreux et violents auxquels appelle et provoque ce groupement. » Voilà résumé l’essentiel du décret présenté ce mercredi matin en Conseil des ministres par Gérald Darmanin, dissolvant officiellement Les Soulèvements de la Terre . Cette association écologiste tristement connue pour les déferlements de violence à l’encontre des forces de l’ordre et des actions illégales flirtant avec l’écoterrorisme. En réponse, l’organisation a appelé ses soutiens à manifester devant les préfectures à partir de 19 heures ce mercredi. À gauche, les voix se sont unanimement fait entendre pour soutenir l’association. « L’annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre démontre une fois de plus les dérives de la loi Séparatisme, instrumentalisée par le gouvernement pour faire peur et dissuader les actions environnementales », a notamment dénoncé Greenpeace.
Les différents groupes qui composent la NUPES ont aussi fait part de leur soutien. À l’Assemblée nationale, ce mercredi après-midi, dans le cadre d’une conférence de presse, La France insoumise a trouvé son angle. Derrière la dissolution de ce groupe se cache le spectre de la loi Séparatisme, vieille lune de l’extrême gauche qui y voit l’expression d’un autoritarisme d’État. « Il faut abroger ces dispositions présentes dans la loi Séparatisme », a annoncé Mathilde Panot, faisant référence à celles facilitant la dissolution d’associations mettant en péril la République. Car derrière le cas emblématique des Soulèvements de la Terre se cache la crainte, pour l’ultra-gauche, de voir s’ouvrir une porte jamais refermable. « Il y a un message politique d’intimidation visant les autres associations », a affirmé la députée Danièle Obono. « Pour la première fois de son Histoire, la France dissout un mouvement écologiste. Le gouvernement instrumentalise la police et la justice pour faire taire ses opposants politiques », a dénoncé, de son côté, l’insoumise Clémence Guetté.
En bref, la gauche se redécouvre du côté de la liberté d’expression, fût-elle teintée de violence. Car les affrontements à Sainte-Soline ont dévoilé des images proches d’une bataille rangée. Une violence qui, bizarrement, lorsqu’il s’agit de la gauche, prend le nom fleuri de « radicalité ». Pas radicalisme, ni terroriste. « Radicalité ». C’est, en tout cas, l’intitulé de l’émission « C ce soir », qui se pose la question « La radicalité écolo est-elle légitime ? » Imaginons une seule seconde ce même titre pour parler de la désormais dissoute Génération identitaire ?
La dissolution : l’art de la mauvaise réponse !
« La dissolution du mouvement Les Soulèvements de la Terre est une aberration. On n’interdit pas les idées, on les combat, on ne dissout pas des délinquants, on les sanctionne. La dissolution, c’est l’arme des faibles ! » Cette position d’Élisabeth Lévy chez Sud Radio en a surpris plus d’un. Mais elle interroge. Dissoudre une association ne fait pas disparaître ses membres. Bâillonner les décroissants ne fera pas décroître la violence, bien au contraire. Si les membres de cette association se sont rendus coupables d’actes délictueux ou criminels, ils doivent être jugés.
"A part mener ces actions massives de démantèlement d'infrastructures, je ne vois honnêtement pas ce que je pourrais faire d'autre pour lutter" @LenaLazare Militante @lessoulevements
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« À part mener ces actions massives de démantèlement d'infrastructures, je ne vois honnêtement pas ce que je pourrais faire d'autre pour lutter. » La militante des Soulèvements Léna Lazare était très claire. Les actions violentes continueront hors du cadre associatif des Soulèvements. « On ne dissout toujours pas un soulèvement », rétorquent les militants associatifs. La formule est belle et elle dénonce une réalité. Ce n’est pas une réponse administrative mais judiciaire qui doit, dès à présent, entrer en action. En les dissolvant, les services de l’Intérieur délivrent à ces apprentis écoterroristes un brevet en martyrologie et ne feront pas cesser les actions violentes. C’est l’éternel drame de la politique instantanée. Les communiqués remplacent l’action. Ceux qui ont le pouvoir condamnent mais laissent faire. Pendant ce temps, la planète brûle peut-être, la France sûrement.
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48 commentaires
Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour etc…etc…ou la géométrie variable dans l’indignation des insoumis de la cravate. J’aime bien le « Pour la première fois » de Madame Guetté…Mais il est vrai que Génération Identitaire n’avait pas l’heur de lui plaire et d’arborer le badge écolo, le seul, apparemment, susceptible de permettre à l’accession à la liberté d’expression d’idées, qu’elles soient « fumeuses » ou pas…
Darmanin pouvait difficilement ne pas agir…en paroles et administrativement. On verra si les actes suivent les transgressions annoncées…
On ne dissout pas une association qui n’existe pas. Mesure toute symbolique, tellement caractéristique de ce gouvernement de pleutres.
on leur a tous mis dans la tête que la planète allait très mal, depuis la maternelle …………… ils l’ont cru !!!!!! voilà le revers de la médaille à raconter n’importe quoi à longueur de temps. tous les publicitaires s’y sont mis, les médias nous saoulent avec la planète, les entreprises ont compris que c’était une nouvelle « niche » pour vendre, voilà le résultat. pas une journée, pas un média, pas une info, sans pleurer sur le sort de la planète. j’en peux plus. qu’on nous foute la paix.
Toujours partout condamner et interdire la violence .
C’est un groupuscule gauchiste zadiste . Une verrue . Les juges rouges sont bien capables de faire machine arrière pour sauver leurs camarades de combat.
LFI fascisante qui dénonce les manoeuvres d’intimidation pour faire taire les oppositions politiques ! C’est à mourir de rire – ou à vomir, comme on voudra.
Que représentent ces gens? Les médias truffés de gôchistes les montrent et agitent leur mince représentativité.
Dissolution , Enfin! Ces types ne veulent qu’une chose , faire passer leurs idées en détruisant tout ce qui ne correspond pas à leur idéologie., au passage si on peut envoyer quelques crs à ‘l’hôpital c’est encore mieux . L’écologie , chaque citoyen s’en préoccupe , mais on ne va pas revenir à la chandelle et à la cuisine au feu de bois. Soyons raisonnables , la France c’est moins de 1 % des émissions de CO2.
Il est évident que la dissolution est plus un signe politicien qu’une solution. Il faut des sanctions lourdes en utilisant la notion de « bandes organisées » pour faire payer les préjudices matériels par tous ceux qui participent. Parmi les sanctions il faut aussi prévoir l’impossiblité de travailler dans la fonction publique.
Je suis entièrement de votre avis.
D’autant qu’il ne faut pas oublier non plus la violence des forces dites de l’Ordre plutôt que des sanctions lourdes qui pourraient être utiles, plutôt que de renforcer la violence.
Et si on les soulevait ces uluberlus.
Le terrorisme écologique est une réalité évidente, régner par la peur. Il y a eu la peur de l’an 1000, elle à eu de grands retentissements dernièrement la peur de l’an 2000 que nous avons tous vécu. N’est il pas un personnage, Paco (et quelque chose) nous avait dit qu’un alignement des planètes pourrait faire précipiter une station orbitale. A présent la destruction de notre planète, la pauvre, un bien fondé pour désorienter les foules à des fin idéologiques d’une régression sociale avec les conséquences irréfléchies mais dévastatrices imprévisibles.
La planète s’est toujours très bien passé des écologistes et elle continuera sa route à son rythme qui n’a rien à voir avec le carbone qui est à des doses infimes, et plaise à Dieu qu’il y ait toujours du carbone dans l’athmosphère, sinon s’en est finit de la vie sur terre.
fini
Doc !
s’est passée ?
Nous savons tous que ce « soulèvement », n’est qu’une révolte contre le capitalisme et son pendant politique, la démocratie. L’écologie n’est qu’un prétexte. La « désobéissance civile », une fausse-barbe lexicale inventée par l’extrême gauche pour justifier la violence, le vandalisme et l’agression des forces de l’ordre. Nous rentrons dans une période tendue. Sont-ce nos dirigeants bureaucrates progressistes qui sauront répondre avec la nécessaire ? Nous pouvons raisonnablement en douter.
Ecolos surement pas , doivent être jugés bien sur et sévèrement punis pour leurs actes .
punir et obliger au remboursement les dégâts commis pendant leurs manifestations.