Les zartistes et les zuniversitaires au secours de Jean-Luc Mélenchon !

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Les artistes et autres intellectuels engagés ? On croyait que la mode était désormais révolue ; un peu comme les pin’s. Souvenirs… Renaud et son « Tonton, laisse pas béton ! », en 1988, ou Pierre Arditi prétendant, un funeste 21 avril 2002 au soir, « entrer en résistance ». Quel pastis !, pourrait dire le premier ; tandis que le second assure aujourd’hui la promotion des vérandas Rénoval™. Il faut bien que les acteurs sur le retour assurent leurs vieux jours. Les actrices aussi, telle Anny Duperey qui, entre deux publicités pour les prothèses auditives Audika™, vient de signer une tribune de soutien en faveur de… Jean-Luc Mélenchon.

Parmi les deux mille « personnalités » ayant paraphé ce texte, il y a en effet pas mal de préretraités : Yvan Le Bolloch et Bruno Solo, anciennes gloires de Canal+, mais plus canal historique que canal Bolloré. Puis Princess Erika, naguère starlette d’un rap ayant vu le jour au siècle dernier, sans oublier Corinne Masiero, Capitaine Marleau sur les petits écrans, ayant jugé malin, en 2021, d’égayer la cérémonie des César™, à moitié à poil, couverte de sang et arborant des tampons hygiéniques en guise de boucle d’oreilles.

Ce véritable train fantôme mâtiné de musée des horreurs n’afficherait pas vraiment complet si l’incontrôlable humoriste Blanche Gardin, un jour de gauche et l’autre dans les nuages, n’était de la partie. L’intitulé de cette feuille de route demeure tout aussi nuageux, surtout quand stigmatisant « une élection écrite d’avance dans laquelle seules la droite et l’extrême droite occupent l’espace ». C’est-à-dire ? Qu’Emmanuel Macron serait de droite et Marine Le Pen d’extrême droite ? Mais on avait cru comprendre que cette même extrême droite, c’était Éric Zemmour et que la candidate du RN était en train de « mollir » sur les questions migratoires, à en croire Gérald Darmanin, à la fois ministre de l’Intérieur et l’intellectuel macronien qu’on sait. Rome n’est certes plus dans Rome ; mais là, c’est Saint-Germain qui est dans les prés.

Dans la foulée, huit cents universitaires entendent participer à cette fête de l’esprit en signant, à leur tour, une autre pétition. Leur bréviaire ? « Nous refusons qu’on nous confisque l’élection présidentielle et qu’on nous impose un entre-deux-tours dont les seules thématiques seraient l’identité, la sécurité et l’immigration. » Une fois de plus, à qui font-ils référence ? À Emmanuel Macron dont ce triptyque ferait figure de préoccupation première ? Ou à Marine Le Pen, dont le pouvoir d’achat serait axe de campagne prioritaire ?

Et les mêmes de sonner le tocsin : « Notre société a besoin d’une université libre et ouverte à toutes et tous, où sont produites, discutées et mises en circulation les connaissances dont nous avons besoin pour relever les défis contemporains et faire vivre notre démocratie. » C’est beau comme du Raymond. Barre ou Devos ; au choix. Surtout venant de gens ayant perpétré une sorte de casse du siècle sur ces mêmes universités, désormais prises en otages par des minorités aussi agressives que vétilleuses entendant nous fournir de force leurs luttes intersectionnelles, entre moutons à cinq pattes, castors unijambistes et autres racisés indécis, un jour à voile et l’autre à vapeur.

À en juger du pedigree des signataires, on comprend mieux. Rien que des cadors et des pointures en leurs disciplines respectives : Thomas Arbez (paléontologie), Marianne Auricoste (poésie), Camille de Becdelièvre (bioarchéologie), Clara Biermann (ethnomusicologie), Charlène Bouchaud (archéobotanique) ou l’incontournable Marc Chevalier (artisan pour pose d’appareils climato-compatibles). À peine arrivé à la lettre « C », et voilà le lecteur tout essoufflé devant tant de compétences ne demandant qu’à être mises au service de la France. Voilà qui mérite bien qu’on leur laisse le mot de la fin : « Un autre second tour est possible, un autre monde aussi. »

« Et ta sœur, elle est possible ? », comme dirait un autre penseur de renom, Jean-Marie Bigard, pour ne pas le nommer, mais qui ne dépareillerait manifestement pas dans cet auguste tableau.

Nicolas Gauthier
Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

Vos commentaires

49 commentaires

  1. Justement, »ces universitaires » ces » artistes a la noix »,il faudra mettre un grand coup de balais dans cette fourmilière nauséabonde .

  2. Ces Zartristes en mal de pub faute d’être à la une des médias se font remarquer comme ils peuvent tels des Enfoirés en spectacle pour les SDF et les affamés.
    En fait des morts de faim comme on dit aujourd’hui du show bizz qui parlent donnent des leçons se croyant dans la stratosphère des dieux. Leur job c’est un art pas la politique.

  3. Je suis un universitaire, discussion autour du café, que des gauchos avec moi. Ils me disent : « L’immigration n’est pas un pb sauf pour les fachos » mais ils admettent que dans 20 ans il n’y aura que des profs issus de l’immigration dans l’enseignement supérieur technique. Pour eux le pb N°1 est le pouvoir d’achat. Ma réponse est toujours la même: « chacun ses priorités, entre la santé et la richesse de la France, vous choisissez la richesse moi je choisi la santé de la France! » Que vive la France

  4. Comme les Noah et autres avant eux qui ont vu les salles se vider suite à leurs engagements. Ils en sont revenus les piteux ! Ces gens qui s’engagent à l’extrême gauche, je ne les regarde pas ! je ne les achète pas ! je ne les écoutes pas !

  5. La palme d’or à Corinne Masiero, Capitaine Marleau qui égaya la cérémonie des César™, à moitié à poil, couverte de sang et arborant des tampons hygiéniques en guise de boucle d’oreilles. Avec un tel soutien, Mélenchon perd 5 points.
    « Quant aux universitaires,
    Plutôt totalitaires,
    C’est pas Voltaire,
    Signataires sectaires,
    Me donnent de l’urticaire,
    Feraient mieux d’se taire. »

  6. Mais y a t’il des artistes ou des intellectuels de droite? Dans ce milieu dit « branché » être de droite est synonyme de mise au placard où d’anathème. Et puis c’est tellement plus cool de défendre les thèses humanistes, les droaaa de l’homme quand on pète dans la soie.
    A écouter les Arditi, Bedos (paix à son âme), Ribes, Balasko, Binoche, Berling et autres, on se dit mais de quoi se mêlent tous ces artistes, et qu’ils feraient mieux de s’occuper de leur métier c’est tout ce qu’on leur demande.

  7. Nous avons l’habitude de voir ces artistes prétentieux et indécrottables , prendre fait et cause pour la gauche et l’extrême gauche. Quoi de plus facile, quand on réside bien à l’abri dans les quartiers bobos !… Minables ils sont, minables ils restent. La seule réponse à leur endroit , me semble-t-il, est le mépris et le boycott.

  8. Pas étonnant, leurs zancêtres soutenaient déjà Staline, Castro…, enfin tous les défenseurs des libertés et de la démocratie…

  9. Mettez-vous à leur place : s’ils ne souscrivent pas à l’idéologie gauchiste du milieu « artistique », ils sont mis au ban de leur communauté et ne trouvent plus de travail. Je suis persuadés que certains ne pensent pas ce qu’ils déclarent, ils sont juste là pour défendre leur gamelle. La majorité d’entre eux gagnant bien leur vie (euphémisme), ont-ils réalisé que le fortuné Mélenchon professe une détestation des riches qu’il veut taxer un maximum?

    • Ils veulent défendre leur bifteck (leur côte de bœuf plutôt) tout en laissant JLM vider leur assiette. J’ai du mal à comprendre.

  10. Même Anny Duperey là dedans et j’en suis extrêmement déçu en plus de bien d’autres donc j’éviterais de les regarder dorénavant

  11. Les millionnaires subventionnés et eux protégés par l' »exception culturelle » qu’ils dénient aux citoyens ordinaires soumis eux à la concurrence internationale et l’invasion ethnique se rassemblent autour du millionnaire entretenu par l’état.

  12. Une belle brochette d’inutiles, qu’il serait peut-être utile de voir concernés par le futur ministère de la remigration !

  13. « Notre société a besoin d’une université libre et ouverte à toutes et tous, … dont nous avons besoin pour relever les défis contemporains et faire vivre notre démocratie. » ,

    Lesquelles ? Celle qui nous viennent des universités américaines et qu’on appelle « Wokisme » ? Très peu pour moi.

    Ensuite dans cette macabre liste de « bien-pensants », il y a une majorité « d’intermiteux » du spectacle conventionné qui sans, les juteuses subventions, seraient abonnées à la soupe populaire.

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