L’État renonce finalement à fermer une mosquée à Cannes
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Des propos haineux envers la France
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé, le 12 janvier, avoir fait fermer une mosquée à Cannes (Alpes-Maritimes) en raison de « propos haineux envers la France » et de propos « incitant à la haine envers les homosexuels ou transsexuels » tenus par l'ancien recteur sur la page Facebook de la mosquée Al Madina Al Mounawar. La préfecture parlait aussi d'« une haine antisémite explicite ».
« Nous lui reprochons des propos antisémites [et] des soutiens au CCIF [Collectif contre l'islamophobie en France, NDLR] et à BarakaCity », dissous fin 2020, avait déclaré le ministre de l'Intérieur sur CNews.
Mais « la décision qui a été prise la semaine dernière par le ministère de l'Intérieur est de ne pas prendre de mesure de fermeture administrative, à la lumière des éléments fournis par les nouveaux responsables de la mosquée » explique finalement la préfecture des Alpes-Maritimes.
« L'association gestionnaire de la mosquée a montré qu'elle avait totalement coupé les ponts avec le précédent recteur et repris la gestion de la page Facebook de la mosquée. Les garanties apportées ont été jugées suffisantes », a détaillé la préfecture.
Une autre fermeture de mosquée en banlieue de Bordeaux
Pendant ce temps-là, lundi 14 mars, la préfecture de Gironde a annoncé la fermeture pour six mois de la mosquée Al Farouk de Pessac, en banlieue de Bordeaux, accusée de promouvoir « un islam radical » et de véhiculer « une idéologie salafiste ».
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