L’Europe de la racaille

L’Europe de la racaille, fruit de l’inénarrable politique multiculturelle ayant cours sur le continent… En attendant l’intégration de l’Europe dans la Turquie ? Un certain sultan du Bosphore y bosse fort : « L’assimilation est un crime contre l’humanité », éructait le pacha à l’intention de sa diaspora, il y a quelques années. Mon postulat était et reste celui-ci : le multiculturalisme masque un désarmement culturel unilatéral imposé aux populations antérieurement établies sur le continent, au titre de la tranquillité et de la carrière du politicard en charge des affaires du moment. Lorsque celui-ci vous susurre mielleusement à l’oreille « apaisement, apaisement », entendez « capitulation, capitulation ».

Les cultures d’importation étant, somme toute, moins à blâmer que l’exécrable nullité du politique autochtone censé imposer une voie : elles se contentent de dérouler, n’en revenant toujours pas de cette aubaine. Trois exemples : l’un en France, l’autre en Suisse et enfin le dernier aux Pays-Bas.

D'abord, cette aventure d’une petite musulmane bosniaque, arrivée en France en 2017 et filant le parfait amour avec son petit ami serbe chrétien jusqu’à projeter un mariage. Les parents de la jeune fille, adeptes d’une religion « de paix et d’amour » bien connue, rétorquent alors : « Nous sommes musulmans, tu ne te marieras pas avec un chrétien. » Après une fugue de quelques jours, la jeune femme revient chez elle pour y être violentée et tondue par sa mère et son oncle, lesquels seront quand même mis en examen…

Du rififi chez les Helvètes : « Une piscine suisse (Porrentruy, dans le Jura suisse à 40 km de la frontière) interdite aux Français après des incidents commis par une bande de jeunes », titrait Ouest-France du 6 août Une bande de « jeunes » ? Tout est dit, mais chuuuut, surtout ne pas le dire… Le Parti socialiste jurassien (PSJ) dénonce « une restriction qui alimente les divisions et attise les débats nauséabonds ». Facile de dénoncer collectivement des divisions lorsque l’on ne paie jamais personnellement l’addition… Ou, quand on la paie, de se farcir d’un christique « Vous n’aurez pas ma haine ! » Ad nauseam, en effet... Finalement, le maire de Porrentruy s’explique dans lematin.ch du 21 août qui résume : « Sa décision ne visait pas les travailleurs frontaliers, mais les perturbateurs maghrébins... » Eh oui, dans les médias suisses libres d’expression, on peut appeler un chat un chat.

Même punition multiculturelle aux Pays-Bas où le Telegraaf du 22 août titrait dans un article : « La problématique des émeutiers marocains source de migraines depuis trente ans. » Ces dernières semaines, et suite notamment au déconfinement, « des jeunes » s’agitent partout, mettent le feu aux poubelles et bagnoles, agressent civils et policiers, d’Utrecht à La Haye en passant par Rotterdam et Amsterdam, inlassablement, décennie après décennie, comme en France, chacun faisant mine de découvrir le sujet à chaque flambée, ministres de l’Intérieur successifs et respectifs bombant le torse verbal avec un implacable « Inadmissible » ! Des « jeunes » tremblant de terreur devant ces susurrements de castrats. En réalité, ils s’étouffent de rire.

Oui, l’Europe de la racaille précède, et de loin, une quelconque Europe politique ou militaire…

Silvio Molenaar
Silvio Molenaar
Nouvelliste.

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