L’extradition de Taha O. devrait pouvoir s’opérer, selon les experts juridiques
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Le délai d’extradition du principal suspect dans le meurtre de la jeune Philippine, déjà largement commenté, semble s’étirer encore. Ce dernier, soupçonné d’avoir violé et assassiné l’étudiante de 19 ans, dont le corps a été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne il y a presque un mois, refuse son extradition vers la France depuis la prison suisse où il est actuellement détenu, selon une information rapportée par BFM TV.
Une procédure longue
La durée de cette procédure avait suscité de nombreuses interrogations et un certain étonnement. Arrêté en Suisse, trois jours après la découverte du corps de Philippine, le 21 septembre, Taha O. avait fait l'objet d'une demande d'extradition formulée par la France le 9 octobre auprès des autorités suisses. Ce délai avait interpellé l’opinion publique. Cependant, la demande avait bien été formalisée dans les délais légaux, soit 15 jours après l’interpellation du suspect, respectant ainsi la limite de 18 jours avant sa possible remise en liberté en l’absence de demande.
La situation est d'autant plus complexe que la Suisse n'est pas soumise aux accords bilatéraux d’extradition tel que le sont les pays membres de l’Union européenne, mais un autre système existe entre la France et sa voisine outre-Alpes. Des accords particuliers permettent donc d’effectuer une extradition « simplifiée », à la condition que l’intéressé ne s’y oppose pas. Dans ce cas précis de l’affaire Philippine, les choses se présentent différemment. En effet, après avoir refusé son extradition à la demande d’un procureur suisse, ce mercredi, Taha O. pourrait donc chercher à prolonger le délai de son transfert devant un tribunal français.
L'extradition reste très probable
Cependant, les chances de voir ce transfert abandonné sont minimes, selon Maître Jean Charles Teissedre, qui s’est exprimé dans un entretien accordé au site Actu-Juridique. D'après l'avocat, la demande du procureur n'est en réalité qu'une formalité visant principalement à déterminer si la procédure sera « longue ou courte » — un choix qui revient à la personne concernée par la demande d'extradition — plutôt qu'à obtenir son consentement explicite à être jugé en France. Il revient donc à la Justice helvétique de statuer sur ce refus, même si le délai de ce transfert, qui aurait pu être de quelques jours, pourrait désormais s’étendre sur plusieurs mois.
En effet, devant le juge de l’extradition suisse, le suspect pourra « faire valoir un certain nombre de moyens de droit », comme l’informe Maître Jean-Charles Teissedre, en invoquant des « motifs obligatoires ou facultatifs du refus d’extradition ».
En attendant la décision finale du tribunal, Taha O. pourra lancer des demandes de mise en liberté. Une information qui ne devrait pas trop inquiéter, au vu de la fermeté notoire du système juridique suisse. Un régime dont on aimerait bien que la France s’inspire...
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12 commentaires
Les juges agissent au nom du peuple français….!Oui peut être il y a 70 ans. Aujourd’hui feu le peuple français a été renié refoulé, dilué dans un maelström incontrôlable d’immigration maghrébine Cette invasion a été pensée encouragée maintenue par nos politiciens aveugles et corrompus. Ils ont favorisé ainsi les grandes fortunes et les industriels esclavagistes dans l’emploi d’une main d’oeuvre très bon marché non syndiquée et corvéable à merci. Maintenant il faut que l’ersatz de peuple de France, celui qui ose encore résister prenne conscience de ce qu’il a laissé faire par laxisme ou humanisme politique bien mal placé. Nos vaillants immigrés pas fiers ont pris toutes les places de nos basses besognes et s’en sont rendus indispensables. Plus courageux et certains de leur nécessité, ils imposent a bas bruit leur religion leur et sa charia… Mais personne ne veut le voir surtout pas nos gouvernants vendus à des puissances étrangères
On demande à ce barbare son accord pour être extradé ?
J’ai l’impression d’être sur une autre planète !
Mais quand va t on mettre à « plat » toutes ces lois idiotes ?? Un assassin qui exige comment on doit se conduire envers lui !! On est devenu fou !!
Si nos chers voisins helvétiques font de la rétention de délinquants et assassins , qu’à cela ne tienne , nous avons en réserve 700 000 OQTF à recaser dans un pays tiers .
On a même les bus pour les transporter et on paie le voyage!
Ma question est : pourquoi ? Pourquoi ce sinistre individu refuse t’il son extradition vers la France dont on connaît la politique laxiste en matière de punition ?
Si ce sont les suspects, même les criminels, qui décident de leur sort en France, je ne vois pas pourquoi l’honnête citoyen devrait payer ses PV ou ses impôts s’il n’en n’a pas envie … Un peu d’égalité, voyons : c’est dans la constitution.
Ce sale type risque tout bonnement de se retrouver dans la nature à l’affut d’autres victimes. Où se trouve donc la raison des juges qu’ils soient Suisses ou Français ? on se le demande.
A suivre
Quel est l’intérêt pour les Suisses de garder un tel barbare ? Ils devraient nous le restituer à grands coups de pieds aux fesses, non ? Ah, oui, mais non, mille excuses, j’avais oublié « les droits des assassins », pardon « les droits de l’homme ! C’est sacré les droits de l’homme !!
Feu un de mes amis me disait « les droits de l’homme c’est réservé à ceux qui se sont comportés comme tels » »
Ce sont les voyous et assassins, qui déterminent ce que peut faire ou ne pas faire la justice. Il serait temps qu’on modifie la loi, qui parait t’il applique la justice au nom du peuple français.