L’extrême droite : après les bruits de bottes, les odeurs de pieds…

Une analyse politique - enfin, disons podolitique - d’une grande subtilité, qui ne serait transposable à aucune autre population.
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Si les électeurs d’Éric Zemmour et Marine Le Pen, tels des enfants du divorce éberlués assistant tous les soirs à un lancer d’assiettes et de vacheries dans la salle à manger familiale, se demandent parfois ce que leurs candidats partagent encore et ce qui pourrait, le cas échéant, les rassembler au deuxième tour, la réponse a été donnée ces derniers jours et elle est olfactive. Ils sont toujours jugés nauséabonds.

Ian Brossat, directeur de campagne du candidat communiste Fabien Roussel, ricane en évoquant la charge de Marine Le Pen contre Éric Zemmour dans Le Figaro : « C’est Marine Le Pen qui reproche à Zemmour d’avoir des fachos, en gros, autour de lui. On en est là. C’est un peu camembert qui dit à roquefort : tu pues. » On peut trouver la métaphore assez bien vue - deux fromages français et de caractère -, et surréaliste que le représentant du communisme, avec ses millions de morts au compteur, se permette de donner sans complexe des leçons de morale.

Quant au journaliste Jean-Michel Aphatie, sur LCI, quand il évoque les soutiens d'Éric Zemmour, il les décrit comme des « Français de chez les Français qui puent un peu des pieds ». Une analyse politique - enfin, disons podolitique - d’une grande subtilité, qui ne serait transposable à aucune autre population : n’essayons même pas d’imaginer ce qui arriverait si un journaliste ou un politique prêtait les mêmes exhalaisons pestilentielles à un électorat de gauche issu de la diversité, car c’est bien sûr inimaginable.

Si Éric Zemmour et Marine Le Pen, apparemment irréconciliables, ne savent plus ce qui les unit, les antifas, les Femen et les voyous en tous genres qui ont vociféré dans la rue, caillassé un bus, tenté de monter sur la scène pour empêcher la tenue des deux meetings, samedi, eux le savent. Dans les deux camps, sur les réseaux sociaux, les agressions contre les uns ont d’ailleurs été dénoncées par les autres.

Une sorte de cohésion négative, en somme, pour ceux qui sentent le pâté et, en plus, en sont fiers. D’une certaine façon, ce sont leurs ennemis qui recollent les pots cassés.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 08/02/2022 à 12:01.
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Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

65 commentaires

  1. Venant d’Aphatie rien de nouveau ,puisqu’il est le parfait représentant du néant sidéral de la gauche.

  2. Jean-Michel Aphatie,dès qu’il parle,çà pue,il ne peut s’exprimer sans dénigrer,ne laissant aucune place à une autre pensée que la sienne. Il doit regretter Staline, Mao, Pol Pot

  3. Evidemment si c’est un avis de Jean-Michel Aphatie envers la clientèle d’E.Zemmour, adorateur depuis toujours de ce dernier, cela ne peut être que vrai !

  4. Expert admiratif du goulag et mètre-étalon de la bêtise et de la méchanceté réunis pour donner des leçons : suivez bien les analyses de ces deux experts. Elles rappellent fortement vos souvenirs de maternelle…

  5. Si l’influenceur Aphatie a ces délicatesses c’est au moins qu’il n’a pas le virus chinois . Donc pas besoin de le masquer. Il ne se cache du reste plus d’être le chantre de la France Insoumise et de ses trotskistes.

  6. Les égos sont tels qu’ils vont s’arranger pour perdre l’un et l’autre .
    C’est malheureusement nous qui serons vaincus .

    • Je le crains; alors que s’ils s’unissaient, ils mettraient le sortant KO dès le premier tour, même si Darmanin affirme que tous les Français pensent que le funambule a été un bon président. Belle défense d’un quinquennat!

  7. Donc les Français qui voteront MLP ou Zemmour , seront vite reconnus dans les bureaux de vote , rien qu’à l’odeur on les reconnaitra . Pas grave , je préfère être un citoyen odorant que de voter pour des hommes ou femme politiques sans saveur, sans conviction et tellement Apathiques

  8. Un bel effort de rhétorique. Un argumentaire étudié
    A ce train là, dans un mois, les vilains populistes vous transformeront en crapaud.

    Fini le croquemitaine, les trolls, les leprechauns, le temps des rires et des chants dans ….
    Voici l’extrêêêême-drooooite !! Tremblez, carcasses.

    « Ils osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ».

  9. Bien entendu comme vous l’écrivez Madame Cluzel ce ne peuvent êtres que les nationaux qui puent des pieds, sûrement pas les gauchistes de tous bords puisque se sont eux qui détiennent l’information audio visuelle et écrite et qui manipulent l’opinion publique comme bon leur semble.

  10. En mai 1968 , j’avais 14 ans , j’ai compris qu’être de gauche implique une sorte de maladie mentale . Depuis , ce que racontent ces pauvres gens m’indiffère .

  11. C’est toujours un plaisir de lire vos articles Mme Cluzel. Ian Brossat oublie de balayer devant sa porte, quand à Jean-Michel Aphatie il fait du journalisme de caniveaux rien de nouveau chez lui. Par contre MLP devrait réfléchir avant de raconter des âneries elle risque de s’en mordre les doigts.

    • Oui bien de cet avis ; si c’est Zemmour qui perd j’irai, pour la première fois, depuis que le FN existe, cueillir des champignons… au besoin j’attendrai la saison. idiote, la rancoeur la rend bête…. ou elle n’était déjà ?

  12. Ce n ‘est vraiment pas la distinction qui caractérise ces gauchistes , on ne les tiendra pas en odeur de sainteté….

Commentaires fermés.

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