L’extrême gauche part en croisade contre le rugby

© Capture écran France Rugby
© Capture écran France Rugby

Vidéo de sélection « pétainiste », cérémonie d’ouverture « rance et surannée », sport « viriliste », et maintenant « racisme » et « OPA de l’extrême droite » sur le rugby. Depuis maintenant une semaine et le lancement de la Coupe du monde de rugby, il ne se passe pas un jour sans que l’extrême gauche ne dénonce « l’extrême droitisation » du ballon ovale.

Le malaise de l’extrême gauche

Ainsi, après avoir dépensé beaucoup d'énergie à décrédibiliser la cérémonie d’ouverture orchestrée par Jean Dujardin, l’extrême gauche est partie en croisade contre la dernière une de Valeurs actuelles. Le journal, dirigé par Tugdual Denis, a choisi de la consacrer au XV de France et à ses supporters. Après tout, quoi de plus normal qu’un hebdomadaire d’actualité décide de couvrir un événement aussi médiatique que la Coupe du monde de rugby ? Mais pour Benoît Hamon, c’en est trop ! Aussi décide-t-il, ce 14 septembre, de dénoncer sur X (anciennement Twitter), « une OPA de l’extrême droite ». Selon le candidat malheureux à la présidentielle de 2017, l’extrême droite espérerait « faire de l’équipe de France de rugby et de cette Coupe du monde une apothéose nationaliste opposée à son cauchemar de l’équipe "black-blanc-beur" championne du monde de football en 1998 ». Aussitôt, Thomas Portes, député de la NUPES, ajoute : « L’extrême droite tente de récupérer la Coupe du monde de rugby. Nous n’oublions pas que des faits de racisme se multiplient dans le rugby. L’extrême droite hors du rugby. » Pour maître Gilles-William Goldnadel, cette gauche, « dépitée que la légende médiatique dorée du "black-blanc-beur" se soit abîmée dans la haine et la criminalité », tente à son tour « d’abîmer les amoureux du rugby national ».

Derrière ces prises de position répétées et outrancières de l’extrême gauche contre la France du rugby se cache sans nul doute un profond malaise. Malaise face à cette France, autrefois de gauche – le Sud-Ouest, terre de rugby, vote historiquement à gauche -, qui est restée patriote, populaire et enracinée : trois mots dont l’extrême gauche a oublié le sens…

Patriote, populaire et enracinée

Là où l’extrême gauche crache sur notre pays, la France du rugby, elle, porte fièrement les couleurs tricolores. « Je suis amoureux de la France. Je suis patriote au plus haut point. Je pense qu’on est tellement chanceux d’être français », clame ainsi Gaël Fickou, vice-capitaine des Bleus, dans les pages du Figaro. Et son capitaine, Antoine Dupont, d’ajouter avec une pointe d’accent occitan : « C’est une grande fierté de représenter son pays. » Des déclarations patriotiques aux antipodes des sorties du joueur de football Karim Benzema, star de la NUPES, qui, malgré ses nombreuses sélections en équipe de France, persistait à revendiquer « son sang algérien ».

Surtout, la France du rugby est une France populaire et enracinée qui vibre chaque semaine pour son club local, au son des hymnes régionaux. Car, comme le rappelle Jean Dujardin, et n’en déplaise à l’extrême gauche, la France, c’est « aussi le pays du béret ». Il suffit, pour s’en rendre compte, de regarder de plus près le récent sondage de l’IFOP pour Sud Radio. Près d’un Français sur deux assure s’intéresser au rugby : l'amour du ballon ovale transcende les classes sociales et les affinités politiques. Ouvriers, artisans, commerçants, retraités, électeurs du Parti socialiste, partisans des Républicains, soutiens du Rassemblement national… tous affirment majoritairement suivre la Coupe du monde.

Heureusement, le combat de l’extrême gauche reste bien minoritaire et se tient éloigné des terrains. La France du rugby, qui n’est ni de droite ni de gauche mais qui aime son pays, peut continuer de profiter de cette Coupe du monde et de son équipe tricolore.

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

51 commentaires

  1. Pourtant c’est bien au rugby que les supporters savent applaudir les belles actions de l’équipe adverse, c’est au rugby que l’ont peut regardé un match dans un pub ou un bistro avec des représentants de l’équipe adverse et ce sans bagarre ni coups de couteau, c’est au rugby que l’ont respecte les décisions de l’arbitre et je n’ai jamais entendu parlé de clubs de supporters ultras au rugby, la gauche devrait s’inspirer du rugby au lieu de cracher dessus

  2. Ça se vérifie tous les jours avec la gauche putride « les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait », et à gauche, ça ne manque pas.

  3.  » Laisser braire et bien faire !  » Ca aussi est un dicton bien connu dans notre sud-ouest de notre France bien aimée !

  4. La gauche d’aujourd’hui est de venue la caricature de ce qu’elle fut d’antan. Je préfère échanger avec mon poisson rouge qu’avec l’un de ses représentants…

  5. Je vois bien, quand j’emmène mon fils au gymnase, de qui est constituée l’équipe de foot de ma ville. Je suis heureuse que le rugby soit épargné.

  6. Selon l’extrême gauche, le rugby un sport qui respecte sans discuter les décisions arbitrales, des joueurs qui chantent à tue tête l’hymne national, un public qui clame la marseillaise pour soutenir l’équipe de France, qui arbore du tricolore et le porte, tout le contraire donc du football et de son public qui siffle l’hymne national, voilà qui serait une France d’extrême droite, quasi nazie

    • Tous les pouvoirs d’extrême gauche au monde sont et ont été des criminels contre l’humanité. Et chez nous ils osent nous donner des leçons en se prétendant défenseurs des libertés ?

  7. L’extrême gauche, mais aussi la gauche en général, voit qu’elle est en train de mourir, d’où ses violentes convulsions qui ne font qu’aggraver son état. Enfin!

    • Tellement vrai mais attention la bête moribonde est prête à toutes les extrémités…à preuve les agressions de la nupes.

  8. ce qu’il y a de bien avec les imbéciles, c’est qu’ils se regroupent entre eux – pas besoin de chercher, ils s’affichent fière de leur incomensurable bêtise, il n’y a que çà qui les porte !

  9. En fait, pas grand chose de nouveau sous le soleil…Du temps d’Alain Geismar et de la Gauche Prolétarienne qui voulait « servir le peuple » (notons que « populisme » est devenu un gros mot), le tennis était à bannir, car sport « bourgeois » : il est devenu celui de Yannick Noah, personnalité bobo… »star »…y compris chez les ex-« Maos » ! Souhaitons tout de même que le rugby (prononcé « ruby » chez nous) ne se « boboïse » pas trop dans l’avenir !

    • …pour ça oublions rapidement les paillettes d’une représentation du rugby pour bobos et revenons très vite au Top 14 de notre rugby des provinces.

  10. Les extrémistes gauchistes, où qu’ils soient, où qu’ils écrivent leur dégoût de la France, feraient bien de regarder fébrilement par-dessus leurs épaules…
    Car les hommes joueurs et supporters de rugby, c’est une autre pointure !

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