« L’identité, c’est intégrer la diversité ! » : une juriste sur France 5

Marie-Laure Basilien-Gainche regrette que « l’intégration [soit] un effort demandé à celui qui vient de l’étranger ».
© Capture écran France 5
© Capture écran France 5

Encore une fois, cela se passe dans C politique (France 5). Ce dimanche 9 février, France 5 diffusait un nouvel épisode de son magazine politique hebdomadaire, consacré cette fois-ci à la question du droit du sol. L’occasion, pour les invités, de s’interroger sur la pertinence de ce droit actuellement remis en cause au sein même de l’exécutif et, plus largement, de débattre d’immigration.

Autour de la table, une juriste a particulièrement attiré l’attention des téléspectateurs. Au détour d’une question sur la teneur du débat, Marie-Laure Basilien-Gainche, professeur de droit public, s’est ainsi étonnée que « l’intégration [soit] un effort demandé à celui qui vient de l’étranger ». Et de préciser : « Jamais on ne conçoit l’intégration comme un mouvement mutuel, un mouvement réciproque. […] Faire reposer toute la charge de l’intégration sur les migrants est un refus de se poser la question de notre capacité à être une société ouverte. » Autrement dit, les Français devraient, selon elle, fournir des « efforts » pour que les migrants s’intègrent. Et la juriste concluait son propos par une définition de l’identité qui en dit long sur sa conception de l’immigration : « L’identité, c’est s’ouvrir, c’est intégrer la diversité, c’est s’enrichir. » Un laïus pro-immigration qui a fait bondir de nombreux téléspectateurs, d’autant plus que, sur le plateau, à l’exception d’une courageuse journaliste de Marianne, personne ne semblait remettre en question ses positions.

 

Thèse dirigée par Jean-Michel Blanquer
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L’introduction du dernier numéro de C politique donnait le ton. Alors qu’il était question du droit du sol et de l’identité, le présentateur a souhaité demander aux invités quelle était leur conception de la notion « d’être français ». Plutôt que donner une définition, ou a minima un sentiment, Marie-Laure Basilien-Gainche a commencé l’émission en affirmant : « Je me suis posé la question "Qu’est-ce qu’être français" quand j’ai été confrontée aux migrants parce que je ne vois pas la différence. […] Au-delà des spécificités, une même humanité. » À l'écouter, l’identité française n’existerait donc pas vraiment. Seule compte l'humanité… Déjà, en 2019, elle écrivait : « Les migrants ne sont pas des menaces, ce sont nos frères en humanité. »

Ces prises de position hors-sol s’inscrivent dans le parcours universitaire et médiatique de Marie-Laure Basilien-Gainche. Depuis sa thèse soutenue sur l’État de droit, présentée sous la direction de Jean-Michel Blanquer, la juriste, devenue professeur de droit, a dirigé au moins six thèses. Cinq d’entre elles portent sur des questions migratoires : la crise du droit d’asile, le respect des droits fondamentaux, la gestion des flux migratoires ou encore le principe de dignité dans l’accueil des demandeurs d’asile. Un tropisme migratoire qui la pousse même à se faire élire à l'Institut Convergences Migrations qui, sous l’égide du CNRS, fédère la recherche sur les questions migratoires. En décembre 2023, les chercheurs de cet institut signaient une tribune dans laquelle ils réfutaient l’idée d’une « submersion » migratoire, dénonçaient les politiques de « fermeté » et accusaient la loi Immigration de faire triompher « l’idéologie sur les faits ». Sur X, fière de cet institut, elle recommande d’ailleurs aux journalistes d’interroger des chercheurs, comme elle, membres de l’ICM plutôt que de donner la parole à Nicolas Pouvreau-Monti, de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, qui offre pourtant une autre approche sourcée de l’immigration, loin de la doxa dominante…

Soutien de SOS Méditerranée

Marie-Laure Basilien-Gainche, qui prend le qualificatif d’universitaire « engagée » pour un compliment, soutient par ailleurs l’action de SOS Méditerranée. En 2022, elle exprime ainsi son soulagement de voir l’Ocean Viking, bateau qui transportait 231 migrants, accoster au port de Toulon.

Cette juriste est également engagée aux côtés de l’Action droits des musulmans (ADM), association qui militait contre l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires. En octobre 2018, elle partageait ainsi une déclaration commune sur les discriminations des musulmans. Un texte également porté par le Collectif contre l’islamophobie en France (aujourd’hui dissous) et l’Open Society de George Soros.

Et sans surprise, cette intervenante régulière de Mediapart appelle à faire barrage au Rassemblement national, qualifie le parti européen présidé par Jordan Bardella de « rance » et juge « désolant et désœuvrant » le gouvernement Bayrou.

Picture of Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

77 commentaires

  1. Avant de parler pour dire des âneries, cette personne devrait aller un peu vivre à l’étranger, dans des pays sub sahariens par exemple, ou au Magreb, pour être gentille je lui propose même l’Australie. Après elle pourra parler car elle comprendrait qui doit s’intégrer à l’autre.

  2. Il n’y a rien à attendre de crédible et d’objectif de la part de ces illuminés nourris au biberon du progressisme. Ils prétendent tous détenir la vérité et sont incapables de la moindre remise en question de leurs fantasmes idéologiques. On est mais partis à leur laisser la parole. Il n’y a qu’à les écouter psalmodier leurs « certitudes » pour en être convaincus

  3. Droit du sol, accès prioritaire au logement social, logement d’urgence, accès totalement gratuit à la santé (bien mieux que les Français qui cotisent), minimum retraite sans avoir cotisé un seul centime, droit au travail, accès au compte bancaire garanti, protection renforcée des mineurs non accompagnés, accès à la protection juridique, accès à l’éducation gratuite, tarif social pour les transports pour les étrangers irréguliers, gratuité en IDF (la fraude donne des droits supplémentaires en France), liberté de culte, liberté d’expression, aides de multiples associations et organisations pro-migrants, accès aux différentes aides non étatiques (restos du cœur, etc.)
    Qu’on soit de gauche ou de droite, il faut avouer qu’elle a raison la Marie-Laure, rien n’est fait pour les étrangers, ces racistes de Français pourraient tout de même consentir un tout petit effort pour les aider un peu. Un minimum d’humanité, ce n’est tout de même pas la Méditerranée à boire. Mais les Gaulois réfractaires n’ont pas de cœur et la générosité n’est pas leur fort, c’est bien connu, c’est d’ailleurs pour cela que les migrants évitent soigneusement ce pays d’égoïstes racistes dépourvus d’humanité.

  4. Soyons ouverts , appliquons les sanctions prévues par la charia aux délinquants et autres criminels qui s’en réclament .

  5. Quand je suis invité, j’arrive à l’heure, ensuite, si on dîne je ne dirai pas, je n’aime pas ça. Je trouverai bien une excuse pour ne pas finir mon assiette. C’est la politesse. Quand aux émigrés non invités, et qui exigent, c’est intolérable.

    • Votre éducation est à refaire ! Il faut arriver avec deux heures de retard, mettre les pieds sur la table, embrasser la maîtresse de maison dans les coins, râler au sujet de la cuisine, de la vaisselle pas assez luxueuse, critiquer le vin et si possible empocher quelques petites cuillères en argent. L’idéal est de mettre vos hôtes à la porte de chez eux et de squatter leur demeure pendant quelques mois, que vous incendierez en partant en hurlant au fascisme. C’est ça le savoir vivre en France en 2025 !

  6. La francophobie s’installe profondément. Peu importe que cette diversité, tant appelée de leurs vœux, conduit notre pays au désastre. Ils se donnent le beau rôle, pensent-ils, en faisant front à tout ce qui n’est pas dans leur mouvance. De démocratie, ils ne connaissent que ce qui les arrange. Et ils ne voient en ceux qui divergent d’opinion avec leur thèse que des ploucs attardés. Ils ne le disent pas ouvertement mais ils le pensent bruyamment. C’est à eux que le cordon sanitaire devrait s’imposer. Assurément.

  7. Aussi ennuyeux qu’un Cours Magistral dans le Grand Amphi de la fac de droit
    devant une Prof nullissime….
    Je regarde ma montre….il reste 1h1/2…je sors ma tablette…je me branche sur Bv….
    C’est aussi cela l’avantage des cours en Université…mais cela explique la pauvreté des connaissances de nos étudiants…
    Ça n’est pas donné à tout le monde d’instruire…C’est un Sacerdoce..et on n’enseigne bien que ce que l’on maîtrise bien..

  8. et pourquoi elle n’irait pas faire un stage en Afghanistan ? Là-bas elle serait un migrant. Elle ne serait pas une menace. Elle pourrait rencontrer ses frères en humanité.

  9. Le problème avec ces UNIVERSITAIRES, c’est qu’ils dissertent….et par conséquent disent tout et son contraire avec la même conviction…
    Compale de philo…introduction…thèse…antithèse..conclusion
    Dans ce cas précis, elle débite un cours qu’elle a fort mal assimilé..
    RECALÉE…..À REPASSER L’ANNÉE PROCHAINE !

  10. Allez savoir pourquoi, je me méfie de ces femmes qui ont des noms à rallonge. Madame Marie-Laure Basilien-Gainche ne fait pas exception.

      • Oui, c’est obligatoire si elle a eu son diplôme alors qu’elle n’était pas encore mariée. Enfin c’est comme cela pour les diplômes de la Santé, afin que les malades puissent vérifier si la personne qui les a soignés est bien diplômée.
        Je suppose donc que c’est identique pour les autres spécialités

    • En matière de propagande progressiste sur la télévision publique, France 5 détient le pompon avec des diverses émissions C machin truc chose

      • Allez voir juste une fois une émission « animée » par Léa Salamé ! …
        La « bobo-gooocho-fachosphère » est bien implantée dans le « Sévice public » ! …

  11. Cette dame coche toutes les cases serait-elle en réalité la » maître a penser » de Mmes rousseau,panot ou tondellier?

  12. La pauvre, encore une litterraire hors sol ; je lui propose de vivre un an dans une cité a forte immigration dans le 93 ou Marseille nord .

    Même les gauchistes veulent en partir . »Prêchent dans le désert. Qu’on a une gauche immonde et que moi, femme de gauche, je ne peux plus m’en revendiquer. Que j’ai le choix entre rester et disjoncter ou fuir et abandonner ma patrie. Cette situation est insupportable. Je n’en peux juste plus. Je refuse de lâcher »
    « Voilà, je vous le livre comme ça, car je fais de la politique depuis plus de 15 ans maintenant et que la situation ne fait que se dégrader et que je n’en peux juste plus. »

    — Mathilde

    • Bravo pour votre changement de braquet , c est un petit suisse qui vous le dit , car tous ces traitres vous conduisent a un total suicide collectif !

    • Ne vous découragez pas, Mathilde, il existe une Gauche raisonnable et réfléchie, mais a-t-elle le droit de se déclarer sans passer pour traitre? C’est un manque évident d’esprit démocrate qui règne à Gauche, mais rassurez-vous, on a les mêmes à Droite, hein?

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