L’idéologie transgenre en marche sous l’ère Macron
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Puisque le candidat Macron vient d'exposer toute une série de mesures pour sauver « la santé », c'est l'occasion pour tous les cotisants au système de découvrir un rapport fort instructif commandé par Olivier Véran « relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans » (en ligne sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé depuis le 11 mars).
Chaque jour, l'idéologie transgenre s'installe de plus en plus durablement dans notre société. Si nous n'avons pas eu de candidate transgenre à l'élection présidentielle, Marie Cau, « premier maire trangenre » ayant renoncé faute de parrainages, la propagande bat son plein. Par la diffusion de films orientés et reportages télé comme le documentaire Petite Fille, diffusé par Arte, la complaisance de certains juges (accordant le statut de mère à un homme transgenre), les invitations de Marlène Schiappa à tout individu se sentant femme à participer au concours Marianne. Et jusqu'aux récentes évolutions législatives (depuis 2016, le changement de sexe à l'état civil est devenu une formalité) et la circulaire Blanquer à l'école, qui fait entrer l'idéologie du genre à l'école. On nage en plein « wokisme » !
« La transidentité est devenue glamour », selon l'expression de Claude Habib (auteur de La Question trans), qui analyse très justement cette génération d'adolescents « victimaires » en mal de reconnaissance, pas bien dans leur tête, gavés de cette idéologie homosexualiste déjà dépassée, en recherche d'une ultime transgression. Mais c'est encore plus que cela : une véritable épidémie, car les consultations et prises en charge pour changement de sexe ont littéralement explosé ces derniers mois, « multipliées par 10 entre 2013 et 2020 » pour une population de plus en plus jeune. Rien que dans les hôpitaux parisiens, plus de 700 enfants de 3 à 18 ans consultent. On ne traite plus une pathologie, on fait tout pour faciliter la transition au nom du « bien-être » de la personne.
En administrant des bloqueurs de puberté aux moins de 15 ans, en prescrivant des hormones permettant de changer d'aspect (voix, pilosité) avec des effets irréversibles (infertilité, notamment), avant de recourir à la chirurgie définitive. Légalement interdite pour les mineurs, cette chirurgie définitive est pratiquée par certains médecins. Le rapport commandé par Olivier Véran « relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans » explique que « des interventions mammaires sont pratiquées (chez lez moins de 18 ans) après une période d’hormonothérapie ».
Pour parer à l'engorgement des services médicaux et « garantir l'accès pour tous aux parcours de transition », les auteurs du rapport fourmillent de recommandations : augmentation du personnel médical (avec obligation de formation pour tous les soignants), financement de travaux de recherche, meilleure visibilité et soutien aux associations (l'occasion de découvrir que la plate-forme « Trajectoires Trans’ » spécialisée pour les mineurs trans « bénéficie d’un financement de l’ARS qui lui a permis de se doter de moyens humains, de coordination médicale, de soins et d’expertise ») et, point d'orgue, prise en charge par la communauté de tous les actes nécessaires à une transition réussie.
Pour ceux qui en douteraient encore, « le paradigme qui fonde la prise en charge par la collectivité doit alors changer ». Notre vision de la médecine doit évoluer ; au-delà du soin, il s'agit de « viser le bien-être global de la personne selon la définition de l'OMS » et les Français doivent mettre la main au portefeuille. Ils supportent déjà le coût des IVG, des PMA pour toutes et des opérations chirurgicales des trans. Ce n'est pas assez : il reste à rembourser un plus grand nombre de séances psy, les séances d'orthophonie pour les changements de voix, les épilations définitives, la formation de personnels spécialisés...
Ajoutons à cela que la récente interdiction des thérapies de conversion interdit aux adultes (et même aux parents) de tenter de convaincre un mineur de ne pas tomber dans l'enfer des parcours de transition sous peine de prison (3 ans) ou d'amende (45.000 euros).
Les Français bouclés chez eux à l'ère Covid faute de moyens à l'hôpital, qui pour 63 % d'entre eux renoncent à se soigner par manque de moyens ou de médecins (chiffre de 2019), seront sûrement heureux de savoir ce que leur concocte le gouvernement Macron épisode II en matière de santé.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 22/03/2022 à 11:32.
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris
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55 commentaires
Ce monde est un cauchemar. On veut du personnel pour que des gens changent de sexe et à côté de ça les malades du cancer voient leurs soins et opérations déprogrammés à cause soit disant du covid. Honteux. Nous pourrons dire bientôt « MACRON M’A TUER ».
L’Occident, mené par des irresponsables wokistes et déconstructeurs, est en voie de disparition. Qui paiera toutes ces déviances ? Qui verra son pays sombrer dans le chaos ? Les mêmes, comme toujours, c’est à dire : Nous !
Peut être est-il sain que les inepties votées par l’Assemblée Nationale apparaissent enfin avec toutes leurs conséquences stupides. Les Français finiront peut être par mesurer l’ampleur du problème posé par ce vote ignoble des députés sous Hollande et confirmé par Macron. Sens Commun est devenu un qualificatif fasciste et une insulte et nous n’avons pas fini de subir les conséquences folles de cette inversion satanique des valeurs dites « de la République ».
Et, au chapitre du sociétal, comme Elisabeth Levy l’a annoncé, je suis certain que, contrairement à ses propos rassurants, Macron profitera de son prochain quinquennat pour légaliser la GPA. On parie combien ?
Quand on voit avec quelle absence de conscience morale et de vision à long terme certains médecins s’emploient à détruire la personne humaine, on ne peut que s’inquiéter quant à l’autorité qu’ils ont dispensée pour vacciner les gens, là encore « pour leur bien »…
Vraiment du grand n’importe quoi.
Il faut vraiment l’Espérance accrochée au coeur pour mettre aujourd’hui des enfants au monde
Le modèle anglo-saxon du wokisme est une peste plus dangereuse sans doute que l’islamisme, car ce modèle d’une guerre soft des cultures au nom du bien veut nous obliger à considérer une ultra minorité comme une universalité. C’est le chemin vers un renversement complet des valeurs qui nous fondent.
Le drame c’est qu’aucun média, aucun personnage politique n’ose dire le pourquoi du comment.
Lorsque la vérité éclatera (et on se demande pourquoi elle souffre d’une telle autarcie) l’horizon sera subitement éclairé…
La décomposition de l’Occident, dont essaie de se protéger le reste du monde, permettra, au moins à ce dernier, avant de nous faire la guerre, d’attendre que cette décomposition fasse son oeuvre, assurément plus efficacement par l’effet de l’auto-destruction. On sait que les civilisations naissent, grandissent, vivent et meurent mais je ne pensais pas en être le témoin !…
Rien d’étonnant ..avec lui tout est hors normes ..quelle horreur .
D’un point de vue sociologique, on trouve l’explication.
Au fil des siècles, les générations ont dû se battre pour survivre, face aux guerres incessantes, aux maladies, aux famines. Dans l’adversité, tout le monde faisait corps. Les générations actuelles ont été élevées dans la ouate, l’opulence, plus besoin de se battre. Alors, on se regarde le nombril, on s’invente des besoins existentiels, c’est l’ère de l’individualisme
Qand l’humain n’a plus à se battre pour vivre, il s’auto-détruit.
Lorsqu’on le voit le système de santé en France, lorsque l’on voit l’état de nos hôpitaux, lorsque l’on voit comment sont traitées nos personnes âgées innocentes en Ephad et lorsque l’on voit que les mignons du roi n’ont pas d’autre préoccupation que de s’occuper particulièrement de la santé des transgenres, on se demande si ces mignons du roi ne sont pas des fous du roi ?
C’est terrible d’être content d’être vieux pour ne pas voir notre monde dans quelques années !!! C’est très lâche mais si tout le monde accepte cela sans « broncher » , je me vois mal changer le cours du monde !!! Au fait , les Ukrainiens qui reçoivent des bombes se posent ils des questions de transgenre ????
En effet, c’est terrible de savoir avec satisfaction, que bientôt l’on ne sera plus là pour être témoin de ces funestes gageurs…
Puisque Véran étudie un régime de santé spécial pour les trans, ces personnes ne seraient-elles pas des citoyens normaux ? Il faudrait être clair une fois pour toute : – ou les homosexuels, les transgenres, ect., sont des citoyens normaux et on les laisse vivre leur vie normalement – ou on considère que ce sont des malades et alors seulement il serait justifié que l’assurance maladie intervienne dans leurs « pathologies spécifiques ».Sinon, on fait un régime spécial pour les blonds, les petits,. .