L’IFOP a sondé les profs sur la radicalisation islamiste : alarmant
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Cet article a été publié le 08/03/2023.
Dans quelques jours, ce sera la rentrée des classes au Macronistan. Le ministre a changé, mais pour beaucoup de professeurs, ce sera le retour à une cruelle réalité quotidienne...
On ne peut même plus dire que c'était mieux avant. Le souvenir vague et romancé des hussards noirs de la République, des classes studieuses et disciplinées qui apprenaient les bases de l'écriture et du calcul, les leçons de morale du matin ou la prière en commun dans les établissements privés : tout cela subsiste dans certaines de nos mémoires mais, en vérité, cette école-là a disparu. Par suite de renoncements continuels, de pressions idéologiques, de conformisme et de pédagogie soixante-huitarde, l'école est devenue une garderie pour petits imbéciles dans laquelle les enfants apprennent la même chose chaque année (conjugaison des temps simples, règles de grammaire élémentaires, quatre opérations), et ce, du primaire à la fin du collège. L'histoire, charcutée, coupable, est en soins palliatifs. La géographie, guère mieux. L'éducation morale et civique, nom pudique du bourrage de crâne républicain, peine à faire entendre sa voix.
Comme si cela ne suffisait pas, on observe depuis une trentaine d'années (en gros, depuis l'affaire du foulard de Creil), tout le monde le voit et le sait, une radicalisation des élèves, sous les coups de remplacement de population et de la pression des camarades de classe musulmans. Menus sans porc, goûters piétinés pendant le ramadan, négation de la Shoah, interdiction de parler de l'islam, croyance en la Terre plate, créationnisme, absence des filles aux cours de piscine, traque des mécréants... Tout cela devient monnaie courante et le réseau Parents vigilants, mis en place par Reconquête, ne fait que chroniquer, inlassablement, ce naufrage. Pour régler ces problèmes, Pap Ndiaye a décidé d'intensifier les cours d'éducation sexuelle et Macron de rembourser les préservatifs et les vaccins contre les MST.
L'IFOP vient de se pencher sur la question, du côté des profs cette fois, et d'en tirer des statistiques froides -glaçantes, même. 39 % des enseignants de REP (réseaux d'éducation prioritaire) ont déjà été menacés, dont un quart physiquement. Les plus menacés sont les profs d'histoire-géo (normal : ils apprennent une histoire laïque) et d'EPS (normal aussi : ils ne séparent pas garçons et filles), mais aussi les professeurs de confession musulmane. Normal, encore : ce sont probablement, pour leurs élèves, des mécréants qui ont décidé de bosser pour la République. Les tenues religieuses (on imagine lesquelles) sont 23 % plus nombreuses qu'en 2020 : 63 % des enseignants du public y ont déjà été confrontés. Ces incidents sont peu ou mal rapportés, notamment parce que la hiérarchie ne soutient pas ces enseignants. On sait, par exemple, que Samuel Paty avait été marginalisé par ses collègues et ses chefs avant sa décapitation. Pas seulement de la trouille, mais probablement de l'idéologie pure, de la haine recuite envers le courage d'un prof, qui n'était pas Jean Moulin mais qui, contrairement aux autres, faisait simplement son boulot.
Cette grande peur, puisque ce sont désormais les profs qui ont peur des élèves, conduit fort logiquement à un grand renoncement. On appelle ça, en psychologie, la réduction de la dissonance cognitive : c'est le coup du renard de la fable qui, n'arrivant pas à attraper les raisins, s'en va en disant « Je m'en fous, de toutes façons, ils étaient verts ». Puisque la réalité leur fait trop mal, ces enseignants lâchés (et un peu lâches, aussi) modifient la perception qu'ils en ont. Ainsi, et c'est la dernière statistique de l'IFOP, peut-être la plus révélatrice, les deux tiers des enseignants de moins de 30 ans estiment que les élèves devraient pouvoir venir en cours dans la tenue qui leur convient. En tout, ce sont pas moins de 40 % des jeunes profs qui considèrent que la loi de 2004 sur les signes religieux est islamophobe (preuve, en creux, qu'ils ont très bien compris que les gros crucifix et les kippas n'étaient pas le cœur de cible de ce texte).
Le signe d'un changement de point de vue ?
Deux enseignants de moins de 30 ans sur trois (62% contre 40% en moyenne) estiment que "les élèves doivent pouvoir venir dans les tenues qui leur conviennent". 40% des jeunes profs jugent "islamophobe" la loi de 2004 sur les signes religieux. pic.twitter.com/c29cfzSFd8— Ifop Opinion (@IfopOpinion) March 7, 2023
Grande peur et grand renoncement des profs, Grand Remplacement et grande déculturation des élèves : les faits sont là. On devrait se demander, au vu des stats, si les profs ne sont pas en train d'être « grand-remplacés », eux aussi, ou si leur soumission est « simplement » un sacrifice fait à l'idéologie dominante.
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45 commentaires
Ben oui, voila les gens qui demain, seront aux commandes de la France. Pauvre France!
Les profs creusent leur tombe. Comment peuvent-ils être respectés lorsqu’ils choisissent le camp de l’élève réfractaire ? Ils en reviennent à 68 à la suite de quoi « il était interdit d’interdire ». Comment peuvent-ils être respectés en se faisant les copains des élèves, en les entraînant dans les manifestations les plus absurdes ? Les homos ! Sont-ils normaux ou anormaux ces homos ? Toute qualification à destination des homos est caractérisée homophobe. Si l’on devait répertorier toutes les qualifications reçues par les hétéros, il nous faudrait des brouettes de dictionnaires. Et cependant, aucun scandale à ce sujet. Pas de notions d’hétérophobie dans l’air ! Revenons aux profs. Ils s’inscrivent dans le « pas de vague » macroniste. Une conséquence incontournable du défaut d’autorité, voire du rejet d’un quelconque geste d’autorité. Les groupes ainsi constitués ne peuvent que s’inscrire dans la lâcheté . Ils s’épient sous cape, dénoncent, poussent des cris d’orfraie, menacent, rejettent. On boucle. Les têtes tombent, au propre comme au figuré. La France en devenir ? Le progrès paraît-il !
Pour commencer, et remettre les pendules à l’heure, les enseignants, n’ont pas à se préoccuper de l’éducation ! c’est le problème des parents ! je ne sais quel abruti à eut cette idée catastrophique de baptiser ce ministère celui de l’éducation ? On voit le résultat, les parents démissionnent, et l’État, comme à sa bonne habitude pourri tout ce qu’il touche… Moralité ça brûle partout, le gouvernement essaye de refiler la patate chaude à des familles auxquelles il a retiré ce qui était de sa seule prérogative, et, allons-y; en prime ça fait le jeu de l’islam, qui lui, en plus d’être dangereux est intelligent.
Quand les enseignants sauront pourquoi ils sont réellement payés, alors, on pourra les sonder utilement. Pour l’immédiat ils sont perdus dans des taches qui ne sont pas de leur ressort. Ils ne sont plus respectés, plus soutenus, bref ce sont des êtres humains qui souffrent d’avoir le cul entre deux chaises, sans même en être conscients, car je ne me rappelle pas en avoir entendu un, protester concernant la responsabilité de l’Éducation ?
Bref, il faut refonder un grand ministère de l’Enseignement ou, de l’Instruction et C’EST TOUT !
Vous voulez dire renoncer au grand ministère de la rééducation? L’Etat n’acceptera jamais, ça, lui facilite tant les choses, avec un corps enseignant complice dans sa majorité.
Pourquoi s’étonne-t-on de voir la qualité de l’enseignement en France qui s’écroule ? La réponse est dans la qualité des enseignants , je devrais dire des pseudos enseignants .
Nos politiques sont totalement responsables de ce qui arrive et nos enseignants ne sont pas des légionnaires , ils sont fermés pour enseigner, rien de plus.
Si l’on accepte les signes ostentatoires de cette religion dans nos classes laïques en baissant la tête et bien remplaçons au dessus de l’estrade depuis laquelle l’enseignant fait son travail le crucifix retiré au nom de la laîcité.
La France est Judéo Chrétienne depuis toujours et ne doit rien lâcher dans ce domaine, nous sommes chez nous..
Les chasseurs de voix sans scrupules à l’approche d’élections sont des trompe la mort, pauvres fous.
Remettrons l’église au milieu des villages sans tarder avec force et convictions.
J’aime bien le mot « alarmant », façon de parler évidemment.
Il semble qu’il n’y a que les élus qui s’alarment… Enfin !
Car ça fait longtemps que les français dans leur grande majorité s’alarment eux !
On sait ben que la majorité des profs sont de gôôô^che, voire d’extrême gôôôôche. Les autres ont du mal de survivre dans ce milieu d’intolérance idéologique. Vivement l’obligation de l’uniforme à l’école. On a assez d’autres problèmes à régler en France que de s’appesantir sur la couleur du slip des élèves ! Cela évitera aussi l’affichage des différences sociales puisqu’il paraîtrait que les défavorisés n’auraient pas accès aux marques ! On fournit aussi tout le matériel aux élèves : tout le monde aura ses fournitures à la rentrée et on n’arrêtera d’engraisser les grandes surfaces et les marques avec l’argent des prestations sociales ….
Disons que la majorité des profs sont de gauche, ceci explique celà.
Ça n’est pas d’aujourd’hui que nombre de professeurs sont les vecteurs d’idées désarmantes… pour se retrouver désarmés devant les effets qui en découlent. Bien sûr, il n’y a pas qu’eux, mais eux, justement, en ont une grande part de responsabilité.
Les anglais ont une excellente formule au sujet de « la réduction de la dissonnance cognitive » évoquée par l’auteur, à savoir « if you can’t beat them, join them ». L’effondrement de l’éducation prend sa source dans le renoncement des profs face à la contestation de leur autorité. Ces enseignants désarmés , niés dans leur fonction, n’ont d’autre choix que d’adopter la doxa de leurs adversaires afin de conserver un semblant de crédibilité à leurs propres yeux. Ne pouvant les vaincre, ils se rallient à eux!
Les principaux m »ont toujours dit que mes difficultés en cours venaient de moi-même. C’était à moi de « tenir ma classe ». J’aurais dû les insulter en disant « C' »est à toi de tenir tes profs ».
Une certitude: ceux qui exploitent la peur ont un grand avenir.A part la générosité oublions les sentiments dans les affaires publiques.
Les dirigeants qui conduisent la France et ses français dans ces situations, dans cet état d’esprit auront peut-être à se confronter plus tôt que prévu à un mouvement de type « talibans » . Seront -ils tout autant négligeants et fanfarons ? Ils auront toujours leurs yeux pour pleurer et peut-être leur langue pour nier une réalité.
Il y a 35 ans déjà, dans certains quartiers les filles n’allaient pas en cours les jours de sport et de piscine, dès l’école primaire. J’étais toute jeune institutrice et on m’a vite fait comprendre que si je ne voulais pas d’ennuis avec la hiérarchie lors d’inspections il valait mieux que je me taise !
Et l’on savait très bien que ces jeunes filles étaient totalement déscolarisées au collège, au mieux en 4 ieme, au pire des le départ ! Mais c’était la grande époque d’sos racisme et il ne fallait surtout pas stigmatiser ces gens là !
Félicitations … Les décisions de Giscard ( regroupement familial ), l’arrivée de « SOS racisme » et leur « touche pas à mon pote » n’ont été que les fondations de ce qui se passe maintenant ! …
La « politique de la Ville » avec des centaines de milliards depuis cette époque … Des classes avec au moins 15 langues sont « présentes » et pas forcément le français ! … Des situations de vagues migratoires de plus en plus « soutenues » par nos impôts à travers des subventions d’Etat ( donc nos impôts ! ) …
Tout, absolument tout part à vau l’eau ! …
Pas une larme pour ces enseignants wokistes et gauchistes qui diffusent méthodiquement le renoncement et la soumission, et qui en arrivent aujourd’hui à devoir eux-mêmes renoncer et se soumettre à ceux qu’ils pensaient contrôler.