Limeyrat (24) : Marche blanche pour Amandine et Nina, tuées à coups de couteau

Ce dimanche avait lieu la marche blanche en hommage à Amandine, 38 ans, et sa fille Nina, 13 ans, retrouvées mortes cette semaine dans le petit village de Limeyrat, en Dordogne.

D'après Ici Périgord, près de 1.500 personnes ont défilé en silence.

Les journalistes présents ont relevé la présence de nombreux camarades du collège de Thenon où était scolarisée l'adolescente, des proches de la victime et de nombreux habitants du village.
Une minute de silence a été observée. Le cortège s'est élancé, peu après 11 heures, de la salle des fêtes après un discours du maire, Claude Sautier, qui a déclaré que cette marche blanche était organisée dans « le profond respect » pour Amandine et Nina qui ont été « si injustement enlevées à leurs proches et à leurs amis ». Le maire a ajouté qu'après le recueillement, « le temps de la justice viendrait ». Des fleurs et des bougies ont ensuite été déposées devant la maison.

On a appris que les obsèques des victimes auraient lieu le mardi 1^er avril, à 15 heures, en l'église de Limeyrat, et que la famille autorise les personnes qui le souhaitent à assister à la cérémonie.

Le suspect, déjà connu de la justice, mis en examen

Rappelons qu'Amandine et sa fille ont été tuées par arme blanche dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 mars à Limeyrat, où elles étaient domiciliées. Dans un communiqué publié mercredi 26 mars et cité par le journal Sud-Ouest, le parquet de Périgueux précise que l’ex-compagnon de la mère de famille, qui a reconnu les faits, a été mis en examen pour les chefs de « meurtre par conjoint et meurtre sur mineur de 15 ans » et « placé en détention provisoire ». Les autopsies des victimes, réalisées mardi 25 mars, ont confirmé la présence « de nombreuses blessures compatibles avec l’usage d’une arme blanche. » L'homme était déjà connu de la Justice, précise le quotidien. Selon Ici Périgord, « il a déjà plusieurs mentions sur son casier judiciaire pour des affaires liées à de la drogue et pour des dégradations et des violences ».

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