L’impeachment a fait pschitt… Pourquoi Donald Trump devrait être réélu le 3 novembre 2020

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Donald Trump avait prévu plusieurs surprises lors de son discours sur l’état de l’Union, mais pas la dernière. Au Congrès, Melania Trump, ovationnée, a décoré l'animateur de radio Rush Limbaugh de la médaille de la Liberté au nom de son mari. Un homme qui a tant fait pour le développement de la pensée conservatrice, au micro de son « Rush Limbaugh Show Live ». Puis ce fut au tour d'Amy Williams, épouse de militaire déployé en Afghanistan, qui a eu la surprise de voir son mari arriver en plein discours. Tony Rankins, un vétéran de l'armée et ancien SDF qui a réussi à se sortir de l'addiction à la drogue, était un autre des invités présidentiels.

Les indicateurs économiques sont au beau fixe, a insisté Donald Trump, en évoquant le « boom des cols bleus ». Puis il a lancé, sous les applaudissements réguliers d'une moitié de l'hémicycle, l'autre restant juste polie : « Contrairement à tant d'autres avant moi, je tiens mes promesses. » Il a alors mentionné les accords commerciaux avec la Chine, le Canada et le Mexique. « En trois années à peine, nous avons fait voler en éclats la mentalité du déclin américain. »

Critiquant l'aile gauche démocrate : « On ne laissera jamais le socialisme américain détruire notre système de santé », a-t-il averti, tout en annonçant être prêt à signer une loi en faveur d'un congé parental de 12 semaines pour les fonctionnaires fédéraux.

Il a rappelé son plan israélo-palestinien. Jérusalem, capitale indivisible d’Israël, pourtant une évidence, que bien peu dans le monde ont le courage de reconnaître.

À la fin de son discours, il fallut voir la rage froide s’afficher sur le visage de Nancy Pelosi, déchirant le discours sur l’état de l’Union, pour comprendre l’impuissance dans laquelle se trouvent les démocrates... empêtrés dans les vieilles pratiques indiennes du caucus de l’Iowa (serait-ce de l’appropriation culturelle ?) et, l’impeachment ayant fait pschitt, s’apprêtant à voir le Sénat acquitter Trump définitivement : not guilty. (Le président Trump avait donné copie officielle de son discours dans un porte-document à son vice-président Mike Pence et, sans un regard, au speaker de la Chambre Nancy Pelosi, qui ne lui avait pas parlé depuis quatre mois, tandis qu’elle esquissait le geste de lui tendre la main.)

Ce discours déchiré entrera dans l’Histoire comme l’acmé d’un mouvement de haine organisé par la gauche américaine contre leur nouveau président élu, foulant aux pieds tout ce qui caractérise la démocratie sous prétexte que, selon la « politique des identités », Trump représente le mal. Mais cet homme a été élu par l’Amérique modeste, celle qui travaille dur, qui roule en pick-up, qui regarde les matchs de baseball ou de football américain, qui aime la nature, qui préfère être armé parce que, de toutes façons, les criminels, eux, le sont, armés. Hillary la tordue (crooked) avait préféré les qualifier de « basket of deplorable » (« panier de lamentables »).

Souvenez-vous de ce lendemain d’élection, en 2016, l’équipe de journalistes français sur le plateau télé installé spécialement à New York pour l’occasion, c’est-à-dire la victoire de Hillary. Oups ! ce fut Donald qui l’emporta dans la nuit, à la stupeur de tous. On nous avait tellement vendu celle qui devait naturellement succéder à Barack Obama. Trump élu ? « Fake news » ? Les têtes de Nicole Bacharan et de François Durpaire. Bernard-Henri Lévy se dira « surpris » par la défaite de Hillary Clinton, qu’il connaît personnellement : « Je me suis couché hier soir persuadé qu’elle allait gagner. » Nous aussi, grâce à Dieu, au réveil : Donald Trump était devenu le 45e président des États-Unis d’Amérique.

Thierry Martin
Thierry Martin
Auteur, dirigeant d’entreprise, sociologue de formation

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