L’Incorrect privé de banque : liberté de la presse contre persécution sourde
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« La liberté de la presse est garante de la vie démocratique. L'accès à une information libre et transparente, permettant le débat, est clé en cette période. Je salue les journalistes qui, de par le monde, assurent ce travail essentiel dans des conditions parfois difficiles. » De qui, cette belle envolée ? D’Emmanuel Macron, bien sûr, dans un de ces tweets dont il a le génie. Le Président français saluait ainsi la vocation difficile des médias, le 3 mai 2020. Il ne croyait pas si bien dire. Car, à force de lois liberticides et de pratiques douteuses, la France atteint dans ce domaine un niveau de restriction toujours plus préoccupant.
La liberté de la presse est garante de la vie démocratique. L'accès à une information libre et transparente, permettant le débat, est clé en cette période. Je salue les journalistes qui, de par le monde, assurent ce travail essentiel dans des conditions parfois difficiles.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 3, 2020
Après C8 et bien d’autres, c’est en effet au tour du magazine L’Incorrect de faire à peu près l'expérience de ce que vit la presse sous les régimes autoritaires. Empêchements, tracasseries, portes fermées, persécution sourde, etc. Dernier épisode en date, un mot de la banque en ligne pour professionnels, QONTO, annonçant tout bonnement, le 24 juillet, que le magazine de droite dispose d’un mois pour vider ses comptes et trouver une autre banque. Du brutal. Pourquoi ? Mystère. « Nous avons été très surpris, témoigne le directeur de la rédaction de L’Incorrect, Arthur de Watrigant, interrogé par BV. Nous n’avons jamais eu de problèmes avec notre banque, elle-même ne nous a rien signalé de particulier et les autres sociétés de notre actionnaire n’ont pas été inquiétées. » Aucune explication n’a été donnée aux dirigeants du magazine. La banque QONTO, qui a pris la décision d’exclure L’Incorrect, s’appuie sur les conditions générales de vente : elles donnent à QONTO le droit d’écarter n’importe quel client sans raison. Voilà quelques mois, les courageuses féministes de Némésis avaient, elles aussi, été raccompagnées vers la sortie par la même banque, elles aussi sans la moindre explication.
« Coup très grave à l'équilibre financier »
Comme un fait exprès, cette curieuse éviction en plein cœur de l’été s’accompagne, pour L’Incorrect, d’une incroyable série de tracasseries de tous ordres. Le 7 juin, le titre est exclu de deux célèbres plates-formes de financement participatif, Ulule et Kiss Kiss Bank Bank, ce qui l’empêche de lancer son hors-série sur le génie français. Aucune justification n’est donnée aux dirigeants de L’Incorrect, selon eux. Le 10 juin, trois jours plus tard, L’Incorrect fait face à une puissante cyber-attaque. Non revendiquée. Le 20 juillet, le site de création de vidéos Intelligence Heygen refuse une campagne de réabonnement de L’Incorrect. Sans raison. Depuis deux semaines, le groupe Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) refuse toute demande de publication promotionnelle payante. Toujours sans motif.
Tout est bon pour semer d’embûches la route d’un magazine d’opposition de qualité indépendant. Ces attaques portent ainsi « un coup très grave à l’équilibre financier » du titre, estime Arthur de Watrigant. Ce qui rappelle les pratiques de régimes pas tout à fait exemplaires sur le sujet de la liberté de la presse et les incessantes tentatives d’atteinte à la loi de 1881 de la part de l’extrême gauche, de la gauche, de la Macronie et de l’Union européenne. Comme dit Macron, « je salue les journalistes qui, de par le monde, assurent ce travail essentiel dans des conditions parfois difficiles ». Surtout en France.
Aucune solidarité médiatique
Dernier point : ces mesures devraient dresser comme un seul homme toute une profession, quels que soient les avis de chacun, pour la défense de la liberté de la presse. Mais le 29 juillet, Télérama n’a pas hésité à titrer : « Arthur de Watrigant appelle à éliminer les musulmans de France. » En toute simplicité, mensonge et impunité, sans le moindre égard pour le risque vital qu’il fait prendre au journaliste ainsi calomnié.
Mais qu’on se le répète en boucle : le camp du Bien ne pratique pas la délation, ne déforme jamais les propos, fait toujours preuve d’une bienveillance admirable pour les confrères et se bat pour la liberté. Sans quoi, ce ne serait pas le camp du Bien.
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste
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58 commentaires
il faut faire très attention maintenant avec la super gauche attendez vous àdes croche pied messieurs les journalistes de DROITE sinon ils vous restent que les banques RUSSE.
C’est un coup d’état progressif dans tous les domaines et surtout la presse !! Qui détient la presse et les médias détient le pouvoir absolu ! L’entre soi y règne déjà ! Malheur à celui qui déroge ! Bientôt plus rien à envier aux républiques bananières et autres régimes totalitaires !
Un seul journal , une seule radio une seule télévision, une seule forme de pensée autorisée = bienvenue dans le monde totalitaire
Télévision d’État. Journal d’État. Bienvenue en nouvelle URSS.
Merci pour votre témoignage. Grâce à Dieu la Vérité finit toujours par apparaître.
Petit à petit le peuple de France se réveille et prend conscience de son identité.
Notre identité française s’est construite sur la Foi de Clovis et nous pouvons être convaincus que cette Foi en Christ de la fille aînée de l’Eglise est appelée à renaître de ses cendres.
Je vais être honnête, je n’aime pas le ton donné aux articles de L’incorrect, ni ses éditos que je trouve trop incisifs alors que je trouve que les interventions de Arthur de Watrigant et Juliette Briens sur CNEWS sont toujours très pertinentes. Cependant, nous avons bien la preuve que la presse française est sous curatelle et qu’en réalité elle est aux ordres de la finance. Il faudrait trouver un autre moyen de financement pour la presse écrite, car quand elle n’est pas archi subventionnée, elle est aux ordres d’intérêts privés. Une piste à étudier serait de repenser la distribution de la presse. En effet, les kiosques et les buralistes touchent seulement une commission pour la vente d’un journal ou d’une revue. Il faudrait qu’ils touchent une valeur ajoutée plutôt, d’une part, pour éviter le gaspillage d’invendus, et ensuite justement pour sécuriser les revenus des médias écrits. Ça passerait donc par l’alignement des livres et des magazines ou journaux à la loi de liberté des prix appliqué décidé par le gouvernement Chirac II sur les produits alimentaires. L’inconvénient serait qu’un buraliste choisirait les revues qu’il veut vendre, et il y a fort à penser que la bien pensance ira exercer une pression sur eux. Mais tant pis, ceux qui feront le choix de politiser leur boutique en feront aussi les frais de clientèle. Mais passer à ce modèle économique pour la presse c’est l’assurance de leur équilibre financier. Mais ce n’est pas une volonté d’état, au contraire certains ont trop d’intérêts à ce que la presse reste déficitaire.
Eradication de C9, harcèlement contre CNews, la liberté de la presse en France est, une fois de plus, une vaste fumisterie ! Si la presse était libre comme le prétendent nos intellectuels et autres zélites autoproclamés, comment se fait-il que seulement une certaine presse bénéficie d’argent public soutiré au contribuable ? Comment se fait-il qu’en tant que contribuable non consentant, l’on n’est même pas au courant des critères exigés pour l’octroi de ces subventions ? A croire que le seul critère pour être soutenu par l’Etat, ou au moins le principal, c’est de proposer un endoctrinement d’extrême gauche ? Sinon, ces subventions devraient être octroyées à tous les médias, par exemple proportionnellement aux nombres de lecteurs ou d’auditeurs. Le mode actuel d’attribution de ces subventions correspond plutôt au fonctionnement d’un régime stalinien que d’une république démocratique !
Il y a des vérités qu’il n’est pas bon de dire haut et fort. En principe la démocratie nous préserve de ces interdits mais la tentation est forte et parfois irrépressible de les museler par tout moyen lorsque la vérité déplaît par trop aux princes.
Nous n’avons pas eu le communisme, pas de panique, nous aurons le fascisme.
Que les détenteurs de pouvoir et d’argent, qui partagent notre indignation, organisent la résistance contre ce terrorisme idéologique et s’il n’existe pas de banques pour gérer l’argent des patriotes, alors il faut les créer….
Bien dit…
Il faut désormais leur faire une bonne grosse pub.
Bienvenue aux « Soviets » !! Et on va faire des cours de démocratie dans le monde entier !!! On ne manque pas d’air !!!
TROP PERCUTANTS et Vrais les éditos de Arnault de Wattrigant (je suis super fan sur c news ) : ça ne plait pas !
L’écouter est pour moi, Un moment de bonheur dans cette société qui musèle, attaque de plus en plus fort les rebelles à la pensée unique néo-stalinienne et wokiste
Résistance !!!!!
Bien d’accord, les interventions d’Arthur sur CNews sont un vrai régal.
Mais la qualité et la véracité des propos d’une personne qui maîtrise et la langue et le sujet ne peuvent que déplairent à des individus nourris par le « camps du bien »
clauses léonines dans les conditions générales de vente, et refus de vente d’un service …….
Boycot de cette banque !
Je crois que la plupart des banques peuvent éjecter n’importe quel client — même bon, sans justification.
Oui, demandez aux députés du RN pour vérifier notamment leurs ennuis.
Bien maussade & co tout cela.
Immonde