L’Institut pour la justice exige la dissolution du Syndicat de la magistrature
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Trop, c’est trop. Pour l’Institut pour la justice, l’heure est venue de demander la dissolution du Syndicat de la magistrature. « Mardi, dans un communiqué de presse, le Syndicat de la magistrature a appelé tous les magistrats à se mobiliser contre l’accession au pouvoir de l’extrême droite », constate Pierre-Marie Sève, le président de l’Institut pour la justice. Le Syndicat de la magistrature ajoute sans vergogne, dans le même document, qu’il participera « aux mouvements collectifs d’union et de résistance » et aux « manifestations organisées dans les jours qui viennent partout en France ». Ces manifestations sont organisées notamment par l’extrême gauche radicale et les antifas, de sinistre réputation.
Un vase bien rempli
Pour l’Institut pour la justice, les bornes sont une nouvelle fois franchies, et gravement, par cet organisme qui représente tout de même 30 % des votants aux élections syndicales de la magistrature. Le premier syndicat professionnel des magistrats, l’USM, et le second, le Syndicat de la magistrature, se rapprochent du reste actuellement, prenant de plus en plus souvent des positions communes et créant, de ce fait, « une émulation dans la politisation de la justice », dénonce Pierre-Marie Sève, joint par BV. Avec ce nouvel appel, le Syndicat de la magistrature franchit un nouveau cap. « Il s’agit là d’une prise de position politique et d’un appel au soulèvement qui met en danger l’ordre public », estime Pierre-Marie Sève. Cette prise de position sur un sujet qui n’a rien à voir avec l’exercice de leur métier « sape la confiance de la population en leur justice et abîme le fonctionnement démocratique de notre pays », dénonce-t-il.
Cette grosse goutte d’eau fait déborder un vase déjà bien rempli. Les Français ont le droit d’en référer à des magistrats neutres et impartiaux, une condition indispensable pour que la justice s’exerce de manière efficace et saine dans une démocratie. On en est loin. Car « le Syndicat de la magistrature est un récidiviste en la matière », constate Pierre Marie Sève.
Cette organisation, désormais bien connue des Français, enchaîne les provocations et les dérapages très partisans depuis sa création en 1968. « En 2012, ce syndicat avait appelé publiquement à voter contre Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle », rappelle Sève. L’année suivante, en 2013, les images du « mur des cons » filtraient sur le site Atlantico, provoquant un immense scandale. Un panneau d’affichage filmé dans les locaux du même syndicat moquait des politiques et des parents de victimes. Le même Syndicat de la magistrature n’a pas hésité à tenir un stand à la Fête de L’Humanité, organisée par le quotidien communiste.
Déontologie de la Justice
L’été dernier, lors de la mort du jeune Nahel à Nanterre à la suite du tir d’un policier, alors que de graves émeutes enflammaient les banlieues de toute la France, le Syndicat de la magistrature dénonçait, comme l’extrême gauche, les « violences policières », sans beaucoup d'égard envers les forces de l'ordre avec lesquelles de nombreux magistrats travaillent au quotidien. « Toutes ces provocations posent des questions profondes, fondamentales et désormais pressantes quant à la déontologie des magistrats et à l’impartialité qu’attendent les Français de la Justice », conclut Pierre-Marie Sève.
Reste une question : qui doit dissoudre le Syndicat de la magistrature ? Le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le Conseil d’État ? La réponse n’est pas claire, à ce stade. Quoi qu’il en soit, les Français supportent de plus en plus mal ces fonctionnaires ou agents publics, quels que soient leurs branches, tout entiers dévolus à lutter contre les idées d’une partie croissante de ceux qui les nourrissent.
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100 commentaires
Il faut non seulement dissoudre ce syndicat mais exclure définitivement tous ses membres du monde de la justice en les destituant de leurs droits à exercer une quelconque forme d’action judiciare. Bref ils deviennet des individus lambda, comme mr tout le monde..
Aucun syndicat financé par le contribuable ne doit utiliser cet argent pour faire de la politique. Plus parti, le syndicat de la magistrature doit donner l’exemple et ne pas pratiquer, lui aussi, du détournement de fond public. Les groupes politiques sont subventionnés sur un autre budget, même si ce sont toujours les mêmes pigeons qu’on spolié.
Je soutiens sans réserve la décision de cette institution ! Le Syndicat de la Magistrature, doit être dissoute et doit disparaitre ! Et c’est une chose que Gérald Darmanin le Ministre de l’Intérieur pourrait faire, c’est tout à fait dans ses attributions ! Il l’a fait déjà fait dans un passé relativement récent ! Hervé de Néoules !
il ne faut pas oublier que c’est un syndicat singulier
, c’est un syndicat d’un pouvoir, ce qui rends ses prises de position anticonstitutionnelles selon moi. D’autant que c’est un pouvoir qui n’est pas élu…. pour l’instant ?
BRAVO, BRAVO l’institut pour la justice ! on compte tous sur vous !
A l’exception de Sud et de la CGT, les syndicats de salariés restent neutres.
Le syndicat de la magistrature devrait s’appeler SUD Magistrats
Le pire c’est que c’est la faute des différents pouvoirs depuis plus de 50 ans , un juge est la pour faire appliquer la loi ni pour la faire ni pour l’interpréter, hors quand une loi dit que le prévenu risque 5 à 10 ans de prison le juge n’a pas à décrété que la personne aura un rappel à la loi c’est tout
Dissolution , perte de la charge de justice pour tout ses membres, interdiction d’exercé dans tout métier ayant affaire avec les lois de ce pays , procès pour les responsables de ce « syndicat », annulation de leur diplôme, perte de leur droits civiques a vie.
Nous assistons à un effondrement de la justice;Avocat de père en fils depuis le siècle dernier… maintenant Je suis avocat honoraire et C’est la remière fois que j’entend un syndicat de la magistrature qui appelle tous les magisrats à se mobiliser à tel point pour une politisation de la justice.Quand certains parlent de décivilisation ils ne se trompent pas;Impartialité..neutralité de la justice egale pour tous voilà qui est bien fini
ils appellent au contraire a une dépolitisation de la justice. y en a marre de ce syndicat gaucho, du mur des cons et du laxisme envers les méchants et de l’inversement des tords
On pourrait penser en toute logique que le ministre Garde des Sceaux doit dissoudre et qu’ensuite, l’un des Conseils doit valider ou invalider. Mais tous ces gens sont de gauche ! Donc, inutile de rêver, il faudra attendre un gouvernement de droite pour dissoudre ce syndicat de la honte, éponyme du fameux mur !
Je suis une fervente adhérente de l’IPJ et j’ai effectivement signé la pétition pour cette dissolution de ce syndicat de la magistrature honteux pour la France et les Français . Maintenant on en a ras-le-bol de cette partialité de la part de magistrats sans aucune impunité de l’état Français !
S’ils étaient honnêtes, ils s’appeleraient « syndicat de magistrats d’extrême gauche ».
Ces gens doivent tous aller en prison pour forfaiture .
Comment faire confiance en la justice quand celle-ci est incapable d’être impartiale au sujet des intérêts du patrimoine d’un enfant, quand certaine juge de tutelle en fait totalement abstraction au bénéfice de parents d’une moralité plus que discutable. La vérité est que le wokisme fait parti de certains juges qu’on le veuille ou non, aidés hélas par certaines avocates. Ces faits existent depuis Mme Taubira dont le patrimoine s’élèverait à plus de 2,3 millions d’euros. Je pense que ceux qui ont connu le Mur des Cons s’en souviendront le 30 juin 2024. Comment Hollande responsable de sa nomination, ose t-il se présenter aux législatives et briguer l’Elysée en 2027.
Victorine 31
Le Syndicat de la Magistrature ne représente pas toute la justice. Il est très politisé bien évidemment. Mais il existe des juges qui tentent de se tenir à l’écart des politiques. Et de faire ainsi véritablement leur métier de juges.