L’interdiction de l’abaya dans les écoles validée par le Conseil d’État
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Le Conseil d'État a tranché ce jour, rejetant la requête déposée par l'association Action droits des musulmans (ADM) pour s'opposer à l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires.
L'association avait déposé un référé-liberté, une procédure d'urgence, pour contrer la décision du nouveau ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal. Les plaignants arguaient ainsi que cette interdiction « porte atteinte aux droits de l'enfant, car elle vient viser principalement les enfants présumés musulmans, créant ainsi un risque de profilage ethnique à l'école ».
La plus haute juridiction administrative a de son côté estimé que « l'interdiction du port de ces vêtements ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale », indiquant que « le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à un nombre de signalements en forte augmentation [...] s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse, ainsi que cela ressort notamment des propos tenus au cours des dialogues engagés avec les élèves ».
Depuis la rentrée scolaire qui a eu lieu cette semaine, les élèves n'ont donc plus le droit de se présenter dans leur établissement revêtus d'abayas (robes traditionnelles portées par les musulmanes) ou de qamis (leur équivalent pour les hommes).
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