[L’INVITÉ] Boualem Sansal : « La France a trop aimé l’Algérie »
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Boualem Sansal a été enseignant-chercheur puis haut fonctionnaire en Algérie. Il est aujourd’hui écrivain en langue française : nombre de ses livres - essais, romans, nouvelles - ont été couronnés par des prix. Il est aussi un lanceur d’alerte, il met en garde la France contre les graves malheurs qui la guettent. Il vient de publier un essai Le français, parlons-en !, aux Éditions du Cerf. Boualem Sansal parle à dessein de Notre-Langue, comme on dit Notre-Dame, avec cette interrogation douloureuse : « Qui la sauvera, qui la guérira du mal qui la ronge, qui saura lui rendre sa beauté, sa force et son intelligence ? » Ce plaidoyer pour le français qui fut selon lui « la langue de la puissance, de la liberté, de la beauté, de la connaissance, de la diplomatie, de la révolution universelle, de la séduction, de l’art de vivre dans la légèreté », est aussi l'occasion d'évoquer l'Algérie d'hier, d'aujourd'hui et de demain, dont la rancœur contre la France semble être un carburant inépuisable. Et si la France avait été coupable… d'avoir trop aimé l'Algérie ?
Un commentaire
L’algerie nous déteste, vindicative , il suffit de lire les paroles de leur chant national.
Il faut supprimer l’accord des visa de 1968 et retourner au régime normal pour les obtentions de visas.
Et supprimer le droit du sol .