[L’INVITÉ] « Mayotte est une nouvelle route migratoire vers l’Europe ! »

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Alors que, deux mois après le passage du cyclone Chido, le Parlement vient d'adopter une loi d'urgence pour reconstruire Mayotte et que le débat sur le droit du sol fait rage, qu'en est-il, exactement, de la situation de ce département français ?

De nationalité belge, Alain Destexhe est sénateur honoraire, médecin, ancien secrétaire général de Médecin sans frontières et essayiste. Il a exercé, durant plusieurs mois, la médecine à Mayotte, et de cette expérience, il a tiré un livre court, direct, factuel, décapant et indispensable pour qui veut comprendre VRAIMENT le désastre sécuritaire, sanitaire, éducatif qui nuit au premier chef aux Mahorais mais qui - Mayotte étant un département français - dépasse largement les frontières de l'archipel : Mayotte : comment l'immigration détruit une société.

De témoignage en rencontre, Alain Destexhe dépeint de façon chirurgicale une submersion hors de contrôle, au centre de laquelle se trouve l'obsession de décrocher la nationalité française par tous moyens possibles, légaux ou illégaux, un graal que recherchent les migrants non seulement mahorais mais aussi subsahariens, cette route étant devenue, in fine, la plus simple des voies migratoires pour l'Europe, Mayotte n'étant souvent qu'une étape.

 

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Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

36 commentaires

  1. Etonnant que l’on considère ces territoires du bout du monde comme étant partie intégrante physiquement – de la métropole… ( Guyane, Mayotte, Réunion, mais aussi Lampedusa, Melilla, Las Canarias,…) Certes c’est « la France »; MAIS un statut particulier (et restrictif) sur la territorialité y serait bien nécessaire !

  2. Mayotte, avec ses 376km² est un territoire 23 fois plus petit que la Corse… Et la Métropole ne parvient pas à en reprendre le contrôle ?
    La France prétend pourtant vouloir bouter les russes hors d’Ukraine ? De qui le nain locataire de l’Elysée se moque-t-il ?
    Nos élites auto-proclamées ne veulent pas protéger Mayotte, pas plus qu’elles ne veulent protéger la France elle-même.
    Quand bien même le voudraient-elles que le droit européen et toutes les instances supra-nationales les en empêcheraient.
    Pour autant, grâce à France Télévision, les français demeurent majoritairement persuadés que l’Union Européenne est LA solution, alors qu’elle est LE problème.
    Seul, hélas, l’effondrement total de notre pays permettra la prise de conscience salvatrice.

  3. Si encore Mayotte était LE SEUL point de passage obligé pour toutes immigrations souhaitées vers l’Hexagone France, d’où que l’on vienne, ou demandes faites par Ambassades et Consulats à travers le Monde, on pourrait y réfléchir. Tout autre accès serait prison immédiate sans faiblesse à acceptation de repartir….Mais avec Mayotte hyper organisée par la République, plus que protégée et construits, équipé, encadrés, et renvoyés. ça serait folie car Mayotte triplerait de population. Donc oublions…

  4. Complètement baïllonné par la presse belge Monsieur Destexhe n’ plus aucune visibilité chez nous. Dire des banalités empreintes d’évidences a suffi à ce que les voleurs de liberté d’expression le neutralisent totalement. Bien évidemment, cet homme qui n’est pas du tout dans l’excès est classé d’ extrême « drouate », comme d’ hab.

  5. En somme, il s’agit de prendre les africains, à l’état d’infantilisation, leurs yeux grands fermés sur les bonheurs du matérialisme galopant, et de les…emmailloter….pour en faire les futurs européens, futurs esclaves de la société de classe, mais non discriminatoire, ou les mêmes clivages qu’au 19s régneront, avec les maitres et les « dispensables », corvéables et chargeables à merci, en somme, le nouvel esclavagisme, présenté comme une avancée humaine pour tous ces gens en aspiration du Nouvel Eldorado européen, dans lequel, déjà, les européens de souche passèrent de la condition de serfs, à celle d’ouvriers, pour finir chômeurs et récipiendaires des aides sociales , grands consommateurs, d’abord d’antidépresseurs, puis de drogues, la seule réelle avancée de ce progressisme libérateur vers le bonheur collectif.

  6. « Mayotte nouvelle route migratoire pour l’Europe. »
    Mais n’est-ce pas précisément dans ce but que Sarkozy l’a arrimée arbitrairement à la France ?
    Je dis « arbitrairement » car lors du referendum sur la départementalisation de Mayotte, Sarkozy a bien pris soin de n’interroger que les Mahorais en écartant soigneusement la masse des électeurs français métropolitains.
    Son bracelet électronique semble bien léger en regard du poids que pèse l’ensemble de son oeuvre sur l’ensemble de la nation (dont, entre autres, la vente de l’or français aux Etats-Unis et l’abrogation des résultats du referendum de 2005 sur l’Europe !).

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