Livraison de chars à l’Ukraine : Jean-Frédéric Poisson dit non !
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« Nous contestons toute décision qui pourrait être prise de votre part engageant la France dans l'escalade d'une guerre qui petit-à-petit prend une tournure mondiale », a notamment écrit Jean-Frédéric Poisson.
Le président de l’ancien Parti chrétien-démocrate ajoute ainsi sa voix à celles qui plaident pour une désescalade du conflit et une sortie de crise. À l’instar notamment du député Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Frédéric Poisson demande l’activation de l’article 35 de la Constitution stipulant que « la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Le gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. » En effet, selon Monsieur Poisson, la livraison de telles armes risque d’être « la goutte d’eau de trop dans un vase déjà bien rempli ».
Une position qui tranche avec celle de la majorité, favorable à un soutien massif de l’Ukraine « jusqu’à la victoire », pour reprendre les mots de l’élue Renaissance des Yvelines Aurore Bergé, lors de la visite du président de la Rada ukrainienne au palais Bourbon ce mardi.
Ainsi Jean-Frédéric Poisson rejoint-il le club très restreint des politiques qui tirent la sonnette d’alarme sur le système d’engrenage mis en place. Des personnalités comme les anciens ministres des Affaires étrangères Hubert Védrine ou Dominique de Villepin, le président des Patriotes Florian Philippot, le philosophe Michel Onfray ou encore l'avocat Arno Klarsfeld. Marine Le Pen, de son côté, en a appelé, mardi 31 janvier, à « une grande conférence pour la paix » organisée par la France.
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