[Livre] Climat : un Américain met en garde contre l’alarmisme
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Cet article a été publié le 02/04/2023.
L'été : l'occasion pour beaucoup de se plonger enfin dans ce livre dévoré des yeux toute l'année sans pour autant avoir eu le temps de le lire. À cette occasion, BV vous propose une sélection de ses meilleures recensions. Aujourd'hui, Climat, la part d’incertitude, de Steven Koonin.
Alors que le dernier rapport du GIEC vient de sortir, avec son résumé pour les décideurs toujours aussi alarmiste, Steven Koonin, physicien-théoricien professeur à l'université de New York, membre de l’Académie des sciences américaine, était en visite en France pour la promotion de son livre à succès, traduit en français sous le titre Climat, la part d’incertitude (Éd. L'Artilleur). Invité par l’Association des climato-réalistes à donner une conférence, ses positions contestées sur la question climatique ont été critiquées par L’Express ou Le Huffington Post qui le qualifient de climato-sceptique, et de manière plus favorable par Judith Waintraub dans Le Figaro ou par l'European Scientist.
Cet ancien conseiller scientifique d'Obama réfute clairement l’alarmisme ambiant, aspire à un débat public transparent et note une approche scientifique absente, par exemple, du rapport pour les décideurs édité par le GIEC. Concernant ce rapport censé être une synthèse du trop volumineux rapport scientifique, il dénonce les présentations trompeuses qui y sont faites. Il prend pour exemple l’augmentation qui est donnée du nombre de décès résultant de températures plus élevées et souligne que la diminution plus importante du nombre de décès due à des températures moins froides y est complètement occultée.
Il remarque, cependant, que ce nouveau rapport est moins alarmiste que les précédents et qu’il revient à une fourchette d’augmentation plus réaliste. Elle serait inférieure à 2,7 °C globalement. Il en profite pour dénoncer l’alarmisme imposé en Europe et il précise, dans son interview pour l’European Scientist, « que ce n’est pas forcément la ligne de conduite la plus sage que d’opérer des réductions importantes et rapides des émissions ». Il fait, là, allusion à la stratégie du « net-zéro » imposée par l’Union européenne à ses États membres qui vise à obtenir une économie neutre en émission de CO2 en 2050. La récente interdiction de la vente des véhicules thermiques neufs à partir de 2035 en découle. Rappelons qu’en 2030, l’Union européenne ne sera responsable que de 7 % des émissions de gaz à effet de serre et que 60 % des émissions viendront du continent asiatique où la Chine, l’Indonésie, le Pakistan et l’Inde continuent de construire des centrales à charbon en grand nombre.
Concernant les événements extrêmes et leur origine systématiquement imputée à l’influence humaine, il rappelle que le passé n’en est pas dépourvu et qu’il est donc difficile de nous les imputer. Il rappelle également que l’influence des émissions anthropiques de gaz à effet de serre et aérosols ne représente qu’un pour cent de la perturbation du système énergétique de la Terre et que la variabilité naturelle de l’intensité du rayonnement solaire est également de 1 %. Il est donc difficile de modéliser tout cela et il précise que plus on avance dans la prise en compte des paramètres d’influence, plus l’incertitude des prévisions s’accroît. D’où le titre de son livre. Selon lui, si ces modèles sont utiles aux scientifiques, il n'est pas judicieux de s'appuyer sur eux pour prendre des décisions économiques concernant, notamment, le système énergétique.
Enfin, Steven Koonin rêve de ce qu'il appelle une « équipe rouge » qui pourrait, en toute impartialité, évaluer les rapports du GIEC.
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54 commentaires
Intoxication mediatico climatique puis sous peu retour du covid pour calmer les masses auxquelles on explique que sous peu les piscines seront interdites, au même titre que les voyages en avion qui polluent moins qu’une berline dans un calcul rapporte au voyageur. Le plus inquiétant ce sont les incendies dans des contrées sanctuaires comme la Colombie britannique au nord ouest du Canada. Mais la aussi grande méfiance des incendies volontaires pour permettre de construire et tenter de sauver le taux de profit.
Le dérèglement climatique n’existe que pour ceux qui y croient. Depuis longtemps, on nous bassine (sans jeu de mots) avec cette psychose. On s’alarme sur la gaz carbonique dans l’air, mais celà ne choque personne qu’on nous oblige à porter un masque, même en plein air, alors que c’est le meilleur moyen d’inspirer à nouveau le CO2 rejeté provoquant la désoxygénation de notre sang. …. et je ne suis pas climato-sceptique. Sceptique, c’est quand on doute, qu’on n’est pas sûr. Moi, je ne doute pas. Je sais pertinemment qu’on nous raconte des fariboles et je sais même pourquoi.
Comme tout bon climato-réaliste j’ai lu le livre de Koonin. Il souligne surtout les raccourcis hasardeux, les omissions délibérées quand elle ne vont pas dans le bon sens et surtout le ratage monumental de tous les modèles censés nous présenter le futur, y compris quand on les fait tourner sur les données de 2000 pour prévoir 2020!!
la montée des eaux en est la plus marquante fumisterie.
De même la relation CO2 vs activité humaine n’est jamais démontré compte tenu des autres paramètres.
Bref un livre équilibré qui en effet nous incite à quitter l’hystérie de la religion du Giec pour se tourner vers la science.
Cette « part d’incertitude » évoquée par Koonin, elle est dans les chiffres du GIEC eux-mêmes, qui sont extrapolés et manipulés par les militants politiques prétendus « écologistes » qui ont infiltré le GIEC ou qui l’instrumentalisent.
Il y a même des « GIEC Locaux »qui ont usurpé le nom de cette institution, dans l’Ouest de la France, par exemple (Loire, Bretagne)
On assiste à une nouvelle religion, loin de l’écologie originelle (qui repose sur le respect de la Nature et sur l’humilité de l’Humain) : celle de l’adoration du Dieu Thermostat. Religion, ou rêve prométhéen de dominer le climat, ça se rejoint. Il y a peut-être des climato-sceptiques, il y a aussi clairement des climato-certains.
Que nous apprend le GIEC dans son dernier rapport, chapitre 5 (Physique du Climat), graphique « Cycle du Carbone » ?
Que le CO2 naturel présent dans l’atmosphère est 2 fois (au moins) plus important que le CO2 anthropique.
Que c’est la vapeur d’eau qui compose 60 % des Gaz à effet de serre.
Que le méthane (20% des GES) est extrêmement dangereux et qu’il est essentiellement naturel
Que l’effet de serre n’est pas la seule cause du réchauffement climatique.
Que les recherches scientifiques sur la chaleur émise par la tectonique des plaques (ll y a 5000 ° C sous nos pieds) ont été abandonnées par les États à cause des certitudes actuelles, quasi mystiques, sur l’effet de serre.
Cette part d’incertitude devrait être présente dans toutes les démarches scientifiques: elle a aujourd’hui totalement disparu (certains spécialistes de sciences de la terre, critique de la climato-certitude en cours, ont peur de parler ou de publier leurs avis sur le climat)
Comme déjà dit précédemment, l’homme n’est pour rien au sujet des variations que subit notre planète. Par contre, si tous les imbéciles qui la peuplent disparaissaient, l’air serait plus respirable. L’homme doit s’adapter aux cycles naturels de notre terre. Tout ce qui a un début a une fin. Les cycles se suivent et notre terre finira comme elle a commencé. À moins que…Revoyez le film « La planète des singes »…Et le ciel peut aussi nous tomber sur la tête avec des bombardements de météorites etc…
Et j’ai lu quelque part que le Rhône avait pu être traversé a pieds ! Alors ou se trouve le réchauffement ? Le Rhône n’est pas encore a sec que je sache !
à l’époque des viking, ces derniers croisant près des côtes du Groënland l’avaient baptisé ainsi car cette terre était couverte de verdure
Le GIEC et les absurdités politiques qui en sont issues sont la forme moderne (progressiste) du bon vieux mythe de Prométhée : L’homme tout puissant dicte sa volonté à la Nature. Je n’y croirai que quand il saura maîtriser une éruption volcanique, voire une simple inondation.
Sans avoir lu l’article, j’approuve cette mise en garde. La couche d’ozone, le CO2, les particules fines, les gaz à effet de serre, la pénurie d’eau, le réchauffement climatique, les productions de methane liées aux flatulences d’animaux, en oubliant celles des hommes, et je ne sais quoi encore. CA SUFFIT. Il ne faut pas tout renier, mais il ne faut pas tout transformer en catastrophe.
Le catastrophisme est pourtant bien utile pour nous maintenir en laisse…
La préservation de nôtre environnement, nul ne peut en douter est une nécessité vitale mais l’écologie promue en ce siècle n’est que source de profits gigantesques toujours en faveur de quelques multinationales le plus souvent étrangère asiatique, allemande, ou américaine qui savent créer le besoin et toujours issu des pays les plus pollueurs le « bizness » de la peur a encore de beau jours devant lui seul utilité a ce raquette organisé c’est de voir notre dépendance envers des pays belliqueux ce réduire et notre balance commerciale ce redresser encore faudrait il que la France soit cohérente et non électoraliste dans ça politique énergétique
La terre a subi des cataclysmes bien plus destructeurs que le réchauffement actuel . Elle s’en est remise naturellement sans intervention humaine. Depuis l’apparition de l’Homme, le couple Nature/Homme a toujours adopté des compromis qui ont permis des adaptations réciproques, Nature recherchant toujours, malgré tout, de reprendre le dessus. Pour quelles raisons en serait-il autrement dans l’avenir ? Nous n’avons pas lu les rapports du GIEC. Prennent-ils en considération le réchauffement naturel de la planète. Adaptent-ils leurs raisonnements aux évolutions de la révolution de notre globe terrestre autour du soleil ? Ils vont très certainement au plus simple : la faute de l’Homme. Et nos dirigeants les plus tremblants ou les plus vaniteux d’emboiter le pas des catastrophistes. Agir à marche forcée au risque de fragiliser, de détruire le tissus économique de leur pays.
Il ne s’agit que du règne de la peur sur les peuples décidée et entretenue par les dirigeants européens. C’était le covid, puis la guerre en Ukraine, et on revient aux valeurs sûres (sic !) la fin du monde avec le réchauffement climtique ! C’est la paupérisation de l’Europe qu’ils nous préparent afin de mieux l’asservir. Jamais la moindre mention des travaux de Milankovitch et du cycle qui en est l’âme ni bien sûr de références climatiques antérieure à 1850, allez savoir pourquoi ? La fonte de glaces couvrant l’Europe ? Point ! Les sécheresses du 14ème siècle ? Point. Etc.
« Il ne s’agit que du règne de la peur sur les peuples décidée et entretenue par les dirigeants européens.’ Règne de la peur sur les peuples décidée et entretenue par les dirigeants américains, imposée par l’entremise de Soros (qui a table ouverte à Bruxelles) et distribuée par Berlin (qui tient par dessus tout à continuer à vendre ses BMW aux USA) auprès du troupeau bêlant des autres nations.
C’est à se demander si nous ne sommes pas entré dans une dictature d’écologistes qui ne voient que les trains qui n’arrivent pas à l’heure, des gens qui pensent que par le GIEC un organisme peuplé par des idéologues plus que par des scientifiques et qui ne voient qu’une seul solution, c’est la régression économique avec tout les méfaits conséquents pire que le bénéfice escompté. Combien nous prévoyaient dans les années 70 la fin des énergies fossiles et ils naviguent d’erreurs en erreurs faisant les choux gras de certains constructeurs par exemple d’éoliennes mais luttent contre les lignes électriques à haute tension en cause les pylônes.