[L’ÉTÉ BV] [LIVRE] Enquête sur les milliards dépensés pour le progressisme
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Cet article a été publié le 10/05/2024.
À l'occasion de l'été, BV vous propose de redécouvrir des livres qui ont marqué l'année écoulée. Aujourd'hui, Le vrai coût du progressisme d'Emmanuel Rechberg et Wandrille de Guerpel.
7,8 milliards d’euros chaque année. Dans leur livre-enquête Le vrai coût du progressisme (L’Artilleur), les journalistes de L’Incorrect, Wandrille de Guerpel et Emmanuel Rechberg, épluchent les comptes de dizaines d’entreprises, d’associations, d’ONG et d’institutions publiques pour établir le coût réel du progressisme en France. Argent public et investissements de milliardaires bien-pensants, le camp du Bien jouit d’un soutien financier hors normes qui explique que les « idées progressistes n’ont cessé depuis quarante ans de gagner du terrain dans les sphères dirigeantes et médiatiques françaises ».
10 mai 1981, 2 mai 2012, 7 mai 2017. Ces quarante dernières années, les victoires de François Mitterrand, François Hollande et Emmanuel Macron « sont le syndrome de la conquête des idées progressistes et égalitaristes », constatent les auteurs de l’ouvrage. L’État se retrouve alors « atteint par ce virus », « la neutralité juste et bienveillante du service public laisse la place au militantisme », les tribunaux deviennent la caisse de résonance de cette idéologie. Idéologie qui, selon les auteurs, « s’oppose à l’idée qu’une loi naturelle existe pour les hommes […] nie qu’il puisse y avoir un projet transcendant pour l’homme […] et [efface] tout spécificité culturelle ». Cette victoire du progressisme dans les plus hautes et les plus influentes sphères de la société n’est pas un hasard, bien au contraire. Comme le montrent avec justesse les deux journalistes dans cet ouvrage, « le progressisme ne s'est pas imposé par sa seule puissance, il a été financé et l’est encore aujourd’hui ».
Des millions d'euros d'argent public
Financé par l’argent public - l’argent des contribuables - tout d’abord. Les partis dits progressistes (LFI, EELV, PS, LREM, MoDem…), d’une part, (sur)vivent grâce à l’argent public, certes comme tous les partis qui présentent des candidats aux élections législatives et obtiennent un minimum de voix. Leurs alliés de la fondation Jean-Jaurès ou de Terra Nova jouissent eux aussi d’un apport public. Au total, cela représente 50 millions d’euros par an, calculent les deux journalistes, qui leur permettent de diffuser leurs idées. Une goutte d’eau dans l’océan d’argent public dépensé pour le triomphe du progressisme, mais qui a son importance. Et ce n’est que la partie émergé de l’iceberg. À cette somme s’ajoutent les centaines de millions d’euros dépensés au profit d’entreprises et d’associations, désormais bien connues, qui agissent au nom de l’antiracisme, de la cause LGBT ou encore de la submersion migratoire.
Un exemple de cet argent public dépensé au profit du progressisme, et relevé par les auteurs, mérite qu’on s’y attarde. Il s’agit du cinéma français qui perçoit chaque année, via le Centre national du cinéma (CNC), pas moins de 250 millions d’euros d’aides. « Sans ces [aides publiques], impossible de financer un film », expliquent les journalistes. Or, pour percevoir un soutien du CNC, un film doit être retenu par l’une des commissions d’attribution des financements qui évaluent, notamment, le critère « progressiste » (diversité, parité, antiracisme…) du film. Résultat : les projets retenus par le CNC cherchent presque tous à plaire aux membres de ces commissions d’attribution qui sont « tous plus ou moins publiquement encartés à gauche ». On se retrouve alors avec des films idéologiques qui peinent à trouver leur public en salle.
Les très riches mettent aussi au pot
Au financement public s’ajoute « le soutien des riches » qui « se mêlent de politique sans chercher à briguer un quelconque mandat ». Leur objectif : influencer des décisions publiques par le capital. Leur méthode : financer des groupuscules pour que leurs idées l’emportent ou influencer les dirigeants dans leur prise de décision. À l’international, le plus connu est sans nul doute George Soros, un Hongrois naturalisé britannique qui « finance abondamment la fragilisation de la famille ou de la nation […] et jusqu’aux contraintes naturelles telles que l’identité sexuelle ». En France, d’autres grandes fortunes n’hésitent pas non plus à investir et influencer pour toujours plus d’immigration - et, ainsi, obtenir une main-d’œuvre plus rentable - ou en faveur de l’euthanasie.
Cette enquête, à lire pour comprendre les rouages du progressisme et de sa prédominance dans le débat public, met également le doigt sur ces institutions publiques (Haut Conseil à l’égalité, France Télévisions…) et privées qui sont dévoyées « au profit des idées progressistes » et qui affectent inévitablement les politiques menées. Le combat contre le progressisme passera certes par le combat culturel, mais la guerre économique, nerf de la guerre, n’est pas à négliger.
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31 commentaires
Et « voke » la galère !
Maxime de notre temps . (eh oui, tout change avec le temps )
J’entends souvent dire que Mitterrand était foncièrement de droite. Rien n’est plus faux ! Comme la très grande majorité du personnel politique de Vichy, il était bel et bien de gauche. Ce personnage avait une attirance pour toutes formes d’idée perverse ou tordue. Sa politique fut à l’image de ses idées. L’une des raisons fondamentales de nos déficits et de notre dette est à chercher dans la « subventionnite » aigue de nos politicards. Se faire une clientèle tout en faisant financer celle-ci par le con-tribuable, quelle merveille ! Il faut, comme en Suisse, obliger les fonctionnaires à démissionner de la fonction publique dès lors qu’ils solliciteront un mandat électif. Demander à nos politiciens de supprimer tous les comités Théodule de la République n’a aucun sens. Ils n’ont aucune raison de le faire puisqu’ils se sont donné un maximum de mal pour les créer et y placer leurs copains.
La seule solution est d’instaurer un système de votation dès l’échelon communal. Le peuple en a marre d’engraisser des gens qui de plus, lui crache à la figure.
Le progressisme ainsi curieusement nommé ne semble pas améliorer positivement la sociabilité des habitants de la plupart des démocraties, bien au contraire.
…il y a deux sortes de progrès ; le processif, qui tend vers l’amélioration de l’existant et le récessif lequel, au contraire n’améliore en rien le précédent.
Ainsi, pour exemple, la machine-outil améliora grandement la productivité, la répétitivité etc. d’une même tâche pour l’homme en contrepartie, la robotique elle, sous-tend à améliorer son travail sauf, qu’en réalité elle le remplace complètement…
Car le « progressisme » proclamé par ceux qui en bénéficient s’est révélé à l’usage un simple retour au bon vieux stalinisme des années 50, ce qui n’a rien de progressiste, au contraire.
Tout ceci est parfaitement connu, la question est de savoir qui va arrêter ce délire et comment surtout que ceux qui pourraient commencer à la faire à petite dose quand même sont considérés comme des français invisibles, puisqu’au nom de la démocratie on les exclut du « champ républicain » dont on ne nous donne jamais la définition qui semble être adaptée aux situations qui arrangent le président
Sans oublier les cathos qui ne savent plus grand chose et qui sans se poser la moindre question évoluent ou plutôt barbottent sous les humeurs du clergé et de leur chef à Rome , assez progressiste mondialiste bien imprégné woke , paraît il ami de sieur Macron qui change pour le plaisir de changer sans réelle nécessité,juste pour se mettre en lumière et comme le précédent individu ,d’une intolérance époustouflante , entre autre vis à vis des cathos un peu plus classiques ,sans parler de ceux appelés intégristes . D’ailleurs pour preuve les tenues dans les églises , l’absence de respect où les fidèles papotent comme s’ils étaient à la foire ,à la kermesse ,ou encore le bas clergé qui se fait appeler par son prénom , etc…etc…la notion du sacré non seulement est obsolète mais a déjà disparu . Reconnaissons pourtant et malgré tout une bonne chose de ce François : sa demande à ce que les homélies ne dépassent pas 7 à 8 minutes , déjà très long à l’écoute de certains prêches assez vagues pour ne pas dire du vent . Enfin en parlant de respect , les horaires de début d’offices sont de plus en plus extensibles ,ce qui est bien un manque de respect ne serait-ce que pour lui même ,l’ecclésiastique de service que pour les « fidèles » à l’heure
En tous cas, ce ne sont pas des catholiques comme vous qui vont faire (re)venir les paroissiens, de la façon dont vous en parlez!
Dans mon diocèse à moi, les gens se respectent et respectent le clergé et le culte, et ne se découragent pas malgré les attaques incessantes de leurs ennemis; d’ailleurs, avec des amis comme vous, en ont-il besoin?
Très juste !
pour les adeptes du soit disant progressisme c’est la marche du crabe un pas en avant et et pas en arrière