[LIVRE] La dérive d’une police qui ne peut plus rien pour nous

Un livre vérité à lire absolument pour comprendre les vrais enjeux sécuritaires à venir.
LA POLICE NE PEUT PLUS RIEN POUR VOUS

Dans son livre La police ne peut plus rien pour vous, Éditions L'Artilleur, en librairie depuis le 9 avril dernier, le commissaire divisionnaire honoraire Maurice Signolet revient sur une longue carrière entièrement dédiée au service des Français. À partir de nombreux récits tirés d’une expérience de terrain longue de 40 ans, il explique en particulier comment il a vu, au fil des années, s’opérer la dérive de l’institution « Police nationale ».

Il démontre comment, peu à peu, de façon inexorable, la police nationale, à l’instar de la société française, s’est disloquée sous les effets de réformes hasardeuses et devant des revendications catégorielles auxquelles les ministres de l’Intérieur de tous bords ont le plus souvent cédé, soit par opportunisme, soit par connivence, soit pour ces deux raisons à la fois.

Fragilisée face à une criminalité qui, sur fond de narcotrafic, ne cesse de se renforcer et de s’étendre sur toute l’étendue de notre territoire, la police nationale a désormais besoin d’une profonde réforme. Une réforme qui ne reposerait pas tant sur plus de moyens et plus d’effectifs que sur une profonde réconciliation avec le peuple de France. Mais pour cela, il faudrait un vrai bouleversement des mentalités. Il conviendrait que l’institution renoue avec une organisation basée sur les compétences et non pas l’obéissance, comme c’est le cas aujourd’hui. Une obéissance aveugle qui a pu conduire, comme lors de l’épisode des « gilets jaunes », à des excès purement et simplement inadmissibles.

Comme le commissaire divisionnaire Signolet, et pour avoir traversé comme lui certaines époques et vécu de nombreuses expériences similaires, je sais qu’il y a encore de vrais policiers. Des femmes et des hommes qui ont fait le choix de « servir » et non pas seulement de faire carrière. C’est à eux que ce livre veut rendre hommage, en n’oubliant pas de souligner combien il y a urgence à ce que la police nationale retrouve sa vraie place aux côtés des Français, une place qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

La police ne peut plus rien pour vous, un livre vérité à lire absolument pour comprendre les vrais enjeux sécuritaires à venir.

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Olivier Damien
Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, Commissaire divisionnaire honoraire

Vos commentaires

50 commentaires

  1. Si la FRANCE est arrivée a ce point , c’est uniquement la faute de l’état . Et ça ne fait que s’aggraver ………

    • Ne confondez pas Etat et gouvernements, et n’oubliez pas que les lois sont votées par les parlementaires que vous élisez.

  2. Au fil des années (depuis 40 ans au moins) les « chefs de Police » , qui eux connaissent parfaitement le terrain, se sont vu retirer le véritable pouvoir d’action qui avait pour finalité la protections de nos concitoyens, avec fermeté mais aussi pondération car il ne s’agissait en aucun cas de « mettre le feu  » à la République (…les forces de Police n’ayant pas, de toute façon, les moyens de « tenir dans le temps »…face à des phénomènes de révolte collective violente).
    Hélas de plus en plus de préfets et de procureurs (dont on ne cite pratiquement jamais les identités quand « ça chauffe » et qui font vite oublier aux journalistes que ce sont eux qui ont donné des ordres imbéciles à la Police…) ,souvent dévorés d’ambitions ( comme j’ai pu le constater en 40 ans de métier…) , quand ils ne sont pas franchement caractériels, se sont emparés de ce pouvoir de régulation du bon ordre public !
    Parfois même ils s’affrontent entre eux , chacun se prétendant le chef des troupes…
    Et profitant de cette situation qui a affaibli la crédibilité de leurs chefs, certains syndicats policiers sont montés en puissance contre la hiérarchie finissant , parfois même, à obtenir une cogestion des services !!!
    Au terme de cette évolution bien des commissaires ,dépouillés de leur réel pouvoir de direction des personnels , ont préféré « se coucher » devant la haute hiérarchie plutôt que de tenter d’assumer leurs responsabilités…!
    Aujourd’hui les plus « dociles » (et peu importe leur degré de compétence) occupent ainsi les plus hauts postes…
    Pour ma part j’avais une devise :  » De la loyauté toujours, de la servilité jamais  » .
    Navrant et…douloureux pour un policier républicain !

    • La haute hiérarchie de la police a des affinités (euhémisme) avec certaines loges philosophiques auprès desquelles elle trouve appui pour progresser dans sa carrière.A cet égard,c’est comme dans l’armée ou la gendarmerie . Au dela d’un certain grade,bien que ça ne soit pas obligatoire,il est recommandé de devenir frère !

  3. « Une réforme [qui reposerait] sur une profonde réconciliation avec le peuple de France ».

    Le problème n’est pas le «peuple de France», qui soutient massivement la police contre les malfrats, malfaiteurs, malfaisants de tous poils, criminels, djihadistes, narcotrafiquants, refusant d’obtempérer, gauchistes, écologistes, blacks-blocks.

    Le problème ce sont les minorités adoubés par la caste progressiste, cette élite qui monopolise les médias et les lieux de pouvoir, à commencer par la sphère judiciaire, en en excluant le peuple de France qu’elle méprise et même conchie.

    Il suffit de voir comment les juges traitent les policiers et les citoyens ordinaires d’un côté, et les délinquants couvés par la gauche de l’autre. Dix poids dix mesures et double standard.

  4. La police est bridée dans ses possibilités par le politique et le judiciaire, quand ça n’est pas par leur propre hiérarchie elle même aux ordres !

  5. Ce livre doit être intéressant. J’ignore s’il aborde l’Etat de Droit. Joli concept, mais plus très défini… Nombre de droits émanent de l’UE qui invalident le travail pour la sûreté. Fiasco là aussi. Idéologique cette fois, en ne tenant pas compte du Souverain ( le peuple ) qui lui, est aux premières loges…

  6. Dans un pays où on envoie les policiers en prison plus vite que les malfrats, il n’y a rien à attendre.

    • SI ! : une levée en masse du peuple sans fleurs ni bougies ! Mais avec un véritable désir de changement!

  7. La police en ayant eborgné les gilets jaunes et laissé faire les Black blocs s est discreditée aux yeux des français. Je n ai plus confiance.

    • Un peu facile !
      La police n’a pas éborgné les gilets jaunes, elle s’est défendue contre des individus hostiles et dangereux !
      Quant aux Black blocs il s’agit d’unités très mobiles et équipées pour leur échapper… autant des activistes politiques que des vauriens auxquels se joignent des racailles qui en profitent pour faire des ravages dans les commerces de luxe…

      • Un peu réducteur. En dehors des Black Blocs surajoutés, quid de gilets jaunes dangereux? Ces derniers comprenant effectivement activistes politiques, vauriens et racailles, mais n’oubliez pas les flics en civil.

    • « Luther Withney » : encore une « injection » (style COVID !) de la télé et journaux publics ! Quand allez vous comprendre que l’information public est un POISON administré par des trouillards et traitres babéneux plus soucieux de leur avenir que de leur métier ! Bon sang ce n’est pourtant pas les sources d’information non vérolées qui manquent !

  8. La police n’est peut être pas parfaite , mais je pense que le mal vient de cette justice polluée par ces juges conditionnée par des penchants « gauchistes » Les juges devraient être élus et révocables ,c’est la seule solution

  9. Il fera partie de mes proches lectures.
    Quel désastre quand on mesure les conséquences des mauvaises actions des pouvoirs en place, et celles de la poussée des minorités…

  10. Si on laissait la police « policer »… seulement voilà, les politicaillons ( qui eux savent TOUT bien sûr!) s’en mêlent.

  11. Quand vous voyez qu’un jeune qui a volontairement jeté son scooter sur un policier qui a été méchamment blessé, se retrouve avec 3 semaines de TIG et 150 Euros d’amende, que des policiers qui auraient blessé un malfrat dans une arrestation musclée sont immédiatement laché par leur hiérarchie et mis en examen, la « victime relâchée « avec les excuses du tribunal », il ne leur reste plus, pour survivre et protéger leurs famille, qu’à « négocier » avec les voyous… comme les gardiens de prisons.

    • Mais pour envisager voir même comprendre ce genre d’information et d’analyse il faut en avoir envie…et ne être vacciné à l’information public!

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