[L’ÉTÉ BV] [LIVRES] La voiture électrique, pied au plancher vers l’Absurdie
Cet article vous avait peut-être échappé. Nous vous proposons de le lire ou de le relire.
Cet article a été publié le 01/04/2024.
Cet article a été publié le 01/04/2024.
À l'occasion de l'été, BV vous propose de redécouvrir des livres qui ont marqué l'année écoulée. Aujourd'hui, Voiture électrique : ils sont devenus fous ! de François-Xavier Pietri
Le 29 juin 2022, les 27 États de l’Union européenne adoptaient, malgré quelques fortes réticences, le projet de la Commission européenne d’interdire la vente de tout véhicule neuf émetteur de CO2 d’ici 2035. Un diktat idéologique inutile et suicidaire. En France, plus de 83,3 % des distances parcourues le sont en voiture, 11 % en transports en commun, 1 % à vélo. Pour aller travailler, la voiture est utilisée par 74 % des ruraux, 77 % des péri-urbains et plus ou moins 50 % des urbains, pour un trajet moyen domicile/travail quotidien de 39 km. Or, le développement des bornes de recharge a beaucoup de retard, les usagers devant aussi faire face à des dizaines de prestataires de systèmes de paiement et de recharges et à un maillage très insuffisant des zones rurales, sans compter les pannes très fréquentes des bornes.
Voiture électrique : ils sont devenus fous ! Dans ce livre réquisitoire (Éditions du Rocher - Litos), le journaliste économique François-Xavier Pietri lance l’alerte, chiffres officiels à l’appui.
Cher, le court-circuit...
Le principal obstacle reste le coût d’un véhicule électrique. Le surcoût à l’achat est, aujourd’hui, de 59 % par rapport au thermique, à modèle équivalent. Un écart que les primes sont loin de combler. Ainsi, 64 % des Français se fixent un budget auto maximum de 30.000 euros. Or, le tarif catalogue d’une voiture électrique d'entrée de gamme comme la Renault Zoé est de 32.000 euros... Sans compter les risques d'incendie ! Le tarif d’assurance d’une électrique est aussi plus élevé, étant basé sur le prix d’achat de la voiture.
Pour la recharge à domicile, une prise classique de type électro-ménager (2,3 kW) suffit juste à recharger un petit véhicule en une nuit. Au-delà, il faut débourser environ 500 euros pour une prise renforcée de 3,2 kW et plus de 1.000 € pour une prise spécifique type « wall box » de 22 kW.
Villes interdites pour 17,5 millions de véhicules !
En octobre 2021, trois Français sur quatre (74 %) ne savaient pas ce qu’est une « ZFE », les fameuses zones à faibles émissions. Or, la loi d’orientation des mobilités (LOM) impose, pour le 1er janvier 2025 au plus tard, la mise en place, en France, de ces zones à faibles émissions où seront interdits les véhicules ne respectant pas les nouvelles normes, soit 17,5 millions de véhicules !
Ce n'est pas tout. Le 100 % électrique ouvre aux constructeurs automobiles et de batteries chinois notre marché jusqu’ici protégé par ses normes de qualité et de sécurité. Une voiture électrique sur deux dans le monde est chinoise et 80 % du raffinage du cobalt nécessaire aux batteries est assuré par... des Chinois. Pas moins de 120.000 tonnes de cobalt sont extraites au Congo dans des conditions épouvantables, par 200.000 quasi-esclaves, dont 40.000 enfants, payés 1 dollar par jour.
La mutation vers le 100 % électrique devrait détruire 100.000 emplois en France (sur 400.000, actuellement).
Tout cela pour quoi ?
Enfin, une voiture électrique doit rouler en moyenne 40.000 km (plus ou moins cinq ans) pour rattraper le bilan carbone d’une automobile thermique, et le financement du recyclage des batteries, qui n’est pas assuré à l’horizon 2035, laisse 30 % de déchets non recyclables, dont certains dangereux. Carlos Tavares, président de Stellantis (ex-Peugeot), avait rappelé la vérité dans une interview donnée aux Échos, en janvier 2022 : « L’électrification est la technologie choisie par les politiques, pas par l’industrie [...] : il y avait des solutions moins chères et plus rapides pour réduire les émissions. » Question : pourquoi imposer ces mesures aux Français alors que la part de la France dans les émissions de carbone mondiales est de moins de 1 % ? La voiture électrique est le moyen de transport le plus sûr pour voyager en... Absurdie.
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 11/08/2024 à 18:39.
Etienne Lombard
Journaliste
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91 commentaires
Quelques questions. Pourquoi vouloir réduire les émissions de CO2, alors que celui-ci ne peut être que bénéfique pour la Terre?
Pourquoi être obligé de truquer les relevés de température, les statistiques météorologiques, pour faire croire à un réchauffement climatique qui n’existe pas, et forcer à une transition écologique ruineuse?
Pourquoi aucun de nos escrologiques ne se préoccupé t’il du réchauffement engendré par la guerre au Donbass depuis 2014, et de la pollution durable engendrée par des obus de chars britanniques et américains à l’uranium appauvri?
Enfin pourquoi tous ces matériels militaires ne sont-ils pas propulsés par l’électricité?
Maintenant, vous pouvez rigoler sur les motivations profondes de notre secte écologique…
Un résumé de la situation qui n’est pas complet mais qui oriente les esprits. Oui, l’électrique à partir de la batterie est une absurdité digne de réflexions, de visions à court et long termes à la sauce d’individus nourris par des écoles type Sciences Po. Quand on pense à ces politiques qui défendent les intérêts d’une Europe bienfaisante, spectaculaire dans ses réalisations, on se tord de rire et de souffrances. Ces fameuses bornes ! Une Europe incapable de les standardiser . Des brillants ces fonctionnaires bruxellois ! Des bornes que nos islamistes se feront un plaisir de saboter avec grande facilité, immobilisant ainsi la France entière interrégionale. C’est le progressisme paraît-il !
Vive les clopes et le diesel !!
Winston Churchill , quand il avait du mal a résoudre un problème prenait une feuille de papier blanche ,la divisait en deux par une ligne ,et écrivait d’un côté POUR de l’autre côté CONTRE . Essayez , « objectivement » avec la voiture électrique !!! Le contre l’emporte amplement .
On vit chez les fous , les intégristes de la religion du réchauffement climatique dont la responsabilité est faussement attribuée à l’humain par la caste de l’oligarchie occidentale pour mieux contrôler les masses .
Si les villes ont le droit d’interdire certaines voitures, je ne vois pas pourquoi les ruraux n’auraient pas le droit d’interdire l’accès à leur campagne à des citadins pollueurs ? Qu’ils restent chez eux, gardent leurs surmulots, leurs punaises de lit, leurs immigrés …. même pendant la période des jeux olympiques !
Vous avez tout à fait raison !
Vous avez parfaitement répondu à c’est bobos.
Oui ! qu’ils restent bien dans leurs villes pourries, gérées par leurs semblables et qu’ils ne viennent pas à la campagne faire des procès parce que les coqs chantent, que les cloches des Eglises et des vaches sonnent, que le purain sent mauvais…
Excellente mise au point
Je conduis depuis le 19 mars 1960, mon permis m’a été volé et l’administration m’a refait refait le permis avec tous mes permis voiture, moto gros cube, camping-car poids lourd, remorque de + 750 kgs valable jusqu’en 2038, j’aurais 96 ans.
La voiture électrique une fumisterie, il m’arrive souvent de faire + de 1200 kilomètres dans la journée. Croyez-vous qu’avec une électrique je puisse le faire. Le poids des batteries transportées, c’est l’équivalent de trois à quatre personnes transportées, d’où une surconsommation, car plus de poids plus d’énergie dépensée. C’est un véhicule pour bobos, pour faire un tour dans une grande ville, quand à la voiture électrique secondé par un moteur thermique, c’est la bêtise même. Car le petit moteur en dépannage consommera encore plus . Où se trouve la normalité. C’est comme nos centrales électriques nucléaires, vite abandonnées, mais vite reprises. Quand je passe sur l’autoroute à une station de carburants, ils faudrait au moins 200 prises électriques pour satisfaire le remplissage des batteries, et cela tous les 50 kms, vous imaginez la puissance électrique qu’il faut pour garantir une circulation fluide et normale. Car une voiture consomme de nos jours beaucoup d’électricité, car toutes les organes du moteur sont asservis électriquement, plus tout le reste. Ne rêvons pas.
Le dogme c’est ce qui pense à votre place disait Jean-François Revel. traduction : la voiture électrique est l’avenir.
Don inutile d’en chercher les conséquence et surtout on ne veut pas les connaître. Le plus triste dans cette aventure
c’est que comme à l’accoutumé personne ne sera sanctionné.
L’hiver dernier on nous disait que la France allait manquer d’électricité : et on veut nous obliger à
n’utiliser que des voitures électriques…
Pas besoin d’être super diplômé pour voir l’absurdité de la décision
Le marché de la voiture électrique est artificiel, puisque sa vente n’est possible que grâce aux aides de l’État.
Bien plus grave, elle est handicapée par les difficultés de sa recharge et surtout par son autonomie limitée. Tant que les batteries seront aussi lourdes, ces voitures ne concurrenceront jamais les voitures thermiques.
Le marché est donc plutôt artificiel, à l’exclusion cependant des petites urbaines.
C’est aussi un effet de mode ; ainsi une pub ventant tel modèle pour connaître le plaisir de l' »électrique sans recharge », autrement dit une voiture dont la batterie ne se recharge qu’en roulant ; ainsi on traîne une lourde batterie qui nécessite de l’essence pour être rechargée. Le comble !
À propos de ce fumeux SUV, le moteur thermique qui l’habite (faisant office de groupe électrogène) consomme autant que si ce véhicule était thermique !
Quelle farce !!!
Abêtir pour mieux asservir ! Je sais je radote
Partant du principe que pour fabriquer une batterie de 450kg, il faut détourner 225 tonnes de minerai, la terre ne suffirait pas si on passait au tout électrique, il est grand temps de débarrasser l’europe des écologistes.
Cette manipulation politique du tout électrique a un objectif : rendre dépend chaque citoyen à la fée électricité avec à la clé des factures exponentielles et des choix à faire tel que « je chauffe ou je vais bosser », car ce n’est pas demain la veille que la production électrique couvrira les besoins…
Nous sommes bien en Absurdistan et nous ne faisons que nous y enfoncer !
Comment a t-on pu en arriver à une telle régression technologique ? véhicules lourds, autonomie ridicule, station service à la maison( pour ceux qui en ont une) composants des batteries venant de l’autre bout du monde.
Avant d’être technologique le problème est idéologique. Depuis 50 ans la génération des soixante-huitards, a pris possession de l’appareil d’Etat et tout particulièrement du système scolaire avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en 81.
Depuis ces gens ont pondu des manuels scolaires qui ne parlent que des thèmes chers à la gauche et tout particulièrement tout est prétexte à parler d’escrologie.
Une fois devenu adulte et le cerveau formaté à souhait, les médias prennent soin d’ajouter tous les jours une couche supplémentaire de culpabilisation et de lyssenkisme.
Gramsci avait hélas raison. La bataille culturelle se gagne très en amont.
Comme le disait Leo ferré « les gens qui pensent en rond ont les idées courbes » sérieusement vous pensez qu’il suffise d’être comme vous le dites de la génération « soixante huitards » pour pondre de délétères et stupides projets de société ? Nos funestes écolos gaucho actuels, notre président et tant d’autres a l’ego surdimensionné ne semblent pas tous être nés au siècle dernier et pourtant nous en sommes là !