L’Ocean Viking à Toulon : le rôle trouble de SOS Méditerranée

Le navire humanitaire Ocean Viking est accueilli, ce vendredi matin 11 novembre, dans le port de Toulon. À son bord, 234 migrants. Les Français sont largement concernés, non seulement parce que le navire accoste en France, mais aussi parce que l’ONG SOS Méditerranée est financée pour une bonne part par les impôts… des Français. Selon le rapport financier de l’association, en 2021, 11 % de ses ressources viennent de collectivités territoriales françaises, soit un million d’euros au total sur 10 millions de revenus. En tête, le département de Loire-Atlantique présidé par Michel Ménard (PS) a versé 200.000 euros, la région Bretagne présidée par Loïg Chesnais-Girard (ex-PS) 105.000 euros, le département de la Haute-Garonne présidé par Georges Méric (PS) 103.500 euros, la ville de Paris administrée par Anne Hidalgo (PS) 100.000 euros et la région Occitanie présidée par Carole Delga (PS-PRG) 90.000 euros). L’association est aussi financée par des entreprises, comme Agnès B ou les laboratoires BioMerieux, et par des fondations comme la Fondation de France ou le CCFD Terre solidaire. Lire aussi l’article de Clémence de Longraye. Ces ONG ne sont pourtant pas vraiment au-dessus de tout soupçon.
Des États, des députés européens, des fonctionnaires liés à l’Agence de protection européenne des frontières Frontex leur reprochent leur ambiguïté. « Il y a une coopération objective entre les passeurs et trafiquants d’une part et les ONG de l’autre », constate un haut fonctionnaire européen proche du dossier, contacté par BV. Frontex a publié un rapport en ce sens en 2021, qui n’a pas été rendu public : l’Agence européenne des frontières constatait qu’en s’approchant des côtes libyennes, parfois jusqu’à entrer dans les eaux territoriales, les navires des associations humanitaires suscitaient des départs de migrants, assurés d’obtenir ainsi la sécurité du voyage dans un navire important plutôt que dans des barques fragiles. Lire aussi Marie d'Armagnac. Pour se signaler auprès des passeurs, les navires de certaines ONG publient leurs coordonnées maritimes précises ou éclairent leur nef, assure ce fonctionnaire. Pour documenter ces dérives, Frontex a diligenté des surveillances par avion et par drone entre la Sicile et la Libye qui ont donné des résultats saisissants. Comme ce film du chargement d’un canot de migrants à partir d’un bateau plus important, révélant une filière et une stratégie d’immigration élaborée.
Ce que vous ne verrez pas à la TV. Les migrants arrivent avec un beau chalutier, sont transférés sur une barque et on appelle le taxi des ONG. (Images Frontex)@morandiniblog @PascalPraud @CNEWS pic.twitter.com/kZjNkZUOFp
— ✈️Charter !🛩 🇫🇷 (@SandrinMarc) November 9, 2022
Quoi qu’il en soit, les navires des ONG ne devraient pas arriver sur les côtes européennes. Lorsqu’une barque de migrants est en détresse dans les eaux libyennes, c’est le centre de secours de Tripoli qui doit la prendre en charge. Un centre financé par la Communauté européenne moyennant un investissement de 46 millions d’euros. Il est accompagné d’une expertise technique italienne. Objectif : aider, justement, la Libye à surveiller ses côtes. Cette politique est claire et légalement définie, mais elle est attaquée par SOS Méditerranée. « L’Union européenne, dans le cadre de sa politique de gestion de ses frontières extérieures, continue de financer les garde-côtes libyens, de les équiper et de les former », accuse l’ONG dans son rapport annuel.
Si la Libye ne peut pas secourir vite les bateaux de migrants, les secours venus de Malte, d’Italie ou de Tunisie doivent prendre le relais. Et ramener les migrants en Libye, non en Europe. Une obligation légale, contestée elle aussi par SOS Méditerranée : « Selon le droit maritime, un sauvetage n’est considéré comme terminé que lorsque les personnes secourues en mer sont débarquées dans un "lieu sûr" », écrit l’association, toujours dans son dernier rapport annuel. « Un lieu sûr est défini comme un lieu où les besoins vitaux sont satisfaits (nourriture, eau, soins médicaux) et où les droits fondamentaux sont respectés. La Libye ne peut donc pas être considérée comme un lieu sûr, comme le rappelle régulièrement l’ONU. »
« L’objectif est clair, explique notre fonctionnaire de l’Europe : ramener ces migrants économiques, généralement partis d’Afrique subsaharienne, jusqu’en Europe, s’appuyer sur les quelques femmes et enfants présents parmi eux pour généraliser l'accueil et organiser une pression politique et morale et médiatique maximum pour culpabiliser les États européens. »
Pas de vraie volonté, pour Macron comme pour l'Europe, d'enrayer ce triple drame, pour les pays occidentaux, pour les pays d’origine et pour les migrants qui paient parfois l'aventure de leur vie. Ce serait pourtant la seule voie humainement acceptable. « De nombreux éléments existent pourtant démontrant les liens et collusions entre ces ONG et les filières criminelles de passeurs dont l'action s'apparente à du trafic d'êtres humains », affirme le Rassemblement national, dans un communiqué publié le 10 novembre. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, demande au Parlement européen la mise en place d'une commission spéciale d'enquête sur les liens entre ONG et filières criminelles de passeurs. Plus qu'utile, indispensable.
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23 commentaires
» Frontex a publié un rapport en ce sens en 2021, qui n’a pas été rendu public ». Pour quelle raison? L’Allemagne ne voulait pas?
Accueillir ces migrants le 11 novembre 2022 est une terrible défaite de la France alors que le 11 novembre 1918 était une victoire .
Nos poilus doivent ce retourner dans leurs tombes .
Les ONG, on sait qui les finance : nos impôts, les organisations humanitares qui recueillent des fonds auprès des braves gens pleins de bons sentiments, certains patrons qui veulent de la main-d’oeuvre bon marché, et Soros & C°.
Mais l’argent que les migrants sont censés avoir versé aux passeurs, d’où sort-il ???
« Mais l’argent que les migrants sont censés avoir versé aux passeurs, d’où sort-il ?? » Tout simplement de la collecte, au niveau du village, du quartier, auprès de suffisamment de gens pour arriver au total. Remboursement à partir des prestations sociales françaises (le must) prévu par contrat (oral) et par mensualités via Western Union jusqu’à remboursement + intérêts. En cas de défaillance de l’emprunteur, une seule pénalité, définitive, avec transfert de la dette restante auprès des bailleurs de fonds initiaux. C’est un accord commercial de type mafieux. Vu la hauteur des sommes en jeu, les convoitises y font florès, mais les journalistes d’investigation y sont étonnamment discrets.
Mais l’argent que les migrants sont censés avoir versé aux passeurs, d’où sort-il ??? Voilà une bonne question , d’où sort – il ?
Il y aurait là-dessous une vaste affaire de corruption, dont il est plus prudent de ne pas parler, qu’il n’en serait pas autrement. Reste à savoir qui, et combiens, serait compromis.
Quand j’étais un jeune Officier de Marine, dans les années 1960, mes instructions étaient que toute personne recueillie en mer devait être ramenée à son port de départ ou dans … son pays d’origine !
C’était le bon temps!
Certains électeurs doivent être écœurés d’apprendre que leur vote a servi à financer ce type de prétendu navire humanitaire…
Je n’en reviens pas que des fonctionnaires européens ne sachent pas qu’il faut moins d’une minute pour savoir ou se trouve ce genre de bateau. Il suffit d’avoir internet et de taper le nom du navire dans le champ de recherche des sites « Marine Traffic » ou « Vessel Finder » et on obtient la position en temps réel du navire. L’application existe aussi sur smartphone donc les candidats au passage comme les passeurs savent ou aller. Qu’on arrête de nous faire croire à des tractations occultes, tout le monde peut être au courant. Par contre, comment se fait-t-il qu’une ONG soit disant humanitaire entasse 234 clandestins plus les membres d’équipage sur un supply qui n’est prévu en principe que pour une dizaine de marins ? La sécurité, l’hygiène élémentaire et les conditions décentes sont elles assurées ? J’en doute fort pour un voyage qui doit durer plusieurs jours. Ne pourrait-on pas faire condamner SOS Med pour ça ?
Je suis tout a fait d’accord « SOS méditerranée » à un rôle trouble ; en effet cette « association qui bénéficie en autre de subventions des grandes villes Française comme Paris (déjà super endettée !) Nantes ,etc et la liste n’est pas exhaustive . Déjà là ,c’est un premier scandale , secondo ces speudos association font le « jeu » des passeurs trafiquants d’hommes donc tout ceux qui gravitent et vivent de ce trafic sont bel et bien complice . Et que l’on ne vienne pas nous chanter les leçon d’humanisme . En FRANCE il y a assez de misère a s’occuper avant de s’occuper de celle des autres pays .
A force de trop tirer sur la corde ces bateaux vont finir par dériver…
Rien n’est trouble dans cette histoire. Nous avons affaire à des frustrés en mal de reconnaissance, qui, pour se faire reconnaître, cassent leur jouet, l’Europe. Ils n’ont rien à faire de la chair à pognon qu’ils vont chercher une fois qu’elle a été débarquée, en pleine mer, par les passeurs. Au débarquement, tous les migrants doivent être répertoriés et fichés. Ils débarquent sous la responsabilité de l’ONG. Au premier délit, les représentants de l’ONG doit être mis en examen et condamnés à payer les dégâts. Bien sûr, suppression de toute subvention en provenance des impôts des français.
Quel cinéma ! Les entreprises françaises peuvent bien subventionner ces artisans de la version moderne de la traite des Noirs, ils font probablement de l’optimisation fiscale au passage et de plus cela leur ramène en France une main d’œuvre bon marché qu’ils exploiteront sans vergogne, bien loin des bons sentiments affichés publiquement. L’état est complice et tout ce petit monde qui se connait très bien, travaille main dans la main, état, ONG, patronat, partis politiques, institutions européennes, etc. Le dindon de la farce c’est toujours le dindon de Français qui se fait plumer, quand il ne se fait pas égorger en pleine rue par un des ces fameux « migrants » si généreusement secouru.
SOS Méditerranée qui vient faire condamner GI à une amende colossale pour une action pacifique mène une danse du ventre jouant sur la corde sensible des populations.
In fine ces bateaux taxis ne font que convoyer de futurs esclaves de l’Afrique à l’Europe et ils osent nous parler d’humanisme !
Bardella a raison, mais cette affaire de connivence (donc de complicité) est déjà documentée par Frontex, voyons si les députés vont donner suite…
C’est connu depuis longtemps. Autrefois on les abandonnait sur des rafiots à proximité des cotes italiennes avec un portable et le numéro d’alerte des gardes cotes italiens…….Maintenant ils appellent les bateaux des ONG qui font passeurs.
La malédiction frappe encore et encore ! La malédiction du magistère culturel et moral de la gauche qui s’exprime dans les mots. Le navire « humanitaire » !!!! Qu’a-t-il d' »humanitaire ce navire ? Ce navire c’est le navire de l’ONG SOS Méditerranée qui a converti un « supply boat » de l’industrie pétrolière offshore en bateau-taxi pour migrants clandestins. Cette ONG prétend l’avoir affrété pour de opérations de « sauvetage » qui ne sont en réalité que des transferts « organisés » à partir de bateaux de passeurs trafiquants d’êtres humains. Ce trafic est inhumain. Autant qu’illégal. Autant que préjudiciables à tous les Européens, et aux Pays d’Afrique, privés des éléments jeunes et dynamiques de leur population.
Et rebelote pour les « Secours » : Les trafiquants et l’ONG sont en liaison radio (faits établis et documentés) pour prendre rendez-vous en un point donné pour un simulacre de naufrage. Ces secours sont une sinistre mascarade pour un abus de langage à partir duquel s’exerce un chantage odieux.
Comment définir un « lieu sûr « ?
Y a t’il un lieu sûr en Afrique pour des candidats africains à l’exil ?
Le centre de secours de Tripoli est il sûr ?
Si oui, les ONG y conduiraient elles les personnes recueillies et ce centre pourrait tous les accueillir ?
D’ailleurs les passeurs récupèrent le moteur hors-bord des coques de noix avant d’abandonner leurs clients, parce qu’un moteur, ça coûte cher.
Mais en France plus c’est trouble, douteux, clandestins, immigrés, etc. etc. vous êtes les bienvenus !
Mais malheur à vous si vous êtes un « français de souche » ou de souche européenne.
Ne sont bienvenus dans ce pays, et bien traités, les non français !