Lola : deux ans après le drame, une famille qui tente de se reconstruire

C’était il y a deux ans. Le 14 octobre 2022, la France découvrait avec horreur le visage innocent de la petite Lola, douze ans, séquestrée, violée, torturée et tuée. Sa présumée meurtrière, une femme d’origine algérienne visée par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été interpellée et encourt la prison à perpétuité. « La présumée coupable n’a pas enlevé que la vie de ma fille, elle a enlevé [la vie] d’une famille complète. On a presque tout perdu », confiait, il y a maintenant un an, Johan Daviet, le père de Lola.
« Il est mort de chagrin »
Depuis, la famille de Lola a vécu un nouveau drame. Le 23 février dernier, Johan Daviet, âgé de 49 ans, est mort brutalement. « Johan Daviet avait la tête et le cœur trop près de l’enfer depuis les faits commis sur sa fille. Il dégringolait. Sa crise cardiaque est l’épilogue de cette descente aux enfers », expliquait alors Maître Clotilde Lepetit, avocat de la famille de Lola. « Je l’ai vu sombrer dans un chagrin infini. Il est mort de chagrin », témoigne, auprès de BV, Caroline Parmentier, députée de la 9e circonscription du Pas-de-Calais dont est originaire la famille de Lola, qui avait trouvé refuge près de Béthune après le drame. « La meurtrière présumée, qui est l’incarnation de la barbarie absolue, a complètement détruit cette famille », ajoute la parlementaire. « On a tous essayé de l’aider, sa famille, ses voisins, le maire, le préfet, les élus, les médecins, mais le chagrin était trop fort », ajoute une personne originaire du Nord, contactée par BV.
Quelques semaines avant sa disparition, Johan Daviet confiait ainsi, à nos confrères de TF1, être retombé dans son addiction à l’alcool dont il avait pourtant guéri par le passé. « Avant le drame, j’avais une vie heureuse », ajoutait-il, devant les caméras de M6/RTL. Il voulait donc se « refaire soigner », reconquérir sa femme qu’il « adore » et vivre pour Lola et pour ses fils. Mais le drame a « tout fait voler en éclats. Notre travail, notre logement… on a presque tout perdu », expliquait-il, les yeux rougis par le chagrin. Johan Daviet repose aujourd’hui aux côtés de sa fille Lola. Il laisse derrière lui une femme et deux fils qui, tous, « tentent de continuer à vivre », nous glisse un élu local.
Un procès aux assises ?
Le 16 septembre dernier, le parquet a requis un procès pour meurtre accompagné de viol, torture ou actes de barbarie contre Dahbia B., meurtrière présumée de Lola. Dans son réquisitoire définitif, auquel RMC a eu accès, le parquet confirme que Lola a été l’objet d’un « déferlement de violences » à la fois physiques et sexuelles, dans « une logique évidente d’humiliation ». Il conclut que Dahbia B. avait « bien l’intention de tuer Lola ». Une conclusion qui rejoint celles des expertises psychiatriques menées sur la suspecte. Les deux expertises ont en effet écarté tout trouble psychique ayant aboli ou altéré son discernement. Pour les psychiatres, la meurtrière présumée aurait plutôt « tendance à la duperie et à la manipulation ». La suspecte avait, de fait, « immédiatement après son geste, cherché à dissimuler le meurtre », rappelle le substitut du procureur. Des conclusions qui reconnaissent donc sa pleine responsabilité au moment des faits et ouvrent la voie à un procès aux assises. Il appartient désormais au juge d’instruction en charge du dossier de décider des qualifications juridiques qu’il retient et, le cas échéant, du renvoi éventuel de l’affaire devant la cour d’assises.
Un procès nécessaire dans le travail de reconstruction de la famille. Il y a près d’un an, Jordan, l’un des frères de Lola, confiait en effet, dans les colonnes de Factuel : « Pour guérir, j’ai besoin de tout savoir […] Ce que j’espère, maintenant, c’est que la justice sera faite pour Lola ».
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39 commentaires
Quelles étaient les motivations de l’OQTF ?
Pourquoi n’a-t-elle pas été exécutée ?
on ne se remet jamais d’un drame pareil , cette maman et les frères de Lola auront constamment cette horreur dans la tête ! et il faudra qu’ils supportent encore le procès de cette meurtrière qui je l’espère va prendre perpétuité sans remise de peine !
Tout à fait d’accord.
A quand la remise de la peine de mort pour les actes de barbarie merci monsieur Badinter
Terrifiant
Les drames passent, les séquelles restent certains sont dues a notre société d’autre a des esprits « déséquilibres » d’autre aussi culturels comme la haine pour ceux a qui nous ne ressemblons pas mais surtout a des gouvernement laxistes et de voir que nous avons un chef d’état qui hésite de regarder les événements en face en ordonnant fermement de prendre les mesures qui s’imposent de plus en plus chaque jour. Marches blanches, commémorations deviendront un art de vivre en France.
La seule solution consiste à remplacer tous ces juges et avocats corrompus par des règles comme dans l’armée : à chaque acte une sanction sans jugement sans discussion ni marches blanches ni fleurs ni bougies./
Tant de drames et toujours aucune mesure efficace de la part de nos politiciens ni de la justice. Dormez braves gens.
Lola ne reviendra jamais.
Son papa non plus.
Sa maman, ses frères, et sa famille doivent apprendre à vivre avec le souvenir de l’horreur…
Comment peut-on continuer à vivre avec l’horreur ?
La « meurtrière-présumée », elle, cintinuera à vivre, aux crochets des français…
Elle ne sera plus « présumée » !
Et un jour elle sera libérée !…
La peine de mort étant ayant été supprimée par Robert Badinter, et sa loi du 9 octobre 1981, le pion de la justice selon Mitterrand.
Lola ne doit jamais être oubliée !
Commémoration, marches blanches ne suffiront pas à éradiquer cette folie meurtrière. Des mesures drastiques doivent être prises rapidement pour éradiquer ces meurtriers sans leur trouver de circonstances atténuantes ou autres excuses bidons
Et pourtant ! Depuis, rien n’a été fait ! Les victimes ont continué à tomber. Les OQTF continuent à circuler sur notre territoire soutenus par des gauchistes fanatisés. Eric Zemmour nous apprenait que le Papa de Julien Reybert, tué par un soudanais, est mort de chagrin. Malheureusement, la peine des familles est à perpétuité contrairement aux meurtriers, qui sortiront un jour de prison et qui continueront à vivre sur notre sol !
Impossible de se reconstruire après la perte d’un enfant surtout dans les conditions que cette petite LOLA a été assassinée
Justice pour Lola et sa famille . Que son papa repose en paix .Cette horrible femme devrait finir ses jours en prison .
Vous êtes bien tolérant !
Malheureusement la peine de mort n’existe plus , elle n’existe que pour les victimes ! Pour les agresseurs il y a des juges dédiés à leur liberté et à l’application de leur peine qui est toujours trop longue pour eux .
A l’époque on disait « pas d’amalgame » !!